Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 15:17

Créer un salaire maximum en France, en parallèle du salaire minimum, le premier correspondant à environ 20 fois le montant du second, soit une vingtaine de milliers d'euros mensuels, en voilà une bonne idée, une idée juste et saine. Une idée évoquée par certains depuis plusieurs années et qui semble faire son chemin. Encore un peu et ce sera le consensus autour de cette proposition, y compris, mais nous n'en sommes pas à un paradoxe près, chez ceux dont les revenus dépassent très largement cet hypothétique salaire maximum. Même le président de la République semble s'intéresser à cette proposition. Incroyable, non ? Cet épiphénomène médiatique n'est-il donc en fait qu'une sorte de mirage passager permettant de calmer la colère qui couve dans la population française confrontée de plus en plus à un quotidien qui ne cesse de se dégrader ? 

 

Que pensez notamment de ces multi-salariés, comme on en trouve beaucoup dans les médias, ou de ces hommes politiques, à revenus multiples, dont les revenus annuels dépassent très largement les 20 000 euros mensuels ? Car si le salaire "officiel" d'un député ou d'un sénateur est très inférieur à ce montant, certains de ces "messieurs" bénéficient d'autres "rentrées financières" en tant que consultant ou conseiller, en particulier dans des cabinets d'avocats. Qu'en sera-t-il alors de ces soi-disant "cas" qui, dans la réalité, ne sont pas si rares ? De même, qu'adviendra-t-il de ces "journalistes" qui écrivent dans plusieurs journaux et magazines, animent plusieurs émissions de télévision sur différentes chaînes de télévision et stations de radios, et s'autorisent parfois quelques "ménages" de luxe (animation de convention) pour tel ou tel grand groupe industriel ?

 

Il est certain qu'en promulguant ainsi un salaire maximum, beaucoup de secteurs s'en trouveraient bouleversés, mais de façon positive. Par exemple, à la télévision ou à la radios cela éviterait de voir en permanence les mêmes présentateurs vedettes qui nous servent toujours la même soupe depuis des années, y compris durant l'été, sous une autre forme, n'autorisant même pas le téléspectateur éreinté par dix mois de conneries à souffler ne serait-ce que durant deux tout petits mois. A croire que ces messieurs ont "rapté" définitivement télévision et radio à l'image de ces présidents africains "élus" à vie. Leur talent est-il si grand ? Au regard de ce qu'ils produisent depuis des années, il est permis d'en douter. Le salaire maximum, outre de réduire une injustice flagrante, serait donc sans doute aussi une solution pour renouveler les effectifs dans certains secteurs et faire souffler sur ces derniers qui ronronnent depuis trop longtemps un grand vent de créativité. Reste à savoir si tous ceux qui, aujourd'hui, se disent favorables à la mise en oeuvre de ce salaire maximum sont sincères. Rien n'est moins sûr.

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 20:33

Certes le train de vie des sénateurs n'a rien à voir avec celui des patrons des entreprises du CAC 40. Pour autant, ces locataires du Sénat se situent dans les 10% des salariés français qui gagnent au-delà de 4 000 euros bruts par mois, puisque leur rémunération brute mensuelle est de 7 100 euros à laquelle il faut ajouter une Indemnité Représentative de Frais de Mandat (IRFM) dont le montant est de 6 240 euros par mois. Enfin, une allocation pour la rémunération de collaborateurs qui s'élève à 7 548 euros mensuels leur est également versée. Nous n'allons donc pas les plaindre même si certains d'entre eux - mais pas tous loin s'en faut - travaillent beaucoup ... mais après tout comme de nombreux citoyens français qui, eux, ne bénéficient pas de tous ces avantages, pour ne pas dire privilèges. 

 

Qu'une majorité de ces messieurs décide de s'octroyer une prime d'un montant de 3 531,61 euros correspondant à un "rattrapage exceptionnel sur l'IRFM", fait évidemment grincer des dents, y compris, reconnaissons-le et rendons leur hommage, du côté de certains sénateurs. Aussi cette prime pourrait-elle être annulée. Mais ce qui est le plus révoltant est que ce type de décision indécente qui consiste à s'octroyer des avantages perdure. Et pourtant, ces pratiques ont été dénoncées à de multiples reprises, et pas seulement au Sénat. Mais le monde politique n'est-il pas coutumier du fait ? Comment ne pas rappeler ces missions grassement rémunérées qui sont confiées à d'anciens ministres, le plus souvent pour rédiger des rapports sur des sujets dont il est permis de contester l'utilité ou siéger dans des "machins de réflexion" qui ne sont en fait que de bonnes planques, là encore pour d'ex-ministres qui n'ont pas forcément envie de retrouver leur activité d'antan. 

