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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 15:21
Valérie Pécresse vient d'écrire un livre! Valérie Pécresse assure que l'on "a besoin d'une Angela Merkel en France". Valérie Pécresse qui sera finalement la candidate de l'UMP en Ile-de-France lors des prochaines élections régionales. Après Martine à la plage, Martine à la campagne, Martine à la fête des fleurs ... , à quand Valérie à la campagne - elle a déjà commencé en Ile-de-France - Valérie à la télévision, à la radio - elle fait le siège des rédactions parisiennes - Valérie partout, regard toujours aussi vide, parfois troublé par une paupière tombante - sans doute son côté strauss kahnien - et sourire béat, quasi-pathologique. 
Mais quelle rentrée pour cette femme politique qui n'a pourtant pas grand chose à dire. "Réflexion subjective", penserons certains. Alors c'est qu'ils ne l'ont jamais vraiment écouté. Remarquez, on peut les comprendre tant son discours incolore, inodore, sans saveur et totalement aseptisé ne peut que susciter ennui et baillements à répétition. "Pourquoi tant de haine", vous demanderez-vous. Le pire est que cette femme politique n'inspire même pas ce sentiment tant sa pensée - mais peut-on utiliser un mot si noble de sens pour une personne qui semble en être privée - est des plus creuse. A croire que Valérie Pécresse est une sorte de faille spatio-temporelle dans laquelle se serait accumulé un vide absolu. 
Toujours pas convaincus ? Persuadés que le Tribun s'en prend gratuitement à cette brillante énarque - sortie deuxième de sa promotion - après être passée par HEC, tout aussi brillamment ? Pourtant, les signes ne trompent pas ? Car au-delà de ses phrases soporifiques qui la rendent déjà plus que pitoyable parmi tous ces pantins qui constituent la matière première quotidienne des médias, il y a ce regard vide et ce sourire, "béat", dirons-nous, pour être poli, presque niais. Il fallait la voir au soir des élections pour la présidence de l'UPM. Elle affichait ce sourire inimitable qui parfois ressemble étrangement à celui de La Joconde. Un sourire de contentement d'où le sentiment semble absent. Comme un décor de cinéma, sans rien derrière. 
Valérie Pécresse ne serait-elle en fait qu'une "potiche" ? En voilà une question qu'elle est bonne! Une question que les journalistes politiques devraient se poser alors que cette femme politique sera la candidate de l'UMP au prochaines élections régionales. Alors certes, elle interpelle les Français via le titre, Voulez-vous vraiment sortir de la crise, d'un livre dont la couverture porte son nom. Et alors ? Elle y dresse une sorte d'inventaire des occasions manquées du sarkozysme ? Et alors ? "Nous avons manqué de courage et d'audace", déclare-t-elle. Serait-ce dans un bref moment de conscience qu'elle a lâché cette vérité ? Et cette même Joconde de la politique d'affirmer que l'on "a besoin d'une Angela Merkel en France".
Se rêve-t-elle dans ce rôle ? Le mal serait-il aussi profond ? Est-il raisonnable de favoriser "la pensée creuse" et le paraître dans une société en crise qui manque cruellement d'imagination et de créativité, en particulier au sein de la classe politique ? Plus généralement, tous les parents qui, aujourd'hui, ne rêvent que de "classes préparatoires" et de grandes écoles et d'universités prestigieuses pour leurs enfants, devraient y regarder à deux fois en se disant que, certes, HEC et l'ENA, cela fait toujours très beau sur un CV et favorise assurément l'entrée dans le monde du travail de ceux qui les décroche. Est-ce pour autant que ceux-ci fleurent bon l'intelligence, cette "inexplicable ingrédient" qui va conduire ceux ou celles qui en sont dotés à créer, à innover, à faire évoluer le monde, le transformer ? Il suffit de regarder le personnel politique pour se convaincre du contraire. Cela dit, "potiche politique" à l'Assemblée Nationale, qui plus est secrétaire générale déléguée de l'UMP, c'est bien quand même ... financièrement! 
Le Tribun en colère

L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a assuré vendredi qu'on "a besoin d'une Angela Merkel en France", qui peut d'ailleurs "même être un homme". La députée des Yvelines était interrogée parEurope 1 sur des comparaisons qui ont pu être établies entre elle-même et la chancelière allemande. Elle les a expliquées par ses propositions de réformes, énoncées dans on livre Voulez-vous vraiment sortir de la crise ? qui sont "des réformes nécessaire pour le pays mais assez dures et qui rappellent le modèle allemand, c'est-à-dire dépenser moins, travailler un peu plus, améliorer la compétitivité".

"J'accepte la comparaison avec modestie et humilité", a dit l'ex-ministre du Budget du gouvernement Fillon. Évoquant des propos du gouverneur de la Banque de France Christian Noyer estimant dans l'Opinion vendredi qu'il y a "beaucoup à faire" en France pour la compétitivité, Mme Pécresse a tranché : "Effectivement, on a besoin d'une Angela Merkel en France." "Et ça peut même être un homme", a-t-elle ajouté. Son nom ? "L'avenir le dira".

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 19:41

Qu'il semblait pitoyable l'ex-éminence grise de Sarkozy dans le JT de Pujadas, mardi soir sur France 2! Soudainement, il apparaissait en effet comme un gosse que l'on vient de surprendre en flagrant délit, les doigts dans le pot de confiture mais qui pourtant continue de nier farouchement en avoir mangé. Résumons les faits exposés dans Le Canard enchaîné du 30 avril. Dans le cadre de deux affaires, la première concernant l'arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, la seconde s'intéressant à d'éventuels financements libyens de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, les juges ont perquisitionné à deux reprises au domicile de Claude Guéant. A cette occasion, ceux-ci ont découvert le versement sur son compte d'une somme rondelette de 500 000 euros et les traces de paiement de factures en liquide pour des montants importants. 

