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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 15:21
Valérie Pécresse vient d'écrire un livre! Valérie Pécresse assure que l'on "a besoin d'une Angela Merkel en France". Valérie Pécresse qui sera finalement la candidate de l'UMP en Ile-de-France lors des prochaines élections régionales. Après Martine à la plage, Martine à la campagne, Martine à la fête des fleurs ... , à quand Valérie à la campagne - elle a déjà commencé en Ile-de-France - Valérie à la télévision, à la radio - elle fait le siège des rédactions parisiennes - Valérie partout, regard toujours aussi vide, parfois troublé par une paupière tombante - sans doute son côté strauss kahnien - et sourire béat, quasi-pathologique. 
Mais quelle rentrée pour cette femme politique qui n'a pourtant pas grand chose à dire. "Réflexion subjective", penserons certains. Alors c'est qu'ils ne l'ont jamais vraiment écouté. Remarquez, on peut les comprendre tant son discours incolore, inodore, sans saveur et totalement aseptisé ne peut que susciter ennui et baillements à répétition. "Pourquoi tant de haine", vous demanderez-vous. Le pire est que cette femme politique n'inspire même pas ce sentiment tant sa pensée - mais peut-on utiliser un mot si noble de sens pour une personne qui semble en être privée - est des plus creuse. A croire que Valérie Pécresse est une sorte de faille spatio-temporelle dans laquelle se serait accumulé un vide absolu. 
Toujours pas convaincus ? Persuadés que le Tribun s'en prend gratuitement à cette brillante énarque - sortie deuxième de sa promotion - après être passée par HEC, tout aussi brillamment ? Pourtant, les signes ne trompent pas ? Car au-delà de ses phrases soporifiques qui la rendent déjà plus que pitoyable parmi tous ces pantins qui constituent la matière première quotidienne des médias, il y a ce regard vide et ce sourire, "béat", dirons-nous, pour être poli, presque niais. Il fallait la voir au soir des élections pour la présidence de l'UPM. Elle affichait ce sourire inimitable qui parfois ressemble étrangement à celui de La Joconde. Un sourire de contentement d'où le sentiment semble absent. Comme un décor de cinéma, sans rien derrière. 
Valérie Pécresse ne serait-elle en fait qu'une "potiche" ? En voilà une question qu'elle est bonne! Une question que les journalistes politiques devraient se poser alors que cette femme politique sera la candidate de l'UMP au prochaines élections régionales. Alors certes, elle interpelle les Français via le titre, Voulez-vous vraiment sortir de la crise, d'un livre dont la couverture porte son nom. Et alors ? Elle y dresse une sorte d'inventaire des occasions manquées du sarkozysme ? Et alors ? "Nous avons manqué de courage et d'audace", déclare-t-elle. Serait-ce dans un bref moment de conscience qu'elle a lâché cette vérité ? Et cette même Joconde de la politique d'affirmer que l'on "a besoin d'une Angela Merkel en France".
Se rêve-t-elle dans ce rôle ? Le mal serait-il aussi profond ? Est-il raisonnable de favoriser "la pensée creuse" et le paraître dans une société en crise qui manque cruellement d'imagination et de créativité, en particulier au sein de la classe politique ? Plus généralement, tous les parents qui, aujourd'hui, ne rêvent que de "classes préparatoires" et de grandes écoles et d'universités prestigieuses pour leurs enfants, devraient y regarder à deux fois en se disant que, certes, HEC et l'ENA, cela fait toujours très beau sur un CV et favorise assurément l'entrée dans le monde du travail de ceux qui les décroche. Est-ce pour autant que ceux-ci fleurent bon l'intelligence, cette "inexplicable ingrédient" qui va conduire ceux ou celles qui en sont dotés à créer, à innover, à faire évoluer le monde, le transformer ? Il suffit de regarder le personnel politique pour se convaincre du contraire. Cela dit, "potiche politique" à l'Assemblée Nationale, qui plus est secrétaire générale déléguée de l'UMP, c'est bien quand même ... financièrement! 
Le Tribun en colère

L'ex-ministre UMP Valérie Pécresse a assuré vendredi qu'on "a besoin d'une Angela Merkel en France", qui peut d'ailleurs "même être un homme". La députée des Yvelines était interrogée parEurope 1 sur des comparaisons qui ont pu être établies entre elle-même et la chancelière allemande. Elle les a expliquées par ses propositions de réformes, énoncées dans on livre Voulez-vous vraiment sortir de la crise ? qui sont "des réformes nécessaire pour le pays mais assez dures et qui rappellent le modèle allemand, c'est-à-dire dépenser moins, travailler un peu plus, améliorer la compétitivité".

"J'accepte la comparaison avec modestie et humilité", a dit l'ex-ministre du Budget du gouvernement Fillon. Évoquant des propos du gouverneur de la Banque de France Christian Noyer estimant dans l'Opinion vendredi qu'il y a "beaucoup à faire" en France pour la compétitivité, Mme Pécresse a tranché : "Effectivement, on a besoin d'une Angela Merkel en France." "Et ça peut même être un homme", a-t-elle ajouté. Son nom ? "L'avenir le dira".