 

Comment s'étonner ensuite que les citoyens croient encore à quelque chose dans cette république des copains et des coquins qui semble ne fonctionner qu'à coups de "magouilles légales". Parce que dans tout cela, il n'y a rien d'illégale, non, mais les citoyens français dans leur grande majorité n'y perçoivent, avec raison, que de l'injustice, une injustice que nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus supporter du tout. Plus de 50% des Français ne partent pas en vacances, pas même un jour, tout simplement parce qu'ils n'ont pas l'argent nécessaire. Alors que croyez vous qu'ils pensent messieurs les sénateurs quand ils voient les "coqs en pâte" que vous êtes s'octroyer "un petit supplément" qui correspond à plus de trois mois du salaire minimum mensuel ? Sincèrement, si leur colère qu'ils tentent depuis bien longtemps de ne pas montrer venait un jour à les conduire à vous casser la gueule, il ne faudrait pas vous en étonner. C'est même étonnant qu'ils ne l'aient pas déjà fait. 

 

L'heure est aux économies, parfois drastiques, semble-t-il. Les caisses de la France sont vides, la dette est abyssale. Dans ce contexte, nombreuses sont les associations utiles qui voient aujourd'hui leurs subventions s'effondrer, voire carrément disparaître. Derrière tout cela, il y a des hommes et des femmes qui "mettent leurs tripes sur la table", que ce soit dans le domaine social ou de la culture, des gens qui y croient encore malgré toutes les couleuvres que les politiques leur on fait avaler depuis des décennies. Et vous, la seule idée que vous ayez à cet instant précis est de vous octroyer "une prime de rattrapage", mais de rattrapage de quoi ? Décidément, vous êtes grotesques. Ne vous étonnez pas ensuite de passer pour d'indécents rigolos au yeux de nombreux Français qui se demandent encore à quoi vous pouvez bien servir ... si ce n'est à jouir de privilèges. 

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 11:54

C'est fait! Les médias en émoi depuis des semaines, si ce n'est plus, sont soulagés. Comme prévu, Nicolas Hulot a annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2012. Grande admiratrice de l'animateur d'Ushuaïa, qui l'a fait rêver tant de fois en lui apportant la planète et ses merveilles, chez elle, via son écran télé, elle qui n'a quasiment jamais quitté la France, la concierge du Tribun est aussi en émoi. Elevée à coups de "séquences émotion" comme des millions de Français, cette brave femme est en effet persuadée que Nicolas Hulot est l'homme providentiel. "Lui sait, il a des solutions", affirme-t-elle. Et n'essayez surtout pas de l'en dissuader. Ce serait un peu comme si vous attendiez d'un croyant qu'il émette le moindre doute quant à l'existence de son dieu. Peine perdue, le mal est fait. Hulot, c'est l'Ecologiste par excellence!

 

Comme elle sait si bien le faire, la télévision lui a forgé en effet une image spécifique, durant de nombreuses années au cours de son émission Ushuaïa. L'image d'un animateur-voyageur, sympathique, courageux, n'hésitant pas le plus souvent à s'investir physiquement, pour nous montrer Dame Nature comme nous ne l'avions jamais vu. Donnant autant de sa personne pour nous faire vivre tant d'émotions et découvrir l'étonnante petite planète bleue à la surface de laquelle nous vivons, Nicolas Hulot ne peut être qu'un type foncièrement bon. Aussi la concierge du Tribun n'en démord pas, persuadée qu'elle est que l'animateur-voyageur est le plus grand écologiste français, alors qu'elle n'a du mot écologie qu'une définition extrêmement partielle.

 

Ce capital sympathie que Nicolas Hulot a acquis au fil des années en fait aujourd'hui une sorte d'icône que certains verraient bien occuper un jour, et pourquoi pas dès 2012, la fonction de président de la République. Certes, l'animateur-voyageur dresse un constat de l'état de la planète qui est très réaliste. Sa connaissance "visuelle" de la Terre est incontestable. Pour autant, a-t-il des solutions économiquement viables ? Car telle est l'unique question à laquelle il s'agit de répondre, le reste n'étant que palabres inutiles. Globalement, nous sommes de plus en plus nombreux à percevoir qu'il devient urgent de changer notre façon de vivre, d'arrêter de "dévorer" si rapidement les matières premières, fruits de dizaines, voire de centaines de millions d'années, de retrouver l'harmonie perdue. Mais est-ce envisageable avec une Terre peuplée de 6 milliards d'habitants, et bientôt 9 milliards à l'horizon 2050 ? 