 

Concernant les 500 000 euros, l'ex-éminence grise a évoqué la revente en 2008 de deux tableaux de marine du XVIIème siècle, du peintre flamand Andries Van Eertvelt, assurant qu'il possède tous les justificatifs correspondants à cette vente. "Une transaction banale d'oeuvre d'art", conclut-il. Le problème est que la plupart des oeuvres de ce peintre est côtée autour de 40 000 euros, le plus cher ayant été vendu 168 000 euros selon les spécialistes. Curieux tout de même, non ? S'agirait-il d'une vente de tableaux permettant de blanchir de l'argent se sont interrogés certains. "Je n'ai jamais blanchi d'argent, je ne sais pas comment on fait", (non, ne rigolez pas) a répondu l'intéressé. Faut-il pour autant le croire ? Les citoyens français jugeront tout en souhaitant que la justice apporte quelques lumières sur cette vente pour le moins "curieuse". Une vente qui sent l'embrouille. 

 

A propos des sommes en liquide utilisées pour régler des factures, Claude Guéant a parlé de primes versées aux collaborateurs ministériels, soulignant qu'il s'agissait de "montants modestes". A savoir une dizaine de factures pour un montant de 20 000 à 25 000 euros. A croire que ce monsieur n'a pas du tout la même définition du mot "modeste" que beaucoup de Français dont le salaire mensuel dépasse tout juste les 1 000 euros. Et ce "Grand commis de l'Etat" - ah il est beau le commis - d'expliquer alors que ces sommes d'argent proviennent d'un régime spécifique de primes du ministère de l'Intérieur qui concernait "des milliers de personnes". Etait-ce la réalité d'un ministère de l'Intérieur dirigé alors par Nicolas Sarkozy ? Là encore, les Français jugeront, d'autant plus que ces sommes n'ont jamais été déclarées au fisc, chapeau n'est-ce pas. Quant à la justice, il lui appartient d'éclaircir toutes ces explications quelque peu "douteuses" et alambiquées. 

 

Et le pauvre préfet de la République - tu parles! - de se désoler que ces informations diffusées par la presse lui portent préjudice, "atteinte à mon honneur, me peinent, c'est déloyal", a-t-il ajouté. Et celui-ci de déplorer que le secret de l'instruction soit "de plus en plus souvent bafoué". Mais à qui la faute ? Nous citoyens français, et nous sommes nombreux, ne vous en déplaisent, déplorons que le monde politique bafoue sans vergogne les lois de la République. Ras-le-bol de la République "des copains et des coquins"! De cette République qui pue depuis trop longtemps! Il se pourrait même que vous soyez la petite goûte d'eau qui va faire déborder le vase. Comprenez que les Français ne supportent plus des individus de votre espèce ? Dites-vous la vérité ? Mentez-vous ? Sincèrement, dans le climat actuel où la République ne ressemble plus à grand chose, l'immense majorité des Français si elle devait vous juger concluerait : "coupable"! Vous ne comprenez pas ce verdict ? 

 

Le Tribun en colère

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 20:52

En effet, comment ne pas rire aux éclats au moment même où celui qui prétend présider l'UMP, après s'être attribué le poste suite à des élections pour le moins "extrêmement douteuses", vient de déclarer qu'il "allait" cesser ses fonctions d'avocat d'affaires. "Je vais les cesser maintenant parce que je considère que la situation de la France est tellement grave qu'il faut nous mobiliser", a-t-il expliqué. Observons qu'il indique "je vais les cesser" et non "je les cesse". Certes, il pourra objecter que le fait de cesser cette activité d'avocat d'affaires implique d'effectuer certaines démarches administratives qui vont prendre quelques jours, voire davantage. Cependant, les citoyens français peuvent-ils croire encore un individu qui, en 2006, dans un livre qu'il est supposé avoir écrit, déclarait qu'il arrêtait la langue de bois, alors qu'il n'a jamais cessé d'en être l'un des utilisateurs les plus remarquables ?

 

Mais là n'est pas le plus important dans l'annonce de Jean-François Copé. Après tout, un mensonge de plus ou de moins, émanant d'un politicard professionnel de cette envergure, personne ne va s'en étonner. En revanche, invoquer la gravité de la situation de la France et la nécessité de se mobiliser pour expliquer la supposée cessation de ses activités d'avocat d'affaires, là, c'est vraiment comique. Mais pour qui se prend le sieur Copé ? Le sauveur de la France ? Mais quelle suffisance! Serait-ce une grenouille de plus qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ? Et après cela on s'étonnera de voir à quel niveau est tombée la France d'aujourd'hui alors que, paradoxalement, elle abrite de véritables forces vives qui savent créer, innover, aller de l'avant, se battre (tout le contraire de Copé). Hélas, on ne peut pas en dire autant de la classe politique, de droite comme de gauche, qui, le plus souvent, confie les responsabilités à des personnes si carriéristes qu'elles en oublient de s'occuper des affaires du pays. N'est-ce pas monsieur Copé ?

