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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 13:42

Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour "vendre" son émission aux téléspectateurs! N'est-ce pas Madame Chabot Arlette ? Son titre est d'ailleurs particulièrement évocateur : "A vous de juger"! Eh bien les téléspectateurs ont jugé chère Madame puisqu'avec seulement 8% de part d'audience votre émission de jeudi soir a réalisé l'un de ses scores les plus bas! Autrement dit, c'est un bide! Pensez à ces artistes, qui ont connu le succès, un vrai succès et non un succès purement "cathodique", et qui ont hélas fait la tournée de trop, s'accrochant désespérément aux mêmes chansons et aux mêmes recettes, oubliant que le monde évolue de plus en plus rapidement, et ne cesse de zapper de peur de s'arrêter au risque d'entrevoir soudain l'état de décrépitude avancée dans lequel il se trouve. 

 

Alors "A vous de juger" n'est pas franchement une émission mauvaise, certes, mais c'est une émission d'un autre temps. Si le Tribun osait plagier une magnifique chanson de Charles Aznavour - le plagiat n'est-il pas un sport très à la mode aujourd'hui, notamment dans les medias - il écrirait que votre émission est d'un "temps que les gens de vingt ans ne peuvent pas connaître". Il est vrai que beaucoup de téléspectateurs, y compris les quadras, pour ne pas dire les seniors, ont cette fâcheuse impression de vous avoir toujours "vu à la télé" ... un peu comme certains de ces produits vendus dans les supermarchés. C'est hélas toujours le même plat réchauffé que vous servez aux téléspectateurs depuis des décennies, daignant seulement changer parfois le titre de la formule. Remarquez, Michel Drucker ne vient-il pas de nous ressortir du fond de son grenier son émission "Champs Elysées". Gonflé le type! Alors souffrez qu'à force, ces téléspectateurs aient envie de vomir et préfèrent aller voir ailleurs!

 

Trop c'est trop! Comment voulez-vous qu'un être humain doté d'un minimum de capacité intellectuelle vous croit encore quand il vous entend dire que Jean-François Copé et Manuel Vals sont des "agitateurs d'idées". Je vous en prie, consultez rapidement un dictionnaire pour chercher les définitions des mots "agitateur" et "idée". Et ne croyez pas, comme beaucoup d'hommes politiques en manque d'idées neuves, qu'ils soient de droite ou de gauche, c'est bien là le problème actuel, qu'il suffit de s'agiter pour être un agitateur, qui plus est d'idées. Est-on un agitateur d'idées parce que l'on "crache" sur les 35 heures ? A ce rythme, les mêmes cracheront bientôt sur les congés payés, sur la sécurité sociale ... les sujets ne manquent pas. Ah ça, ils sont nombreux à brasser du vent tous ces gens qui ne nous veulent que du bien mais qui ont fait de la politique un métier. Eux qui clament partout, dans tous leurs discours enflammés, qu'il faut désormais que chaque Français soit plus mobile et accepte de changer de métier cinq fois, voire plus, au cours de leur vie, ils n'en changent jamais et rejoignent Paris au plus vite dès qu'ils en sont éloignés quelques jours. 

 

Alors bien sûr, vous vous dites que Copé Vals cela fait un beau plateau pour votre émission. Imaginez, les deux supposés têtes d'affiche pour 2017, pour ne pas dire "têtes de gondole", tant ils sont des produits formatés, sans aucune créativité, car c'est bien de cela dont nous manquons aujourd'hui, de gens créatifs, notamment en politique. Mais qu'importe puisque Copé et Vals y croient. Oui mais voilà, les Français ne sont encore tous aussi c... que ces petits messieurs pourraient l'espérer. Regardez la Tunisie, personne n'y croyait il y a seulement un peu plus d'un mois. Alors que Copé et Vals continuent d'amuser les médias, qu'il s'agitent, après tout, si cela peut leur permettre de garder ce teint frais qu'ils affichent en permanence! Mais de grâce Madame Chabot, arrêtez de nous servir ce genre de plat rance. Les Français ne sont pas dupes, même s'ils semblent momentanément résignés!