 

Ne sommes-nous pas finalement tous des écologistes dans l'âme ? Comment ne pas vouloir respirer de l'air pur, manger des produits naturels, boire de l'eau ne contenant aucun polluant, et vivre pleinement en harmonie avec son environnement en en respectant scrupuleusement les équilibres ? Mais nous conduisons-nous pour autant en écologistes ? Car si nous sommes prêts à admettre le constat "alarmiste" de Nicolas Hulot et d'autres, allons-nous pour autant franchir la nécessaire seconde étape en acceptant d'aller jusqu'à changer radicalement notre façon de vivre et de préférer alors la hulotte au Hulot ? Au regard du comportement, si peu "écologiste" de chacun de nous, il est permis d'en douter. Se pose alors la question de savoir si la condition même de l'homme moderne ne contraint pas celui-ci à "fantasmer" l'écologie à défaut de pouvoir la vivre pleinement. 

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 09:05

Invitées du 13 H 00 de France 2 dimanche 10 avril, en compagnie du chanteur Benabar et de l'universitaire et politologue Roland Cayrol, la socialiste Aurélie Filippetti et l'UMP Rama Yade, deux exemples emblématiques de la nouvelle génération du personnel politique français, ont montré à tous les téléspectateurs qu'elles n'avaient rien à envier à leurs aînés. D'un côté comme de l'autre, elles parlent, beaucoup, notamment de la nécessité, pour les femmes politiques qu'elles sont, d'avoir une vision à long terme. N'est-ce pas cela en effet la politique ?


Le problème est que lorsqu'il s'agit d'exposer cette hypothétique vision, tout devient très creux et flou, les propositions de Rama Yade se limitant à des mots comme éducation ou compétitivité, de grands mots certes, mais qui pour l'occasion ne ressemblent qu'à de pitoyables paravents pour cacher son absence de vision. Aurélie Filippetti en profite alors pour la titiller un peu, à coups ... là encore de mots, mais semble ne pas avoir davantage de vision pour la France. Comme elles se ressemblent beaucoup et ressemblent, hélas, à leurs aînés. Parler, parler .... et puis quoi ?

 

Un peu plus tard, on en vient à se demander si ces deux représentantes de la génération montante ont encore des convictions, des vraies et non celles dont on se pare pour tenter de gagner une campagne électorale. Le doute est permis quand on se rappelle que la première de ces deux jeunes femmes a quitté les Verts pour rejoindre le parti socialiste, un "déplacement" sans lequel elle n'aurait pu briguer le siège de député qu'elle occupe aujourd'hui, alors que la seconde, actuellement ambassadeur à l'Unesco, quitte, semble-t-il, l'UMP pour suivre Jean-Louis Borloo. 

 

Ce petit "intermède" dominical, sans grand intérêt, d'autant plus qu'il se déroule chaque semaine à un moment où la plupart des Français déjeunent en famille et ont bien autre chose à faire que de regarder ces petits débats convenus à fleurets mouchetés, nous aura montré aussi que ces grands bavards que sont nos politiques font souvent preuve d'un incroyable toupet. C'est ainsi que face à Roland Cayrol qui, visiblement, avait lu attentivement le projet du parti socialiste en ligne sur Internet, Aurélie Filippetti, qui précisa qu'elle avait travaillé sur ce projet, refusa de lâcher prise et s'obstina assez sottement, à propos de la limitation du cumul des mandats. Elle, la député socialiste, affirma en effet que le document stipulait "interdiction du cumul des mandats", alors que l'universitaire politologue rétorqua, avec raison, qu'il était écrit "limitation du cumul des mandats". Edifiant, non ? Comme un goût de déjà vu, hélas!

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 20:46

Soirée électorale après le second tour des cantonales. Même plat resservi tant de fois aux citoyens français au cours de ces dernières décennies au point qu'il en devient rance. Parmi les ingrédients, les analystes des instituts de sondage qui s'intéressent d'autant plus à la question, la multiplication de leurs sondages et de leurs simulations contribuant à générer du chiffre d'affaires, mais aussi les hommes et les femmes politiques, toujours aussi pitoyables tant leurs discours sont creux. Tous soulignent le fait marquant de ces élections, l'abstention, tout en la déplorant. Mais comment peuvent-ils s'en étonner alors qu'ils ont largement contribué à cette situation ? 

 

Le plus étonnant est que toute cette brochette de pantins a l'indécence d'affirmer comme à chaque élection qu'ils ont "entendu" les Français, alors que pour certains d'entre eux ils se foutent de notre gueule depuis de nombreuses années. Et de parler de leur programme, leur énième programme, qu'ils préparent "sérieusement", vous pouvez en être sûr Français, Françaises ... envoyez la Marseillaise. Que toute cette comédie mensongère est minable! Mais nos politiques ne s'avouent jamais vaincus. Et chacun d'entre eux d'y aller de sa petite tirade, avec Copé qui, soi-disant, n'utilise plus la langue de bois. Pour s'en convaincre, il suffit de l'écouter. Pas de doute, il n'a pas perdu ses habitudes. Mais que voulez-vous, Copé ne peut faire que du Copé, autrement dit du creux. 