 

Preuve que le "tous pourris" ne résume en rien la réalité du monde politique. Certes, il y a des personnalités toxiques dans chaque parti et ce sont hélas bien souvent celles qui occupent le devant de la scène, répondent aux médias et disposent de tous les privilèges que leur offre leur position de chef. Alors qu'attendent les autres, les seconds couteaux, ceux qui, pour la plupart, sont sans doute honnêtes et sincères, mais ne servent que de marche-pied à ceux du dessus qui les utilisent sans le moindre scrupule pour faire carrière. Vous ne les verrez quasiment jamais poser une question à l'Assemblée Nationale durant les cinq années de leur mandat ou être invités à un JT d'une grande chaîne de télévision ou à une émission de radio à une heure de grande écoute. Tous ces obscurs, ces sans-grades qui ne "brillent" que dans leur circonscription, et encore, constituent l'inévitable décor dont chaque parti politique a besoin. Ce serait à eux de se révolter, de faire le ménage dans leur propre parti et de botter le cul à des "faiseurs" comme Copé qui, de droite comme de gauche, en véritables "parasites" qu'ils sont, donnent une si mauvaise image de la politique. Mais comment voulez-vous qu'ils en arrivent là puisque ce sont bien souvent les mêmes "grands chefs" qui leur ont permis d'entrer en politique ?

 

Difficile dans ces conditions d'espérer le moindre changement et d'assister enfin à cette très hypothétique moralisation de la vie politique française dont tous parlent tant ... depuis si longtemps. Pour autant, sommes-nous condamnés, nous les citoyens, auxquels on daigne demander leur avis tous les cinq ans, à continuer à supporter ad vitam aeternam cette insupportable petite caste politique ? Demandons-nous pour commencer si nous ne la méritons pas ? Car que faisons nous, concrètement, pour nous en libérer ? Après chaque élection, c'est toujours le même scénario. Nous pestons, nous gueulons .... et puis quoi ? Ne pourrait-on pas commencer par nous poser la question de la légitimité de tous ces "faiseurs" qui nous confisquent le pouvoir ? Tous autant qu'ils sont invoquent le suffrage universel. Ah il a bon dos ce suffrage universel! Mais quand on voit la façon dont on le manipule pour, en fin de compte, lui faire dire ce que l'on veut, on en vient à se demander si cette soi-disant légitimité électorale dans laquelle se drapent nombre d'élus n'est pas uniquement un leurre, un de plus, histoire de préserver le système. Ayons au moins l'honnêteté de nous poser ces questions, simples, mais dont les réponses pourraient être lourdes de conséquences en cette période de ras-le-bol généralisé. 

 

Le Tribun en colère

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 12:00

Et voilà qu'en pleine crise économique grave, on propose aux Français de jouer à nouveau pour la énième fois au traditionnel "savaient ou savaient pas", ou plutôt d'assister à cette nouvelle partie. La règle est simple. D'un côté les socialistes, du moins les "chefs" et non la masse des adhérents qui, eux, font office de décor populaire et sont les "petites mains" si utiles et indispensables pour le fonctionnement de cette grosse machine que constitue un parti politique. De l'autre, l'opposition, et principalement l'UMP avec ses "ténors" comme on dit. Et pendant que les uns vont affirmer haut et fort que François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne savaient rien à propos du fameux compte en Suisse de Cahuzac, les autres ne cesseront de supposer le contraire, allant même jusqu'à demander la démission du gouvernement. Et les Français dans tout cela ? Ils devront se contenter des miettes que les médias voudront bien leur "jeter" à l'occasion des JT et des flashs infos. En un mot : ils continueront d'être pris pour des cons. Mais cela ne dure-t-il pas depuis de nombreuses décennies ? En fait, nous citoyens français ne serions-nous que des cons par tradition ? Réfléchissez-y en votre âme et conscience. 

 

Car ce qu'on appelle l'affaire Cahuzac n'est en réalité qu'une "banale" fraude fiscale dans ce milieu qu'est celui des nantis. En effet, cet homme politique, ex-ministre du budget, possèderait 600 000 euros sur un compte à l'étranger. Or en France, le montant de la fraude fiscale serait estimée entre 60 et 80 milliards d'euros. Ce qui signifie que des Cahuzac, il y en a beaucoup, du moins à l'intérieur de ce petit monde des nantis, nantis parmi lesquels nombreux sont ceux qui sont "installés à vie" dans la politique. Alors certes, Cahuzac est une fripouille de plus, comme la politique sait en déféquer année après année, une fripouille qui "puait" le fric avant même d'arriver à Bercy, avec l'image d'un cardiologue fondateur d'une clinique de chirurgie esthétique, qui plus est "flirtant" avec les laboratoires pharmaceutiques. Mais ne pouvait-on pas, dès l'émergence de cette affaire, avant d'en arriver au "choc" d'hier, réaliser en laboratoire une analyse du spectre de la voix figurant sur l'enregistrement évoquant l'existence d'un compte en Suisse afin de comparer ce spectre à celui de la voix de Jérôme Cahuzac  (comme cela a été fait par la suite) ? Cela aurait évité ces mois de tergiversations durant lesquels l'équipe de Médiapart et Edwy Plenel, auxquels il faut rendre hommage pour leur professionnalisme, ont été tant critiqués par l'ensemble de la classe politique et si peu suivis par le reste des médias. 