 

Le Tribun en colère

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 00:45

On croyait le "Besson nouveau" définitivement rangé des voitures avec un ministère de l'Industrie où il vient d'y succéder à un motard, maire de Nice. Un ministère où, depuis bien longtemps, il ne subsiste que la plaque (et encore!), faute d'une vraie politique industrielle en France comme il en existait à l'époque de André Giraud, un grand ministre de l'Industrie. Eh bien non! Nous nous trompions, car voilà l'homme qui vient de partir en guerre contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Pris dans la tourmente après la mise en ligne de nombreux documents diplomatiques américains, celui-ci est littéralement pourchassé. A entendre tous ces "spécialistes" de la diplomatie, il n'y aurait aucune révélation fracassante dans tous ces documents. Certes, beaucoup d'entre eux confirment ce que l'on savait déjà, à savoir que la diplomatie est un milieu peu recommandable, à l'odeur nauséabonde, d'autant plus quand elle est estampillée "made in USA". Relisez Noam Chomsky, vous comprendrez!

 

Mais alors, si ces documents ne présentent que peu d'importance, pourquoi ce déchaînement contre celui qui les a exposé au grand jour en les mettant en ligne sur son site Internet ? Pourquoi ces pressions américaines, en particulier contre ceux qui ont hébergé ou hébergent son site ? Pourquoi ces attaques informatiques répétes dirigées contre ce dernier ? Encore un peu et tous ces gentils messieurs dirigeants en complet veston, accompagnés qu'ils sont en permanence, lâcheté oblige, de leurs hommes de main, traîneront Julian Assange en place publique pour qu'il soit brûlé! Et pourtant, ces documents n'ont soi disant aucune importance. Mais alors qu'en serait-il s'il s'agissait de documents plus "sensibles" ? Le comportement de cette administration américaine, visiblement très énervée, va finir par nous faire penser que tous ses dirigeants sont davantage vexés par le pied de nez que leur a fait le fondateur de WikiLeaks que par la révélation du contenu des documents mis en ligne.

 

Le gouvernement français, doigt sur la couture du pantalon, toujours quand il s'agit de "nos chers amis yankees", se devait donc d'intervenir d'urgence quand il a su que le site de WikiLeaks, qui bouge beaucoup ces derniers jours, ses hébergeurs baissant leur froc l'un après l'autre devant cette "grande démocratie" qui leur fait les gros yeux, était hébergé, sans doute momentanément, chez OVH, le fournisseur d'accès français. Aussi est-ce moment précis qu'à choisi le ministre de l'Industrie pour faire son entrée dans cette histoire déjà tant médiatisée en déclarant qu'il fallait "expulser" Wikileaks de France. Paraîtrait que les documents mis en ligne mettraient en danger la vie de certains diplomates! C'est ce ministre qui l'affirme. Tiens, le Tribun croyait au contraire qu'ils n'avaient aucune importance puisqu'ils ne renfermaient que des informations déjà connues. Mais alors, qui ment dans toute cette histoire ... ou plutôt cette farce ?

 

En réponse à cette déclaration du ministre de l'Industrie, le patron d'OVH, en chef d'entreprise responsable, a aussitôt demandé l'avis de la justice. En effet, ne sommes-nous pas en France dans un état de droit, du moins jusqu'à ces derniers jours ? Aussi un ministre, fut-il de l'Industrie, n'a aucun droit de décider si tel ou tel site peut ou non être hébergé par un fournisseur d'accès français. Et encore une fois, pourquoi perdre son sang froid et aller jusqu'à dire n'importe quoi alors que, ne le répètent-ils pas tous à longueur de journée, les révélations faites par WiliLeaks n'ont aucune importance. Découvrir que l'on conseille aux diplomates américains présents à l'ONU de faire les poches de leurs homologues étrangers, histoire de leur piquer des informations comme le numéro de leur carte de crédit ou encore leur empreinte ADN, est en effet d'une grande banalité quand on connaît toutes les multiples saloperies auxquelles se sont livrés les nombreux services de renseignements américains, CIA en tête, au cours des décennies passées, et tout cela au nom de la liberté!!! Décidément, le "mensonge américain" fonctionne à plein régime!