Les socialistes, eux, ont un programme, vous allez voir ce que vous allez voir. Et quel programme, soyez-en persuadé! Un programme qui va permettre à la France de se relever. "Paroles, paroles, paroles" ... mais pourquoi la chanson de Dalida vient-elle soudainement taquiner les neurones du Tribun ? Arrive la fille de l'autre ... le "truc" bleu Marine ... oh la la, elle y croit, c'est certain, et, elle aussi, a un programme ... du moins l'affirme-t-elle ... de vieilles recettes qui n'ont jamais rien donné, basées sur la haine de l'étranger, de l'immigré, mais des recettes qui, en période de crise, permettent de séduire tous les "paumés de la démocratie" qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Pauvre fille de l'autre qui serait bien emmerdée si elle "héritait" du pouvoir! Car si les autres sont franchement mauvais, elle est carrément médiocre, malgré son sourire commercial!

 

Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les élections fassent de moins en moins recette auprès des électeurs. Avouez messieurs et mesdames les politiques qu'il est humiliant, mais aussi douloureux, de se faire enc.... de façon répétée, année après année ... et, qui plus est, de voir débarquer toujours les mêmes, lors de chaque soirée électorale, comme si de rien n'était. Ils n'ont pas perdu, ils n'ont pas gagné, mais soyez-en certain, ils ont tous des solutions à vous proposer pour demain. Mais au fait, qu'attendons-nous pour leur botter le cul ?

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 21:08

« Nous serons aussi étonnés, plus tard, d'avoir eu des politiciens pour maîtres que nous le sommes aujourd'hui d'avoir eu des barbiers pour chirurgiens", écrivait le grand biologiste, Jean Rostand, fils d'Edmond, le "père" de l'immense Cyrano de Bergerac, dans son Carnet d'un biologiste publié en 1959. Quelque 80 ans plus tôt, dans son ouvrage Paroles d'un révolté, le philosophe anarchiste Pierre Kropotkine, avait déjà perçu toute la futilité, pour ne pas dire l'inutilité, du "personnel politique". Evoquant la "Chambre", il écrivait alors : "A ce ramassis de nullités, le peuple abandonne tous ses droits, sauf celui de les destituer de temps en temps et d'en nommer d'autres. Mais comme la nouvelles assemblée, nommée d'après le même système  et chargée de la même mission, sera aussi mauvaise que la précédente, la grande masse finit par se désintéresser de la comédie et se borne à quelques replâtrages, en acceptant quelques nouveaux candidats qui parviennent  à s'imposer".

 

A croire que Pierre Kropotkine est encore vivant et qu'il vient d'écrire ces mots entre les deux tours des élections cantonales. Alors certes, il n'est pas question de cautionner le "tous pourris" un peu facile. Car parmi tous les hommes et femmes politiques en exercice, il est permis de supposer que beaucoup d'entre eux remplissent leur mission avec conviction et honnêteté. Pour autant, force est de constater que ces hommes et ces femmes ne représentent que le "décor" nécessaire au fonctionnement de la politique, tout comme les petits porteurs le sont pour la Bourse. Pour la plupart, ils sont "estampillés", UMP, PS, FN, MoDem, Europe Ecologie-les Verts ... un peu comme les produits alignés dans les gondoles des supermarchés. Et à ce titre, à de rares exceptions, ils se contentent de suivre la ligne dictée par les "têtes de gondoles" de leur parti. 

 

Ces "têtes de gondoles", ce sont ces quelques 'hommes et femmes que vous voyez à la télévision, dans des émissions sans saveur", ou que vous entendez à la radio, à longueur d'années, à croire que les journalistes n'ont que "cela" à se mettre sous la dent. On dit de certains d'entre eux qu'ils sont des agitateurs d'idées, alors que leur discours est d'un pitoyable conformisme. Mais après tout, pourquoi voudraient-ils "changer" en profondeur une société qui les a fait naître et leur a permis d'émerger de la masse ? Que seraient-il sans la politique ? Posez-vous un instant la question suivante : pourquoi ne voit-on quasiment jamais de grands scientifiques, de grands médecins, de grands avocats, de grands écrivains, de grands dirigeants de groupes industriels ou de PME ... se lancer en politique. Eux pourraient être de vrais agitateurs d'idées, ceux dont notre monde à besoin. 