 

La fripouille sera donc jugée, un jour peut être. Souvenons-nous en effet que les exemples ne manquent pas d'hommes politiques ayant commis des faits condamnables et qui, pourtant, sont passés au travers des mailles du filet de la justice, voire n'ont pas effectué leur peine de prison ferme en raison de leur grand âge ... quelle rigolade! Mais au-delà de cette lamantable affaire, une de plus, ne devrions-nous pas, nous citoyens français, nous poser la question de savoir pourquoi acceptons-nous d'être dirigés par des hommes et des femmes politiques qui, pour l'essentiel d'entre eux, sont des nantis ? Comment pouvons-nous encore accepter par exemple qu'un député très médiatique, accessoirement maire d'une ville moyenne, devenu entre temps président de son parti politique - là encore dans des conditions douteuses - tire l'essentiel de ses revenus "bien gras" de sa profession d'avocat d'affaires ? De plus en plus nombreux sont les citoyens à protester dans ce pays. Mais ne serait-il pas grand temps de procéder à un grand nettoyage républicain ? François Hollande, dans son intervention télévisée rapide de ce jour, a parlé d'outrage à la République à propos de l'affaire Cahuzac. Mais qu'attend-t-il pour "nettoyer" cette soi disant maison du peuple qu'est l'Assemblée Nationale ? A commencer par en interdire l'accès à tous ces nantis dont certains revenus ne sentent pas la rose. Chiche!

 

Le Tribun en colère

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 19:12

On connaissait déjà le boudin poêlé aux pommes, le boudin grillé, évidemment le boudin créole, qui se prépare le jour même de la fête de Noël, mais aussi le boudin Saint-Romain, à la crème et au calvados, garni au coeur d'un morceau de lard. Depuis dimanche après-midi, il existe le "boudin gazé façon Champs Elysées", une nouvelle recette exécutée, avec quel brio, par un groupe de CRS apparemment pris d'une soudaine envie de jouer les grands chefs de cuisine en pleine avenue. Et pour réussir cet exploit - le mot n'est pas trop fort - en ce dimanche de promenade pour 1,4 millions de manifestants, sur 66 millions d'habitants que compte la France, ne l'oublions pas tout de même, ce qui remet les chiffres (même s'ils sont "légèrement" gonflés) à leur vraie place, ces hommes casqués, n'écoutant que leur courage, qu'il faut saluer à sa juste valeur, ont dû réussir à maîtriser un boudin hystérisé par une trop grande et trop longue consommation quotidienne d'eau bénite. Eh oui, encore et toujours la religion, ce qui est assez navrant dans un pays qui revendique haut et fort sa laïcité. 

 

Si les puristes de l'art culinaire jugeront la recette d'une grande originalité - il fallait en effet oser vouloir "parfumer" ce boudin directement à la lacrymo - ils n'en feront pas de même en ce qui concerne le dressage, qui n'a pas été à la hauteur, certains étant alllés jusqu'à le juger grotesque. Les photos qui en ont été faites montrent en effet un boudin avachi, à l'aspect peu encourageant, comme si sa date de péremption était déjà largement dépassée. Quelle inconscience de la part des responsables des journaux de 20 h 00 d'oser servir un pareil "plat frelaté", puant le rance et l'arnaque, à un public vivant ses dernières heures de repos avant son retour au travail dès lundi matin. C'était insoutenable, d'autant plus que de jeunes enfants étaient encore devant les écrans à cette heure. Ainsi, alors qu'il suscitait chez beaucoup les plus grands espoirs, ce "boudin gazé façon Champs-Elysées" s'est avéré n'être finalement qu'une saucisse de plus, qui plus est finissante et sans la moindre saveur. Quel gâchis! 


Le Tribun en colère

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 16:33

Le grand naturaliste et biologiste qu'était Jean Rostand, le fils d'Edmond, l'inoubliable auteur de Cyrano de Bergerac, avait semble-t-il déjà réfléchi à la question il y a plus d'une soixantaine d'années. Il y avait même répondu en écrivant cette pensée qui n'a pas pris une ride : "Nous serons aussi étonnés, plus tard, d'avoir eu des politiciens pour maîtres que nous le sommes aujourd'hui d'avoir eu des barbiers pour chirurgiens". Le titre de cet article n'est donc pas aussi saugrenu qu'il n'y paraît. Il y a quelques jours, le sociologue et philosophe Edgar Morin, proposait une tribune dans Le Monde qui commençait ainsi : "Hélas, nos dirigeants semblent totalement dépassés : ils sont incapables aujourd'hui de proposer un diagnostic juste de la situation et incapables, du coup, d'apporter des solutions concrètes, à la hauteur des enjeux". Ce constat, dressé par un homme qui durant toute sa vie d'universitaire a toujours clairement affiché son positionnement à gauche, ne rejoint-il pas plus ou moins la sentence de Jean Rostand ? A savoir, dans un langage plus trivial : mais à quoi peuvent-ils bien servir ces hommes et ces femmes politiques "dépassés", "incapables" et, apparemment, uniquement au service de leurs propres intérêts ?

 

Edgar Morin, dont on peut par ailleurs critiquer, comme certains le font, parfois sévèrement, le verbiage complexe qui, au-delà des flots de mots censés illustrer des concepts "en veux-tu, en voilà", n'a jamais débouché sur du concret - n'est-ce pas après tout ce que nous attendons tous, du concret ? - ajoute dans sa tribune : "Tout notre passé, même récent, fourmille d'erreurs et d'illusions, l'illusion d'un progrès indéfini de la société industrielle, l'illusion de l'impossibilité de nouvelles crises économiques, l'illusion soviétique et maoïste, et aujourd'hui règne encore l'illusion d'une sortie de la crise par l'économie néolibérale, qui pourtant à produit cette crise. Règne aussi l'illusion que la seule alternative se trouve entre deux erreurs, l'erreur que la rigueur est remède à la crise, l'erreur que la croissance est remède à la rigueur". Le mot "illusion" évoque aussitôt celui d'illusionniste. Les hommes et les femmes politiques ne seraient-il, pour la plupart, que des illusionnistes dont l'unique mission est de calmer nos envies légitimes à coups de promesses jamais tenues pour l'immense majorité d'entre elles ? Dans ce cas, quelle est en effet leur utilité pour la majorité d'entre nous ? 