 

Le Tribun en colère 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 14:45

Fin septembre, la Commission Nationale de Contrôle des Interceptions de Sécurité (CNCIS), autorité indépendante dont la mission est d'émettre des avis au Premier ministre sur des demandes d'écoutes administratives, avait émis des réserves quant à la possibilité pour la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) d'invoquer l'article 20 de la loi du 10 juillet 1991 pour justifier le fait d'avoir épluché les factures détaillées, les fameuses fadettes, du téléphone d'un conseiller du garde des Sceaux. Cette semaine, la CNCIS a confirmé une information, révélée par France Info, selon laquelle le directeur de cabinet du Premier Ministre, François Fillon, a adressé, courant octobre, un courrier au ministère de l'Intérieur afin de rappeler les principes encadrant les écoutes en France. 

 

Au-delà du contenu de ce courrier de Matignon qui, toujours selon France Info, souligne "que la loi interdit aux services de renseignement de se procurer directement les factures détaillées auprès des opérateurs de téléphone", et précise que "l'article 20 de la loi de 1991 sur les interceptions de sécurité  ne peut être invoquée pour recueillir des données personnelles", il faut noter que celui-ci est classifié "Confidentiel-Défense" - troisième niveau de classification d'accès à certaines informations, après "Très Secret-Défense" et "Secret-Défense" - ce qui est pour le moins surprenant. La législation en la matière précise en effet que seuls les procédés, objets, documents, informations, réseaux informatiques ou fichiers dont la divulgation ou auxquels l'accès est de nature à nuire à la défense nationale ou pourrait conduire à la découverte d'un secret de la défense nationale, peuvent faire l'objet de telles mesures. Or visiblement, le courrier de Matignon n'entre nullement dans cette catégorie, du moins si l'on en juge par son supposé contenu. 

 

La banalisation du "Confidentiel-Défense", une pratique, certes, qui ne date pas d'aujourd'hui, tous les gouvernements de la Vème République en ayant abondamment abusé, représente assurément un danger pour la démocratie. Chacun d'entre nous comprendra aisément que le secret soit nécessaire dans certains domaines, y compris dans les démocraties. En revanche, que des gouvernements l'utilisent comme une sorte de "joker" qui leur permet de passer sous silence certaines de leurs actions illégales, y compris dans des affaires touchant à la défense nationale, n'est pas tolérable. Protéger du sceau du secret les caractéristiques techniques de tel ou tel matériel militaire vendu à une puissance étrangère est compréhensible. Adopter la même démarche à propos d'hypothétiques rétro-commissions - pourquoi ne pas appeler cela des dessous de table - versées à telle ou tellel personnalité, n'est pas admissible! 

 

Prenons un exemple, fruit de l'imagination trop "féconde" du Tribun. La vente de matériels miltiaires à un pays africain - que nos amis Africains nous pardonnent mais leur continent abrite quand même quelques beaux spécimens de présidents "assez douteux" en matière d'honnêteté - conduit aux versements de rétro-commissions, rétro-commissions qui, parfois, vont permettre à leurs bénéficiaires de financer l'achat de luxueux appartements, en particulier à Paris, voire de somptueux châteaux. Imaginons qu'un jour, un juge d'instruction vienne à enquêter sur l'achat de ces demeures. Au moment précis où il évoquera l'origine de telle ou telle somme d'argent ayant permis l'achat de tel ou tel appartement, il verra aussitôt poindre à l'horizon le fameux joker "Secret Défense". Ne parlons pas de la triste "affaire de Karachi" ou de la si fameuse "affaire des frégates de Taïwan" où là, le secret défense fait office de chappe de plomb! Comme tout cela sent mauvais, n'est-ce pas ?

 

Le Tribun en colère

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 07:33

Il est permis de le penser à voir le tollé, déclenché dans les rangs de la majorité, par les critiques de Dominique de Villepin à l'égard du Président de la République. Dimanche, cet ex-Premier Ministre a en effet déclaré que Nicolas Sarkozy était "l'un des problèmes de la France". Et toc! Ce matin, sur France Info, il a de nouveau dégainé en affirmant : "Nicolas Sarkozy n'est pas mon problème. Il est l'un des problèmes de la France ce qui veut dire que nous ne sommes plus dans le temps de l'anti-sarkozysme, nous sommes au-delà du sarkozysme". Alors certes, Dominique de Villepin est membre de l'UMP et l'on peut comprendre que ses collègues au sein de ce parti politique ne puissent admettre qu'il tacle aussi méchamment le Chef de l'Etat, même si toute la France sait depuis longtemps qu'entre ces deux là, c'est à couteaux tirés. 