 

Mais au lieu de cela, nous n'héritons que de "seconds couteaux" qui "brillent" en politique alors qu'avant ils n'étaient rien que des "anonymes" de l'assurance, du marketing, de la justice, de la médecine .... Sont-ils pour autant coupables ? Ils vous rétorqueront que leur légitimité ils la doivent aux élections ... des élections où les abstentionnistes représentent bien souvent le plus grand parti de France. Leur soi disant légitimité est donc, pour le moins, contestable. Mais ils continuent de décider de notre avenir, qui plus est avec l'argent que nous leur donnons (vive la moralisation de la vie politique). Dans ce cas, ne serait-ce pas nous qui sommes tout simplement des c... ? Mais après tout, qu'importe la culpabilité des uns ou des autres, d'autant plus qu'elle est sans doute partagée. En revanche, il est urgent de se demander s'il est raisonnable d'avoir des politiciens pour maitres

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 14:17

L'aviron est un sport des plus complets. Le corps entier est en effet sollicité à l'extrême. Hélas, hormis à l'occasion des Jeux Olympiques, c'est-à-dire une fois tous les quatre ans, les chaînes de télévision ne se précipitent pas pour en diffuser. Réaction normal puisqu'il s'agit d'un de ces sports qui ne "puent pas le fric", un sport que l'on ne pratique que pour le plaisir. Alors à quoi bon en parler. Il est d'autant plus regrettable de n'en voir que très rarement que les hommes et les femmes politiques qui prétendent diriger un jour la France, persuadés qu'ils sont d'être "à la hauteur" de la tâche, sans doute investis d'une mission, devraient s'en inspirer au plus vite. Observant une embarcation de "huit avec barreur" dans laquelle prennent place huit rameurs et un barreur partageant un même objectif, tous ces "prétendants" et le "tenant du titre", splendide "erreur de casting", découvriraient alors, s'il leur reste une once de bon sens, qu'ils n'ont rien, mais alors rien du tout, du barreur dont la France à besoin en ces temps agités. 

 

Pour qui ne connaît pas l'aviron et assiste pour la première fois à une course de "huit avec barreur", ce dernier apparaît évidemment comme celui qui, certes donne la cadence de la voix, mais "se fait promener" sans faire le moindre effort alors que ces huit autres camarades se sortent les tripes. Et certains d'entre nous de s'étonner que ce type qui ne participe pas, du moins en apparence, au terrible effort physique de ces compagnons, reçoit quand même une médaille quand son embarcation figure dans le trio de tête. Mais ne vous y trompez pas, son rôle est en fait essentiel et capital. Le tenir efficacement implique en effet de connaître "ses hommes", ceux qui rament devant, de pouvoir les jauger, entrevoir leurs capacités à un moment précis, mais aussi leurs faiblesses, tout en sachant évaluer en temps réel l'état de ses adversaires et, surtout ... respecter ses huit rameurs et ne pas leur mentir. Autant de données qui vont permettre ainsi à ce barreur de dérouler sa stratégie et de l'adapter en permanence, celle-ci n'étant matérialisée que par la cadence qu'il marque du son de sa voix. 

 

Observant une embarcation de huit avec barreur qui file sur l'eau, comment ne pas se prendre à rêver d'un pays qui aurait adopté ce mode de gouvernance. Car à quoi bon élire un président s'il ne sait gouverner, qui plus est s'il n'est pas respecté d'une grande partie de la population vivant dans le pays dont il a la responsabilité. Et que penser encore de ce président qui ne partage nullement les efforts de ces concitoyens, autrement dit qui n'est pas embarqué sur le même bateau. Pas étonnant dans ces conditions que l'embarcation "France" prenne l'eau, dangereusement, et qu'une grande partie des "embarqués", c'est-à-dire des Français, n'en finissent plus de critiquer leur président, sans doute "trop amateur", y compris beaucoup de ceux qui ont voté pour lui ... curieux, non ? Il est vrai qu'à force d'être pris pour des c..., beaucoup finissent par se désintéresser totalement de la "chose politique". Peut-on les en blâmer ? 

 

2012 et les élections présidentielles arrivent à grands pas. Les éventuels candidats jouent au "j'y vais, j'y vais pas" pour le plus grand plaisir des médias qui en font leurs choux gras, c'est dire le niveau de certains journalistes. Il est vrai qu'il est tellement plus facile de "pisser de la ligne" sous la forme d'éditoriaux et de faire de la petite analyse à quatre sous plutôt que d'exercer tout simplement son boulot de journaliste, au sens noble du terme. Alors ils cherchent désespérément à savoir si DSK va finir par y aller, alors qu'on s'en tape, et en font des tonnes à propos de "la fille de l'autre" qui pourrait être en tête du premier tour des élections, et alors ? Qu'importe toute cette comédie grotesque, cette course à la présidence à laquelle va participer une poignée d'hommes et de femmes, "vu et revus à la télé", depuis des années, et qui souffrent du même mal qui ronge notre société depuis des décennies : l'absence d'idées originales. Pas l'ombre du moindre barreur parmi eux!