 

Il est intéressant de noter que tous parlent néanmoins de changement, de nécessité de ce changement. Prenez l'Education Nationale. Cela fait des décennies que des réformes se succèdent avec, justement, pour objectif, de changer l'enseignement. Cela dit, dans la pratique, des réformes balbutiantes, n'ayant même pas eu le temps de faire leurs preuves, sont balayées par de nouvelles réformes, tout aussi balbutiantes, qui, elles-mêmes, ne tarderont pas à passer à la trappe. L'art de distiller subtilement une atmosphère de changement, de faire croire qu'il se passe vraiment quelque chose, alors que dans la réalité rien ne change, du moins pour l'essentiel. On pourrait également parler de cette grande tarte à la crème qu'a été l'autonomie des universités, une réforme qui a conduit à l'émergence d'un "immense bordel", dont se félicite pourtant Valérie Pécresse, piètre ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche sous Sarkozy. Comme souvent en démocratie, on parle, on parle beaucoup, de changement. Ne nous a-t-on pas assuré en 2012 que "le changement, c'est maintenant". Ils y travaillent nos hommes et nos femmes politiques et nous rassurent quotidiennement en nous affirmant qu'il arrive ce changement. Y'en a même qui nous disent qu'ils l'ont vu. Merde, illusionnistes mais aussi médium!

 

Le vrai changement ne devrait-il pas consister à rebâtir une société qui se fissure de partout, prend l'eau et laisse échapper une odeur pour le moins désagréable ? Ah oui, il s'agit là sans nul doute d'un projet titanesque, utopique diront certains. Mais à quoi aurait servi d'écoper à la louche sur le Titanic ? Or c'est ce que se contente de faire le personnel politique, qu'il soit de droite ou de gauche, tout en regardant fébrilement vers l'horizon si Dame Croissance ne va pas revenir un jour dans l'Hexagone. N'est-ce pas cela la véritable utopie, de continuer à appliquer une pommade là où les métastases sont déjà si nombreuses ? Alors que nos hommes et nos femmes politiques arrêtent de parler de changement et se mettent à y réfléchir sérieusement. Mais pourquoi s'y refusent-ils ? Sans doute parce que ce type de réfléxion les mènerait inévitablement à remettre en cause leur propre utilité. C'est là que se situe le noeud du problème. On ne cesse de nous parler d'un nouveau monde en émergence, mais on nous propose d'y entrer et d'y participer avec de vieux concepts et schémas poussiéreux basés en particulier sur la croyance en une croissance éternelle, sachant pertinemment que notre planète ne pourra jamais nourrir décemment 9 milliards d'hommes à l'horizon 2050 avec nos modes de consommation actuels. Il est donc urgent de réfléchir à d'autres schémas pour l'avenir, schémas dans lesquels nos hommes et nos femmes politiques n'auront plus le rôle et les privilèges dont ils bénéficient aujourd'hui. Ne les entendez vous pas, avec beaucoup d'autres, crier aussitôt à l'utopie, évidemment! Et nous, souhaitons-nous vraiment le changement, qui engage notre avenir, ou le replâtrage habituel qui nous rapproche un peu plus de l'effondrement ? 

 

Le Tribun en colère

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 12:19

Bon, le truc est un non événement. Figurez-vous que la nouvelle mouture du site Internet de l'Elysée, Elysée.com, lancée en décembre dernier, ne comporte plus aucun des discours "inoubliables" - tu parles! - ou des photos de Nicolas Sarkozy. Waouh! Mais cela intéresse qui ? Le sidérurgiste de Florange qui poursuit sa lutte légitime ? Le paysan français qui voit s'accélérer la disparition de son noble métier ? Les nombreux Français, de plus en plus exploités pour des salaires qui leur permettent tout juste de survivre ? Non, évidemment! Ce non événement ne peut donc intéresser qu'un type qui n'a pas grand chose à foutre en ce moment après s'être fait botter le cul aux dernières élections législatives, Frédéric Lefebvre. 

 

Cet ex-toutou de Sarkozy, a qui l'on a donné un os à ronger durant presque dix-huit mois avec le trop fameux "Secrétariat d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions libérales et de la Consommation, auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie" - encore un peu et il descendait les poubelles et faisait le ménage chez son maître - qui fut un temps député, à la faveur d'une suppléance, et porte-parole de l'UMP - et quel porte-parole! - ne pèse pas vraiment lourd, même au sein de l'UMP. Difficile dans ces conditions pour cet homme politique, toujours tatoué UMP mais désormais sans collier, personne ne voulant vraiment l'adopter, de pouvoir prendre la parole dans les médias. 