 

Faut-il pour autant que l'UMP se retrouve dans cet émoi qui frise l'hystérie comme si Dominique de Villepin, tel Ravaillac, venait de poignarder le monarque ? Un peu de tenue messieurs, gardez votre sang froid. Pensez-vous vraiment que c'est en montrant une telle image pitoyable de la politique que vous allez redorer le blason de celle-ci. Ne sommes-nous pas en démocratie, comme vous le répétez sans cesse, à tel point que ce mot, tel un fruit trop "manipulé", semble désormais vidé de sa substance ? Dominique de Villepin déclare remettre en cause "la légitimité de l'action conduite par Nicolas Sarkozy", ajoutant : "Est-ce que cela correspond à l'intérêt général ?" Et alors ? N'exprime-t-il pas à voix haute ce que beaucoup chuchotent ? 

 

Allez vous promener un peu au coeur des régions françaises. Interrogez les gens, au hasard. Et ne soyez pas étonnés si beaucoup d'entre eux vous servent, à leur manière, un discours proche de celui de Dominique de Villepin, même s'ils ne partagent pas ses idées politiques. D'ailleurs, les sondages, que vous savez si bien mettre en avant quand ils vous sont favorables, que disent-ils ? Globalement que plus de deux tiers des Français sont mécontents de la façon dont la France est gouvernée. Est-ce pour autant que tous ces Français sont fous, comme certains d'entre vous l'ont affirmé à propos de Dominique de Villepin ? Décidément, vous êtes étonnants messieurs de l'UMP, vous qui conjuguez la démocratie sur tous les tons - la version préférée du Tribun étant celle avec des sanglots dans la voix - mais semblez ne vouloir accepter aucune critique à l'égard de votre chef! Souffrez néanmoins que beaucoup de Français n'aient aucunement l'intention d'étouffer leurs critiques, bien au contraire. 

 

Le Tribun en colère

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 09:06

Ancien Haut Commissaire aux Solidarités Actives, Martin Hirsch "coupable", aux yeux de plusieurs élus de la majorité, d'avoir publié un court essai intitulé "Pour en finir avec les conflits d'intérêts" dans lequel ceux-ci sont cités nommément, a failli voir son salaire de président de l'Agence de Service Civique "réduit à un niveau symbolique". Et dire que ces "petits messieurs" sont des élus du peuple!!! Savent-ils seulement ce que signifie le mot "dignité" ? Sans doute n'en ont-ils jamais eu, ou si peu, hélas! A croire que la politique, que l'on savait déjà "mal fréquentée", est devenu le lieu de rendez-vous de beaucoup de gens qui n'ont pour tout bagage que l'ambition, en particulier d'avocats d'affaires ou de consultants de luxe, visiblement plus enclins à protéger leurs privilèges - à quand une nouvelle nuit du 4 août, mais alors une vraie de vraie, pour abolir tous les privilèges qui subsistent - et à favoriser les intérêts de ceux pour lesquels ils travaillent qu'à servir la France. 

 

Au-delà de cette absence de dignité de la part d'un nombre non négligeable de représentants du personnel politique, il serait quand même urgent de se poser la question de savoir si oui ou non, il est légal et moral, à la fois de siéger, à plein temps, à la Chambre des Députés, et d'exercer le métier d'avocat d'affaires, tout en étant maire d'une ville moyenne. Honnêtement, "ça fait un peu désordre" comme dirait certains. Et pourtant, les exemples ne sont pas si rares de gens qui fricotent à la fois dans la classe politique et du côté du monde des affaires. Les électeurs devraient sérieusement y penser, en leur âme et conscience, quand ils glissent leur bulletin dans l'urne, les dimandes d'élections. La question est tout simple : "Certes je partage une grande partie des idées de ce candidat pour qui je vote, mais s'il est élu va-t-il véritablement exercer son mandat où servir certains intérêts privés de ses clients ? " Est-il si utopique que cela de vouloir que la Maison du Peuple qu'est l'Assemblée Nationale n'abrite que des députés exerçant "dignement" leur mandat à plein temps ? Alors réfléchissez-y quand vous voterez la prochaine fois. Votez propre!