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 15:43

Jeudi soir dernier, l'indéboulonnable Chabot - à tel point que même les seniors ont l'impression de l'avoir toujours "vu à la télé" - "invitait" sur France 2 une brochette de "politiques" dans son émission "A vous de juger". Des vrais, des purs, des durs qui ne font que de la politique, ou du moins qui ne savent faire que cela, depuis longtemps, souvent très longtemps pour certains, trop longtemps au goût de nombreux citoyens. Ce plat rance réchauffé renfermait en effet quelques uns de ceux qui vont participer, en tant que candidats ou comme "animateurs", aux élections présidentielles de 2012. Pour quiconque possède encore un peu de sens critique, ce triste plateau, pour ne pas dire pitoyable, avait de quoi préoccuper les Français qui, pour la plupart, vivent la crise au quotidien et non dans les palais de la République. Car entre "EUX" et "nous", la différence est que nous ne sommes pas sur le même bateau. 

 

Premier constat, l'absence totale de créativité et d'imagination de ces professionnels de la politique. A l'image d'un Jean-François Copé que certains osent présenter comme un agitateur d'idées. Mais quelle rigolade!!! De qui se moque-t-on ? C'est un peu comme si le caviste de votre quartier voulait vous refiler un vin blanc ordinaire en vous faisant croire qu'il s'agit d'un grand Montrachet! Copé agitateur d'idées ? Mais encore faudrait-il en avoir avant de les agiter. Hélas, c'est un peu ce qui caractérise le personnel politique depuis quelques décennies, y compris le locataire actuel de l'Elysée, l'absence totale de véritables idées neuves. De grâce citoyens de France, ouvrez vos oreilles, écoutez-les attentivement au lieu de somnoler dans votre canapé, décortiquez leurs discours, autopsier leurs propositions ... un désert! Du formaté en veux-tu en voilà. A croire que les mêmes écoles "vomissent" des produits globalement identiques. Et vous allez voter pour ça ?

 

La France est aujourd'hui dans un tel état de décrépitude, ce qui est paradoxal puisqu'elle dispose d'un fort potentiel de compétences dans chacune de ses régions, qu'il lui faut autre chose que ces sortes de "faiseurs magnifiques", qui n'ont rien à dire mais le disent si bien, pour espérer retrouver ne serait-ce qu'un regain de forme. Et pourtant, voilà tout ce que l'on nous propose pour 2012, un tragique remake du Prix de l'Arc de Triomphe, mais avec au départ une brochette de chevaux de manège, déjà bien usés par les ans, capables uniquement de faire toujours la même chose, qu'ils ont toujours su faire, laborieusement. Tous vous promettent de créer de l'emploi - précaire sans doute - de faire baisser le chômage - le plus souvent par des tours de passe-passe à la façon d'un joueur de bonneteau - et vous rabâchent à longueur de journée qu'il faut innover, alors qu'aucun d'entre eux n'a jamais, ne serait que participer, au développement de la moindre innovation. Quant à leur mot préféré, celui qu'ils chérissent par dessus tout, c'est "croissance" sans laquelle, tous leurs plans plus ou moins "foireux" s'écroulent comme des châteaux de cartes. 

 

2012 arrive à grands pas, et c'est donc le même plateau de produits, à la Date Limite de Consommation largement dépassée, qui nous sera servi une nouvelle fois. Les discours vont succéder aux discours. Dans la bouche de chacun de ces concurrents, les mensonges se multiplieront, comme ils l'ont toujours fait, c'est même leur caractéristique principale ... mentir, histoire de nous remonter le moral! Mais n'espérons pas voir surgir la moindre idée originale. Stériles ils sont, stériles ils resteront, y compris ceux qui voudraient faire croire qu'ils se démarquent de ce troupeau politique comme la fille de l'autre, qui dresse certains constats indiscutables mais proposent les mêmes conneries haineuses héritées de son père en guise de solutions, même si les "aboiements" semblent plus feutrés et retenus, histoire de ratisser large. Pas de doute, ça va ferrailler méchamment à droite pour séduire toute la haine de l'autre contenue chez de nombreux citoyens totalement paumés. 

 

Reste celui que beaucoup attendent comme le Messie - nous disent les sondages, mais attention à l'honnêteté de ces derniers - et dont l'éventuelle candidature aux primaires socialistes est devenue - d'après des journalistes qui semblent ne s'intéresser qu'à cela, quelle tristesse - l'information majeure de ces dernières semaines. Quel talent ces journalistes pour transformer un épiphénomène en événement médiatique qui fait vendre du papier! Et dire qu'ils sont allés "aux écoles" pour finir par tomber si bas! Le patron actuel du FMI sera-t-il l'éventuel adversaire d'un possible "Sarkozy 2" ? Franchement, si nous en sommes réduit à nous passionner pour cette mauvaise "série", c'est dire si, nous aussi, sommes tombés bien bas. Et quand bien même se présenterait-il, ce professionnel de la politique fera-t-il autre chose que ce que font tous les professionnels de la politique, parler, parler, parler ... à défaut d'avoir la moindre idée originale. Mais rassurez-vous, ils les agitent pour vous tous ces "faiseurs magnifiques".