 

Certes, pour les journalistes toujours avides de rendre compte des conneries des autres à défaut de parler des leurs, Frédéric Lefebvre était et reste un "bon client" comme ils disent. Rappelons en effet que ce type dont le regard ne trompe pas - on perçoit en effet rapidement que l'intelligence n'est pas son fort, un peu comme son collègue de Nice, le trop fameux Christian Estrosi, inoubliable ministre de l'Industrie - ceux qui rient n'ont pas de coeur - relit chaque soir un peu de "Zadig & Voltaire", raison pour laquelle quand il (ou son nègre ?) écrit un livre, assurément une oeuvre majeure pour ce besogneux de la politique, intitulé Le mieux est l'ami du bien, publié par le Cherche Midi en 2011, on y trouve des paragraphes entiers issus de Wikipédia. 

 

Voué à terminer dans les poubelles de l'histoire politique, l'anecdotique et non la Grande Histoire, de la France, Frédéric Lefebvre cherche néanmoins à exister, pour ne pas dire survivre, dans ce bouillon de culture. Aussi quand il a découvert que les traces du précédent Président de la République, son "Président à lui" qu'il a littéralement déifié - normal puisqu'il lui doit ses quelques petits instants de gloire comme député de rechange et secrétaire d'Etat - avaient été supprimées du nouveau site Internet de l'Elysée, son sang n'a fait qu'un tour! Et là, il a utilisé l'arme favorite de ceux qui ne savent pas écrire mais ne cessent de pisser des messages contenant un maximum de 140 caractères. Un format parfaitement adapté à ses capacités cérébrales et à celles des Morano et autres guignols de la politique. 

 

Et pour le coup, il n'y est pas allé de main morte le bougre! Ah mais, c'est que le Frédéric, il n'a pas peur d'être ridicule! C'est même sa principale qualité. Aussi n'a-t-il pas hésité à parler d'une "forme de lobotomie de la France". Faire disparaître les discours et les photos de Nicolas Sarkozy de la nouvelle mouture du site Internet de l'Elysée conduirait donc, selon Frédéric Lefebvre, a lobotomiser la France! Sait-il seulement ce qui signifie le mot "lobotomie" ce fin lecteur de Zadig & Voltaire ? C'est assez triste d'en arriver là, de chier une merde sur Twitter juste pour essayer d'exister et de surnager dans ce marais puant auquel ressemble aujourd'hui le milieu politique. Mais alors ne nous étonnons pas que ce milieu attire des gens aussi médiocres qui ont l'audace de vouloir gérer la France ou du moins de participer à sa gestion. 


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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 15:57

Comment voulez-vous que les Français n'aient pas l'envie de dégueuler sur toute cette classe politique à l'odeur nauséabonde, cette faune qui empuantit notre quotidien depuis des lustres mais que nous acceptons sans rien dire alors qu'elle bouffe pourtant, et pas qu'un peu, à nos frais. Mais tous autant qu'ils sont, ils auraient bien tort de se gêner puisque beaucoup de citoyens continuent malgré tout de voter, croyant stupidement que le miracle finira par sortir des urnes, sans rien faire. Ah que c'est beau la démocratie! Ainsi, cela fait maintenant trois semaines que ces deux rigolos que sont Jean-François Copé - champion incontesté parmi les "faiseurs"- et François Fillon, se battent pour savoir qui des deux a été élu "démocratiquement" président de l'UMP. Le degré zéro de la politique semble avoir été atteint. Durant les premiers jours, ça a occupé évidemment les journaleux et les petits analystes sans talent de BFMTV, la seule télévision au monde qui serait capable de vous "chier" 15 heures de direct sur un chien qui a mordu une vieille dame avec l'inévitable présentatrice hystérique criant "priorité au direct".

 

Mais depuis, plus grand monde ne s'intéresse vraiment à ce psychodrame qui a quand même permis à Morano de refaire surface, alors qu'elle n'est plus rien, depuis qu'elle a été sortie aux dernières élections législatives, si ce n'est un pitoyable porte-flingue du fumiste en chef Copé. Oh la la, mais quel attelage! Remarquez, c'est comme dans les révolutions, il faut de la "viande" pour les barricades, de la viande qui ne réfléchit pas mais s'enflamme au premier coup de sifflet du chef. Eh bien avec Morano, c'est la même chose. Un coup du sifflet du maître et le roquet se met à mordre, toujours sans réfléchir. Pauvre femme! Louis Aragon n'aurait jamais prétendu que "La Femme est l'avenir de l'homme", s'il avait connu Morano. Certes, il faut bien qu'elle bouffe mais comme on regrette que l'époque ne soit plus à l'exil forcé. Cela aurait au moins permis de jeter la Morano sur un îlot perdu du Pacifique. Oui, je sais, c'est vâche pour l'écosystème de cet îlot. Mais bon, y'a Hulot, le tout nouveau Envoyé Spécial du Président, pour veiller au grain. Et avec Morano sur son îlot, ce serait à n'en pas douter une grandiose "séquence émotion" (à prononcer avec masque et tuba). Décidément, le monde est fou!!!

 

Donc après trois semaines de psychodrame et de discussions qui s'éternisent entre les deux rigolos du moment, personne ne sait encore qui est président de ce truc qu'est l'UMP. Mais après tout, cette grotesque comédie est-elle si étonnante ? Ne fallait-il pas s'y attendre quand on sait que l''UMP est le rejeton d'une famille au passé trouble ? Souvenez-vous, le RPR de Jacques Chirac et l'UDR et l'UNR du temps du Général de Gaulle. Il est vrai qu'à l'époque, ces partis n'avait qu'une idée très approximative de la démocratie. Pas vraiment besoin alors de procéder à des élections pour élire le président du parti. Le chef s'autoproclamait et sa garde rapprochée faisait taire ceux qui auraient osé émettre la moindre critique. Ah c'était le bon temps!!! Celui du SAC (Service d'Action Civique) qui faisait le ménage, quand il le fallait et qui, au besoin, en dispersait certains aux quatre coins, "façon puzzle" aurait ajouté Michel Audiard. C'était aussi l'époque où l'on parvenait à se suicider en se noyant dans quelques dizaines de centimètres d'eau comme le ministre Robert Boulin. 