 

Le Tribun en colère 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 11:27

Vol d'un disque dur et de deux cédéroms au siège de Médiapart, vol d'un ordinateur portable au Point, vol de l'ordinateur et du GPS au domicile d'un journaliste du Monde! Décidément, s'intéresser de trop près à l'affaire Woerth-Bettencourt et contribuer, comme l'on fait ses différents médias au cours des derniers mois, à "éclairer" quelques-unes des nombreuses zones d'ombre de cet interminable et pitoyable feuilleton de l'année 2010, devient un exercice difficile et quelque peu dangereux. Car si aujourd'hui, on ne déplore que le vol d'outils de travail qui contiennent forcément des informations intéressantes, du moins pour ceux qui ont commandité ces vols, qu'en sera-t-il demain ?

 

Mais au-delà de ce qui n'apparaît finalement que comme un fait divers, dans lequel certains ne voient qu'une malencontreuse suite de coïncidences (ah ah ah), cette série de vols rappelle, pour ceux, trop nombreux, qui l'ont oublié, que la démocratie n'est bien souvent qu'une sorte de marionnette aux yeux de nos gouvernants et des hommes politiques qui y font référence en permanence dans tous leurs discours alors qu'ils ne cessent de lui "piétiner la gueule" dans les coulisses de la politique et du pouvoir. Pour l'électeur honnête, persuadé qu'il est de voter pour des idées et, avant tout, un homme ou une femme qui sache les porter et les développer, il est évidemment difficile de l'admettre. Alors soit celui-ci fuit dans une sorte d'imaginaire, préférant ne pas voir cette vérité trop dérangeante pour ses certitudes, soit il en vient à se poser LA question : mais que peut bien peser mon bulletin de vote face à toutes ces manoeuvres, illégales, parfois criminelles, organisées dans les coulisses du pouvoir ? 

 

"Circulez, y'a rien à voir", c'est un peu la réponse que les Français ont quasiment toujours reçu à l'occasion de ces "affaires" qui ont rythmé l'histoire de la Vème République. Eh oui, évidemment, ce n'est pas très reluisant de découvrir que ceux qui ont en charge la bonne marche des affaires du pays s'autorisent parfois à franchir allègrement la frontière de la légalité. Il serait d'ailleurs plus juste de dire qu'ils "autorisent" indirectement d'autres personnes de l'ombre à les franchir pour eux. Représentant la "face visible" du pouvoir, leur rôle est en en effet de paraître. Il n'est donc pas question qu'ils se salissent les mains! En revanche, le personnel prêt à se les salir dans les coulisses ne manquent pas. Que ne ferait-on pas pour maintenir un équilibre, même si celui-ci n'est qu'un équilibre de façade ? Alors le mensonge, le vol, voire le crime, qu'importe puisque c'est toujours au nom de la sacro-sainte "Raison d'Etat". Comme c'est beau ... les mots!

 

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 19:00

Avouons que certains partis politiques ont beaucoup d'idées concernant la façon de collecter du fric pour financer la campagne de leurs candidats aux différentes élections. Dommage qu'ils en manquent cruellement quand il s'agit de gérer un pays, une région, un département ou une municipalité. Mais pour beaucoup d'hommes et de femmes politiques, l'important n'est-il pas d'être élu ? Après ... la messe est déjà dite! Oh certes ils travaillent énormément, personne n'en doute. Mais le poste qu'ils occupent doit forcément offrir quelques avantages puisque beaucoup d'entre eux font carrière. Il suffit de se retourner sur les quelques décennies passées pour trouver de magnifiques exemples de personnes qui n'ont cessé de prôner l'émergence d'un citoyen plus mobile, plus fexible, plus apte à changer de métiers, dix fois s'il le faut tout au long d'une vie, qui plus est situés dans des lieux différents, alors qu'eux sont entrés en politique au sortir de l'école pour ne la quitter, pour certains, qu'à l'orée de la mort! 