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 20:39

Notre ministre des Affaires Etrangères a utilisé l'avion mis à sa disposition par un riche homme d'affaires tunisien lors de ses dernières vacances dans ce pays. Aussitôt, c'est la curée. Et les médias de s'en donner à coeur joie. C'est trop beau, une ministre, qui plus est patronne officielle de la diplomatie française, qui se prend ainsi les pieds dans le tapis, au moment même où la population tunisienne était en train de "foutre à la porte" son président dictateur. Depuis, les commentaires vont bon train. L'homme d'affaires en question serait lié à Ben Ali, via sa belle famille, véritable clan mafieux. Arrêtez, la coupe est pleine! 

 

La mécanique est lancée et plus rien ne peut l'arrêter. Quelle aubaine pour les ennemis de MAM qui, en coulisses, en remettent des couches et des couches, histoire d'enfoncer un peu plus la ministre en sale posture. Après quelques jours, ça devient une véritable "activité sportive". Ce sera à qui va définitivement pulvériser MAM, qui néanmoins tient bon. La question qu'il est permis de se poser est de savoir à qui profite l'exploitation de ce qui n'est finalement qu'un épiphénomène. Car n'allez surtout pas croire qu'il y a derrière tout cela une "affaire" qu'il faudrait cachée à tout prix. Certains journalistes en sont-ils réduits pour faire "briller" leur nom au bas de quelques colonnes à la "Une" d'en faire des tonnes sur ce que l'on peut considérer tout au plus comme une "bêtise" de MAM, un manque de réflexion ? 

 

Comme l'envie est forte de plagier l'Evangile et d'écrire : "que ceux qui n'ont jamais pêché lui jette la première pierre". Et n'allez surtout pas croire que le Tribun souhaite défendre MAM. Là n'est pas son rôle. Seule l'objectivité le guide. Avouez qu'il est quand même curieux de s'offusquer que la ministre des Affaires Etrangères ait répondu favorablement à l'invitation d'un ami homme d'affaires d'utiliser l'un de ses avions lors de ses vacances en Tunisie, alors que cette pratique n'est pas nouvelle, y compris chez certains journalistes connus qui ne refusent pas un déjeuner dans un restaurant chic, ou un dîner au Siècle, le club très fermé des décideurs, voire n'hésitent pas, eux aussi, à voyager parfois à bord d'un avion privé, à l'invitation d'un industriel par exemple, sans parler des week end, tous frais payés, qui leur sont offerts à l'occasion de certains événements. 

 

Les anecdotes pullulent. Faut-il pour autant déballer au grand jour ces pratiques exécrables uniquement lorsqu'elles concernent des hommes ou des femmes politiques ? Et surtout, pour quel résultat ? Car n'allez pas croire que cette soi disant "affaire MAM" va changer quoi que ce soit à ces pratiques qui ont toujours existé et perdureront malgré les véhémentes protestations, légitimes, de nombreux journalistes, peu ou pas connus, qui, eux, ne profitent pas de ces faveurs que savent si bien offrir les hommes et les femmes de pouvoir. Que tout cela est hélas très humain! D'un côté, les puissants qui jettent quelques miettes, parmi lesquelles une poignée de miettes de qualité, et de l'autre, la piétaille qui voudrait y goûter, un peu comme quand on jette des bonbons aux enfants, mais qui n'y est jamais conviée. 

 

Le Tribun en colère

Partager cet article
Repost0
5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 11:39

Incroyable, paraîtrait que le gouvernement français s'intéresse à l'enseignement des sciences à l'école! Ne riez pas, c'est même le ministre de l'Education Nationale, Luc Chatel, qui a un plan. Alors pas de doute, c'est du sérieux. Encore une fois, ce n'est pas la dernière blague à la mode. En revanche, ça risque de le devenir rapidement. Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil sur les propositions contenues dans le fameux programme. Parmi celles-ci, 20 minutes de calcul mental par jour et des tables de multiplications répétées par coeur pour le primaire, et un hypothétique "module sciences" pour le collège. Pas de doute, avec cela, la France va redonner le goût des sciences aux jeunes. D'ailleurs, en passant, cette désaffection pour les sciences, évoquée de manière cyclique mais jamais analysée en profondeur pour en chercher les véritables causes, n'est pas, pour une fois, une particularité française, mais s'observe dans la plupart des pays, y compris dans une Chine, aujourd'hui tant vantée.