 

Mais au-delà de ces quelques morts pour le moins "troubles", et dont les derniers témoins encore en vie, qui hélas ont perdu miraculeusement la mémoire, pourraient sans doute éclairer notre lanterne, il n'y avait aucun problème pour élire le président du parti, tout se réglant dans l'arrière boutique, à l'abri des regards de la presse. Certes les Français les plus perspicaces se doutaient bien que cela ne devait pas sentir très bon par moment au sein de ces partis, qu'il devait s'y passer des choses pas très belles et même parfois franchement glauques. Mais des Pasqua et compagnie veillaient à ce que la "famille" reste unie. C'étaient un peu comme dans ces familles où l'oncle Albert a violé sa nièce, l'enfant né de ce crime se retrouvant alors élevé par des parents dont il ne partage aucun gène. On ne dit rien, on s'embrasse, on sourit, l'important étant de ne jamais révéler les secrets de famille. Les avez-vous entendu les Morano, Copé, Fillon, Pécresse ... utiliser le mot famille à longeur de temps lorsqu'il évoque le parti, au point de finir par salir ce si beau mot ? Le pire est de penser qu'en face, au parti socialiste, ce n'est guère mieux. Le passé est également très lourd dans cette autre "famille" où finalement tous les membres importants ne font que se supporter. Ne serait-il pas urgent de se poser la seule question qui vaille : mais à quoi peuvent bien servir les politiques ? Imaginons notre avenir autrement. Ce n'est pas utopique mais juste une nécessité. 


Le Tribun en colère

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 18:08

Un vrai gouvernement, digne de ce nom, et non ce "truc" que forme l'attelage grotesque Hollande-Ayrault, aurait formé au plus vite un Comité de salut public à l'image de celui qui fut mis en place par la Convention au printemps 1793. Certes, la République française ne semble pas aujourd'hui être menacée comme elle l'était il y a plus de deux siècles. L'invasion d'alors n'est plus à l'ordre du jour, c'est certain. Mais des menaces, bien plus subtiles et perverses, ne subsistent-elles pas. Ne sommes-nous pas en pleine guerre économique ? Une "drôle" de guerre qui ne dit pas vraiment son nom, mais décime tout autant que la vraie, celle qui fait des morts, des vrais, avec corps mutilés et sang à volonté. Elle, l'économique, elle tue à petit feu, mais n'en est pas moins dramatique et ébranle le pays jusque dans ses fondations. Aussi serait-il peut être temps de réagir afin de retrouver un peu de cette dignité qui s'en est allée depuis bien longtemps. 

 

La France et les Français sont donc en guerre, n'en déplaise à ceux qui voudraient faire croire que, certes la période est difficile - pas pour tout le monde, n'est-ce pas les "affameurs" - mais qu'il ne s'agit que d'un mauvais moment à passer, tu parles! D'autant plus que ce soi-disant moment, ce sont toujours les mêmes qui doivent le franchir, dans le dénuement et l'angoisse du lendemain, l'avenir ne faisant plus partie de leur vocabulaire. Ce ne peut être qu'un mauvais moment à passer en effet puisque la croissance va revenir. Les deux nigauds que sont Hollande et Ayrault en sont convaincus. N'est-ce pas la période qui les encourage ? Après tout, libre à chacun de continuer à croire au Père Noël. Le plus triste est qu'ils n'ont que cela dans leur trousse à outils, la croissance. Putain! Et dire qu'ils ont fait tant d'études pour en arriver là : attendre fébrilement que Dame croissance accepte de s'intéresser quelque peu à la France et à ses partenaires européens. 

 

Mais si nous sommes en guerre, comme on nous l'affirme depuis déjà longtemps, l'unique solution consiste-t-elle à attendre le retour de la croissance ? N'y a-t-il pas d'autres mesures à prendre dans l'urgence ? Et si guerre il y a en effet, il doit bien exister des ennemis cachés quelque part ? Lakshmi Mittal, soi disant sixième fortune mondiale, n'en ferait-il pas partie ? Le comportement de ce menteur patenté qui semble ne jamais tenir ses promesses et dont les agissements sont plus que douteux à l'égard du site de Florange, n'en est-il pas une preuve flagrante ? Lakshmi Mittal ennemi de la France et des Français ? Mais alors, comment se fait-il que ce type, que l'on a laissé faire main basse sur le groupe Arcelor à la suite d'une bataille boursière dont les relents nauséabonds empuantissent encore l'atmosphère, soit reçu à l'Elysée ? D'autant plus que ce groupe indien était alors déjà très endetté et peu performant. C'est curieux, non ? François Hollande est-il donc à ce point masochiste qu'il aime servir de "caniche" à cet industriel sans foi ni loi dont le groupe croule toujours sous les dettes même si lui se met de l'argent plein les poches ? 