 

Une vie comme celle-ci, dont la mobilité, hormis les voyages à l'étranger, se réduit très souvent à quelques arrondissements de Paris et à leur circoncription, cela demande évidemment du fric, beaucoup de fric. Car la clé en est l'élection. Or pour convaincre l'électeur, il faut mettre le paquet, oh pas au niveau des idées, car pour la plupart ils n'en ont guère, mais en termes d'images. C'est important les beaux meetings, les belles réunions, avec repas à la clé - là c'est le top - voir le cocktail "déjeunatoire" ou "dinatoire", les moins nantis n'offrant qu'un apéritif ou "le verre de l'amitié" (que c'est beau, mais tellement faux, de vouloir marier de force deux mots en totale opposition : politique et amitié). Il faut donc impérativement trouver du fric. Certes il existe en France une loi sur le financement des partis politiques qui leur permet, sous certaines conditions, de recevoir des aides publiques. Mais visiblement, cela ne suffit pas! 

 

D'où l'émergence d'une multitude de micro-partis "satellites" d'un parti central. L'exemple de l'UMP, que le public a découvert à l'occasion de l'affaire Bettencourt, est significatif avec, aujourd'hui, l'existence d'une multitude de micro-partis créés par d'anciens ministres ou des ministres en exercice. Un suprenant éparpillement qui semble servir davantage la collecte de fonds plutôt qu'une véritable réflexion de fond sur la politique et l'avenir de la France. Certes, on doit y débattre dans ces "petits groupes de réflexion" mais quel en est le véritable résultat ? Une telle situation ne peut que laisser perplexe les électeurs, enfin ceux qui n'ont pas encore tourné le dos aux urnes pour rejoindre le parti florissant de l'abstention, "qui mine notre démocratie", osent-ils tous entonnés en choeur, sans la moindre honte, alors qu'ils sont les premiers responsables de cette désaffection massive. 


Aujourd'hui, l'image de la politique et de certains de ceux qui la pratiquent, parfois depuis plusieurs décennies, est telle que l'on ne peut s'empêcher de comparer les partis politiques dominants à des produits sur chacun desquels est apposé une étiquette. Et comment ne pas penser qu'au-delà de ces étiquettes, il n'y a que des "machines à promesses" entre lesquelles sont tendues des passerelles. Un schéma "grotesque" penseront certains de ces messieurs et de leurs électeurs, mais un schéma qui, hélas, expliquerait beaucoup d'affaires politico-financières de ces dernières décennies. N'est-ce pas la façon de pratiquer des prestidigitateurs ? Attirer le regard de l'électeur sur un point précis pendant que dans les coulisses, au sein de "clubs de pensée" très fermés où tout ce beau monde échange, toutes étiquettes confondues, on prépare votre avenir sans vous demander votre avis. Ouvrez les yeux, il suffit de le vouloir. 


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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 00:03

Rappelez-vous cette publicité, diffusée il y a quelques années : "Economie d'énergie, faisons vite, ça chauffe". Plus récemment, à propos des déchets que nous produisons tous, est apparu le désormais célèbre : "Réduisons vite nos déchets, ça déborde". Aujourd'hui, la "Une" des média encombrée par les "affaires" politico-financières" nous forcerait presque à réclamer d'urgence le lancement d'une nouvelle campagne de publicité avec pour seul message : "Aérons vite la République, ça pue!" L'ébauche de canicule aidant ça en devient presque insupportable cette odeur pestilentielle du fric de ces nantis qui macère dans des coffres, avant de passer de main en main sous la forme de discrètes enveloppes que des hommes politiques viennent leur "quémander". Pitoyable, navrant, honteux ... les mots manquent devant si peu de dignité de la part de gens qui, en principe, oeuvrent pour le bien de la nation! Comme ils malmènent cette vieille dame qu'est la République qui, elle, évidemment, n'a pas d'enveloppes à distribuer. Tout juste a-t-elle quelques principes qu'elle tente, mais en vain, de faire respecter dans une société devenue un immense marais puant qui, forcément, la salit. Et pourtant, tous ces "politiques" se réclament d'elle, des sanglots dans la voix. 