 

Mais comment voulez-vous que les jeunes s'intéressent encore aux sciences alors qu'ils entendent souvent qu'il s'agit d'un travail, certes passionnant, mais très mal rémunéré. D'où la décision de beaucoup des meilleurs des lycéens des séries scientifiques de s'orienter vers les grands écoles de commerce et la finance. Eh oui, les chercheurs, pour la plupart d'entre eux, restent encore sous-payés, pour l'énorme travail qu'ils fournissent, si l'on compare les salaires par exemple de certains directeurs de recherche des grands établissements de recherche public à ceux de directeurs de marketing ou de ressources humaines d'entreprises privées, domaines dont est issu le ministre de l'Education nationale. Mais il ne fait pas exception. Notre ministre de la recherche n'est-elle pas une diplômée d'HEC qui a fait ensuite l'ENA. Pas beaucoup de sciences dans tout cela.

 

Vous aboutirez au même constat après avoir fait le tour de la table du Conseil des ministres où l'on ne flaire pas de scientifiques, toutes époques confondues. Décidément, nos politiques, de droite comme de gauche ne "sentent" pas beaucoup la science. Pour s'en convaincre définitivement, il suffit d'aller faire un tour à l'Assemblée Nationale ou au Sénat, deux chambres où grouillent avocats et médecins. Et si l'on monte à l'étage supérieur, celui de la présidence de la République, vous observerez que pas un des présidents de la Vème république n'a reçu une formation scientifique, à l'exception de Valéry Giscard d'Estaing qui est diplômé de l'Ecole Polytechnique. Rappelons-nous encore le général de Gaulle qui voulait des "trouveurs" et non des chercheurs, boutade qui illustre à quel point le personnel politique est ignare en ce domaine, la découverte ne se décrétant pas aussi facilement que les promesses électorales. 

 

Alors que Luc Chatel décide de redorer le blason de la science à l'école, ou plutôt que l'un de ses conseillers lui ait glissé à l'oreille qu'il faut faire "un petit quelque chose" dans ce domaine, passe encore, mais pour quoi faire ? Sa collègue de la recherche lui a-t-elle dit qu'il existe de plus en plus d'excellents bac+8, doctorat en poche, qui ne trouve pas de travail ? Lui a-t-elle parlé de ces directeurs de recherche qui évoquent leurs doctorants, avec des larmes dans les yeux, parce qu'ils n'ont aucun moyen de les recruter une fois leur thèse bouclée ? Plus généralement, nos gouvernants savent-ils ce qu'est véritablement la recherche scientifique ? Connaissent-ils les femmes et les hommes qui la pratiquent au quotidien ? Et ce n'est pas en passant dix minutes dans un laboratoire, en clignant des yeux façon "miaou" comme sait si bien le faire la ministre de la recherche que nos politiques risquent de comprendre un jour ce que sont science et recherche. 

 

Alors monsieur Luc Chatel est sans doute un gentil DRH L'Oréalisé, devenu ministre "parce qu'il le vaut bien", qui veut bien faire, personne n'en doute. Cela dit, il ne suffit pas, comme d'autres décrètent l'innovation à longueur de discours sans vraiment savoir ce dont il s'agit, de décréter qu'il faut faire de la science à l'école, ce qui semble être une évidence à tout citoyen ayant un peu de bon sens, pour que soudainement tous les enfants et les adolescents de France s'enthousiasment soudainement pour des disciplines aussi ardues que les mathématiques, la physique, la chimie ou encore la biologie. La science cher monsieur Chatel, c'est avant tout l'école de la rigueur, de l'effort, de la discipline, de la réflexion, du partage, autant de valeurs qui ne cessent de disparaître dans cette société du fric qui ne cesse de nous infantiliser et de nous abêtir. Alors la science dans tout cela!!!

 

Le chercheur qui lance un nouveau travail est comme l'alpiniste au pied de la paroi. Il va devoir batailler sans cesse, s'accrocher, traverser des moments de doute, contourner des obstacles, s'interroger, se remettre en question ... Des femmes et des hommes de cette trempe, la France en regorge. Font-ils la "Une" des journaux ? Sont-ils invités sur les plateaux de télévision ? Leur travail est-il vanté dans les médias ? Et pourtant, beaucoup de Français savent qu'ils existent et ne se privent pas de leur rendre visite, à l'occasion de la Fête de la Science. On ne se gêne pas pour nous montrer tel ou tel Français qui réussit dans le commerce et s'implante aux Etats-Unis, au Japon ou en Chine. Mais silence radio à propos des chercheurs. Le mal est donc plus profond monsieur Chatel. Alors n'espérez pas changer tout cela avec un peu de calcul mental, des tables de multiplications et un "module sciences". Il faudrait être vraiment naïf pour y croire et le Tribun n'imagine pas un seul instant que vous le soyez. 

 

Le Tribun en colère

 

Partager cet article
Repost0