 

Nous sommes donc en situation de guerre et Lakshmi Mittal apparaît comme l'un des plus dangereux ennemis de la France à ce jour, n'en déplaise à la pitotable Laurence Parisot qui semble faire cause commune avec l'ennemi. Mais cela, ce n'est pas nouveau. Dans ces conditions, il est indispensable que chaque Français qui a encore un peu de dignité soutienne les sidérurgistes de Florange qui s'apprêtent à occuper les hauts fourneaux. Et si François Hollande avait encore un peu de dignité, mais en a-t-il eu un jour, non seulement il nationaliserait aussitôt ArcelorMittal, sans verser la moindre indemnités à Lakshmi Mittal et ses sbires actionnaires, mais ferait savoir à ce type "toxique" qu'il est désormais persona non grata sur le sol français. Vous trouvez cela violent ? Mais ne sommes-nous pas en guerre ? C'est donc de chefs de guerre dont nous avons besoin, des hommes qui savent prendre des mesures à la hauteur des enjeux, et non d'un petit énarque de la promotion Voltaire - qu'en aurait pensé Voltaire de ce petit énarque - et de son fidèle maire de Nantes.

 

Le tribun en colère 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 20:50

"Nous allons être le premier parti de France zéro papier", a déclaré Jean-Louis Borloo, dimanche dernier, dans le journal de France 2, évoquant alors l'Union des Démocrates et Indépendants, l'UDI, le dernier joujou de ce bateleur de la politique. Des phrases de ce type, comportant une "accroche tendance", en l'occurrence "zéro papier" qui fleure bon le développement durable, mais globalement ne veulent pas dire grand chose, Jean-Louis Borloo en a des tonnes dans ses cartons. C'est l'archétype de celui qui n'a rien à dire mais qui le dit si bien, avec juste ce qu'il faut pour "allumer la mèche" et provoquer l'enthousiasme chez certaines personnes qui, comme beaucoup d'entre nous, ne l'écoutent que d'une oreille distraite, vautrées dans leur canapé à siroter une boisson. Alors voilà, l'UDI, fondé le 18 septembre dernier et qui n'est qu'un "truc à recycler du vieux", du "déjà obsolète", du "franchement caduc", une sorte de salmigondis dans lequel il y autant d'idées neuves qu'il y a de pièces d'origines dans ces vieilles américaines des années 50 qui roulent toujours à Cuba, va être "le premier parti de France zéro papier". Avec une phrase-slogan de cette nature, faudra pas s'étonner si l'électeur préfère rester chez lui. 

 

La méthode Borloo est simple : jeter son enthousiasme à la face de ceux qui l'écoutent encore et leur faire croire qu'avec de l'enthousiasme, et quelques idées grapiller de-ci de-là, on peut réussir à soulever des montagnes. Il est vrai que la première fois, on peut se laisser prendre par le discours bien huilé de cet ancien avocat d'affaires qui fait penser à celui d'un autre bateleur du même type, Bernard Tapie. Pas étonnant si ces deux hommes ont fait un bout de chemin ensemble dans le monde des affaires, à l'époque où ces "inconnus" rachetaient des entreprises pour une poignée de fric. Alors certes, ces zélateurs vous diront qu'il a fait des "miracles" à Valenciennes, la ville dont il a été maire de mars 1989 à mai 2002. On vous ressortira pour la énième fois l'installation de l'usine Toyota en 1997. Ses détracteurs vous rappelleront qu'il fut aussi l'homme des "maisons à 100 000 euros". En 2005, alors ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, il annoncera fièrement, et là encore avec quel enthousiasme, vouloir produire entre 20 000 et 30 000 maisons de ce type par an. Cinq ans plus tard, seules 600 de ces maisons avaient été construites, mais pour un coût final plus élevé de 30 à 50%. Une belle idée, mais rien derrière, si ce n'est beaucoup de bruit et de paraître. 

 

Jean-Louis Borloo, c'est un peu tout cela. Parler beaucoup, susciter de l'enthousiasme autour de soi-disant nouvelles idées, qui ne sont en fait que des produits recyclés - on reconnaît bien sa fibre écologique - bousculer gentiment ses détracteurs, se moquer avec subtilité de ceux qui tentent de montrer le côté un peu "prestidigitateur" du personnage. Nul doute que le vent brassé par cet homme fait de lui l'un des plus grands écologistes de France. Greffer lui des pales et il vous alimentera l'hexagone en énergie. "On va vous les décrocher vos milliards", lâcha-t-il un jour, toujours avec cet enthousiasme presque béat, à une représentante d'une association écologiste, comme pour mieux lui boucler le bec. C'était juste avant le sommet de Copenhague en décembre 2009, dont on sait qu'il fut un cuisant échec. Mais Borloo surfait déjà sur de nouvelles idées. Pas qu'un peu opportuniste le type, mais cela fonctionne. Fallait voir cela, en juin 2006, lors de l'inauguration du tramway de Valenciennes, quand la rame s'arrêta près d'un quartier défavorisé de la ville. Tous criaient : "Jean-Louis, Jean-Louis". Celui-ci alla les saluer, se mêla à eux. Encore un peu, et il allait rester dîner. Puis il repartit sous les acclamations de ces gens délaissés de tous, presque oubliés. C'est aussi cela la force de Borloo, vous faire croire, ne serait-ce qu'un instant, qu'il partage votre quotidien, y compris quand il s'agit des personnes les plus délaissées. Alors un parti "zéro papier", pourquoi pas ? Peut-être que ce "magicien" de la parole peut encore convaincre quelques Français souffrant de troubles de la mémoire. Qu'il se rassure, le ridicule ne tue pas. 

 

Le Tribun en colère

 

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