 

Alors évidemment, certains penseront que les journalistes en font un peu trop. Et certains politiques d'en profiter pour attaquer les médias, alors qu'eux même ne sont plus capables de percevoir la puanteur qui les accompagne en permanence. Mais n'est-ce pas leur métier, à ces journalistes, que d'enquêter et, quand ils trouvent un "fil", au détours de documents écrits ou de révélations, de tirer dessus au risque de détricoter toute une toile d'araignée, tapie dans l'ombre depuis bien longtemps afin d'éviter nos regards ? Et quand bien même certains d'entre eux iraient un peu vite en besogne, l'odeur persiste, nous l'avons dans le nez, elle a pénétré nos bulbes olfactifs, non pas depuis une poignée de semaines avec l'affaire Woerth-Bettencourt. Ce serait se moquer du monde et avoir la mémoire particulièrement "volatile" en effet que de croire que la puanteur actuelle qui dérange nos narines et prend sa source dans le milieu politico-financier vient subitement d'apparaître. Disons qu'il s'agit simplement d'une "poussée fébrile", comme si ce marais pris de soudaines coliques en était venu à se délester d'un mauvais gaz, comme il le fait parfois.

 

Mais le marais, lui, existe depuis très très longtemps. Et la fermentation qui s'y développe du fait de la présence de tant de "déchets" d'affaires diverses et variées, jamais vraiment résolues pour la plupart, ou alors de façon "complaisantes", donne à notre société cette odeur insoutenable. Combien de cadavres - de Broglies, Boulin... - dont on attend encore de connaître le ou les meutriers, voire le ou les commanditaires de ces meurtres ? Combien d'affaires non élucidées ? Combien de magouilles, de trafics, de mensonges qui ponctuent la vie politique, de droite ou de gauche, depuis si longtemps. Pas étonnant que l'odeur soit tenace et colle à notre peau de citoyen, Alors ne vous étonnez pas messieurs et mesdames qui appartenez à ces mondes "puants" que ces citoyens aient une aversion pour vous au point de ne plus aller voter, et qu'il leur vient comme une soudaine envie d'aérer un grand coup la République, histoire de la laver des outrages que vous lui faites subir depuis tant de décennies. 

 

Le Tribun en colère 

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 14:07

Une équipe de football, qui plus est médiocre - il n'y a guère que cette inimitable Roselyne Bachelot pour s'extasier sur "ses bleus" - bénéficiant de chambre à plus de 600 euros la nuit, pour son séjour en Afrique du Sud, à l'occasion de la Coupe du monde de football, c'est en effet condamnable, d'autant plus en période de crise où il est de bon ton de se serrer la ceinture. On ne peut que féliciter la secrétaire d'Etat aux Sports, Rama Yade, quand elle en fait la remarque, n'en déplaise à sa ministre en chef.


En revanche, quand la même Rama Yade se croît obligée de venir soutenir l'ex-ministre, Christine Boutin - autre humoriste politique - à propos d'une rémunération de 9 500 euros par mois dont devait bénéficier celle-ci pour "pondre" un rapport sur les "conséquences sociales de la mondialisation", là on se dit qu'il aurait été préférable qu'elle s'abstienne de parler. Car si Christine Boutin n'a pas plus de légitimité à disserter sur la mondialisation et ses conséquences sociales que n'importe quel citoyen français, Rama Yade, adepte de la pensée à géométrie variable, à défaut d'en avoir, n'est aucunement habilitée à défendre l'indéfendable. Ne lui a-t-on pas donné le sport comme os à ronger ? Alors qu'elle s'en contente!

 

Depuis, tout est soi disant rentré dans l'ordre et la France compte une nouvelle "bénévole" qui nous pondra un rapport forcément "brillant". Une fois livré au président Sarkozy, il ira rejoindre des milliers d'autres rapports stockés précieusement dans d'obscures bibliothèques de l'adminisration, leur point commun étant qu'ils ne servent pas à grand chose, à de rares exceptions. Mais bon, c'est une tradition gouvernementale de faire des rapports sur tout et n'importe quoi. Le plus amusant dans toute cette histoire est que la "classe politique" semble découvrir le cumul des salaires et des retraites. Comme ils ont la mémoire courte!


Le prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l'Elysées ne bénéficie-t-il pas de plusieurs retraites et d'un salaire de 12 000 euros mensuels comme membre du Conseil Constitutionnel ? Tout ceci étant parfaitement légal. Roselyne Bachelot, encore elle, ne vient-elle pas de reconnaître qu'elle touche sa retraite parlementaire parallèlement à sa rémunération de ministre de la Santé ? Et tous ces gens de trouver cela normal d'afficher des rentrées mensuelles qui vont de 10 000 euros, pour les plus "pauvres", à plus de 30 000 euros, voire davantage pour les plus favorisés, alors que le salaire mensuel de plus de la moitié des Français oscille entre 1 500 et 1 900 euros, sans parler de tous ceux, nombreux, dont les revenus sont très inférieurs à 1 500 euros. Seule question qu'il est perrmis de se poser : à quand une nouvelle abolition des privilèges ? Il serait temps en effet de "nettoyer" le système, du sol au plafond, tellement il y règne une odeur pestilentielle.


Le Tribun en colère 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 13:36

On ne peut que se réjouir de la libération de Clotilde Reiss et de son retour en France. Hélas, comme très souvent au lendemain du dénouement d'une pareille affaire, les questions, légitimes en démocratie, et les réponses "officielles" et "officieuses" auxquelles il faut ajouter les inévitables "révélations" d'anciens responsables des "services", fleurissent sur toutes les "unes" des journaux. Le procédé n'est pas nouveau. Dans ce contexte, il est difficile pour le citoyen de savoir qui dit la vérité. Mais existe-t-elle vraiment cette vérité dans ces milieux qui sont toujours à la lisière de la légalité, pour ne pas dire "franchement hors des limites de celle-ci" - rappelons-nous l'affaire du Rainbow Warrior - et où les hommes et femmes qui s'y croisent ont une fâcheuse tendance à la paranoïa ?


Le citoyen Lambda, vous savez le "fameux Lambda", lui à qui l'on demande de participer au financement de tous ces coups plus ou moins tordus, via le paiement de ses impôts, dont c'est aujourd'hui la date limite pour régler le deuxième tiers, et de "fermer sa gueule", à l'exception de quelques rendez-vous électoraux cycliques qui lui donnent l'impression de jouer un rôle (ah que c'est beau la démocratie!), voudrait pourtant bien savoir à quoi se livre tout ce "monde de l'ombre" dans son dos. Il comprend, évidemment, que ces personnes dont le métier est d'agir en toute discrétion ne doivent en aucun cas voir leur portrait faire la "une" des journaux. C'est une règle à laquelle il ne faut pas déroger. Mais force est de constater que quand une information parvient jusqu'à Lambda, elle provient le plus souvent d'un ancien de ce "monde de l'ombre". A croire que ce dernier est finalement très proche de celui de Lambda, un monde "très humain", avec tous les défauts qui vont avec. 


Pour Lambda, le c.. à qui l'on ne demande que de voter et, surtout, de s'abstenir de s'occuper de toutes ces petites et grandes affaires qui se déroulent dans les coulisses - que voulez-vous, son intelligence est limitée - se pose alors la question de savoir si il est vraiment sérieux de confier à des gens, certes très compétents pour la plus part, mais inévitablement "très humains", des missions aussi "importantes" nous dit-on. Dans ces conditions, il ne faut pas en vouloir à Lambda si parfois il lui arrive de fantasmer, de s'imaginer de vilaines choses, de ne pas croire à ce que ses gouvernants lui jurent, la main sur le coeur, d'aller jusqu'à se faire son cinéma façon "Mission Impossible". Oh la la, mais que va-t-il chercher ce cher c.. de Lambda ? Comment peut-il croire à toutes les balivernes qu'on lui montre dans certains films ou documentaires, ou qu'il a pu lire dans certains livres apparemment bien documentés, voire des journaux sérieux (mais oui, ça existe encore)!


Mais en fait, peut-être que ces films sont le fruit d'une manipulation, tout comme ces livres, qui sait ? Vous allez voir que s'il insiste, Lambda va finir par devenir paranoïaque à son tour et aller jusqu'à se demander, au pire d'une de ses crises, si lui même existe vraiment. Ah décidément mon bon Lambda, il te faut rester dans ton rôle de citoyen, celui qui vote quand on lui demande, qui règle ses impôts à la date précise, ose parfois jouer au loto dans l'espoir de connaître "autre chose" et regarde le journal de 20 h 00 où il apprend avec joie la libération d'une jeune étudiante qui se passionne pour l'Iran et sa culture. Alors à quoi bon écouter les "bruits de couloirs" qui viennent "brouiller" le bruit officiel. Lambda est un gentil citoyen alors qu'il le reste. 


Le Tribun en colère

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