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 15:35
Mercredi 11 septembre, un jeune homme de 18 ans qui s'enfuyait sur un deux roues, avec un complice, après avoir attaqué à main armée une bijouterie a été abattu par le propriétaire de celle-ci. Et alors ? N'est-ce pas ce que méritait ce genre d'individu "toxique" pour la société même si apparemment il ne s'agit pas de légitime défense ? En voilà au moins un qui ne recommencera pas! Le Tribun entend déjà les "pleurnichards" habituels critiquer vivement ses propos honteux. "Quand même, c'était un jeune", rétorqueront certains. Et alors ? La jeunesse est-elle une excuse ? Les propos du Tribun ne traduisent-ils pas ce que pense une majorité de Français, d'où le soutien massif apporté au bijoutier depuis son arrestation et sa mise en examen. Ras-le-bol de ces "parasites toxiques" qui n'ont que la violence pour seule langage!
Le plus incroyable dans cette histoire est la réaction de certains membres de la famille de ce délinquant, qui n'en était pas à son coup d'essai -comme toujours - et d'habitants de son quartier. "Il a su qu'il allait être père et s'est dit qu'est-ce je peux faire pour gagner rapidement de l'argent", a déclaré son frère! On croît rêver!!! Le type va être papa et tout ce qu'il imagine alors pour gagner de l'argent "facile", c'est de braquer un bijoutier. Décidément, on finit par se demander si certains êtres humains ont "évolué" mentalement au même rythme que le reste de la population. "Le bijoutier est assuré, il se serait fait rembourser le vol à main armé", a-t-il poursuivi. Le crétinisme à l'état avancé dans toute sa splendeur.
Abruti à ce point, c'est difficilement acceptable pour un être qu'on dit "humain"! Est-il seulement conscient de ce qu'il lâche alors devant les micros des médias comme pour excuser l'inexcusable ? Et celui-ci de poursuivre en rappelant que c'était un mercredi et que "les enfants ne sont pas à l'école". Eh oui, le bijoutier, selon lui, aurait pu blesser, voire tuer un enfant, "les balles ricochent" précise-t-il. Et son frère, lui, y a-t-il pensé à tout cela quand il a décidé d'attaquer à main armé une bijouterie, "parce qu'il allait devenir papa et avait besoin d'argent" ? Décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs et ne faisons pas partie de la même société. Alors souffrez que si vous vous avisez de "polluer" la nôtre, nous n'hésiterons pas à réagir.
Le Tribun en colère
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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 19:07
Qui ne se souvient pas du lieu où il se trouvait et ce qu'il faisait quand les deux tours du World Trade Center de New York ont été percutées par deux avions, le 11 septembre 2001 avant de s'effondrer ? Quasiment personne, l'événement ayant été vécu en direct par une grande partie de la population mondiale, vie des images, particulièrement fortes et spectaculaires, qui ont ensuite été passées en boucle durant des jours. En revanche, personne ou presque parmi ceux qui étaient en âge alors de prendre conscience de la gravité de l'événement ne se souvient de ce qu'il faisait quand cette belle ordure de général Augusto Pinochet a mené son coup d'Etat au Chili, le 11 septembre 1973, il y a tout juste quarante ans, avec le soutien plein et entier des Etats-Unis et, en particulier, de ces deux fripouilles de Richard Nixon et Henry Kissinger. Il est vrai qu'il y avait moins de caméras à l'époque pour couvrir ce crime contre la démocratie qui allait rapidement tourner au crime contre l'humanité.
Si le 11 septembre 2001 causa la mort de près de 3 000 citoyens innocents, en direct et en un peu plus d'une heure, celui de 1973 se prolongea pendant des mois et des années avec pour résultat la mort de plus de 3 000 citoyens tout aussi innocents, qui furent torturés, violés, assassinés. Des "disparus" trop vite oubliés aux yeux du monde contrairement à ceux du 11 septembre 2001. Mais tout n'est-il pas qu'une question de communication médiatique ? Or les Américains excellent dans ce domaine. En 2001, au soir du 11 septembre, tout le monde se disait new-yorkais. En septembre 1973, au Chili, personne n'affirma la même chose à propos de Santiago. D'autre part, si le premier événement allait déclencher la guerre en Irak, à partir d'arguments bidonnés par une bande de crapules, le second restera toujours comme une blessure ouverte tant que ce salaud de Kissinger, vieillard pisseux qui se cache comme un pleutre qu'il a toujours été, n'aura pas été jugé pour crime contre l'humanité. Car des crimes de ce type, il en a de nombreux sur la conscience ce soi disant "grand stratège" a qui l'on a osé décerner le prix Nobel de la Paix. Deux poids, deux mesures n'est-ce pas ? Comme toujours!
Le Tribun en colère
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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 12:11
JMJ (Journées Mondiales de la Jeunesse) obligent, les médias n'arrêtent pas de nous bassiner avec le grand Barnum autour du pape François - cet Argentin si bon, tout le contraire de son compatriote décédé récemment, l'affreux général Videla - en particulier sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro. Au fil des jours, des journalistes sans doute exaltés par la "béatitude attitude" - qui confine parfois à un crétinisme naïf - de cet immense troupeau de jeunes du monde entier, n'ont cessé de jongler avec les chiffres concernant les participants. A les en croire, ils étaient plus de 2 millions sur les plages à veiller et à prier. Alors certes, il ne s'agit pas de banaliser l'importance d'un tel rassemblement. Beaucoup d'organisateurs de manifestations aimeraient pouvoir afficher de tels chiffres. Ne faut-il pas néanmoins relativiser ces données quant à la participation, booster en réalité par cet inévitable emballement médiatique ?
Car 2 millions de participants, parmi lesquels beaucoup d'étrangers venus spécialement pour l'événement, dans un pays où sont supposés vivre quelque 130 millions de catholiques, cela fait assez maigre, non ? A titre de comparaison, chaque année, le 12 décembre, à Mexico, capitale du deuxième pays le plus catholique de la planète après le Brésil avec quelque 70 millions de fidèles, nous assure-t-on, certaines années ils sont jusqu'à 4 millions, voire plus, à venir durant 24 heures célébrer la Vierge de la Guadalupe. Certes, il s'agit d'un pèlerinage et non des JMJ. Mais pour l'occasion, le pape n'est pas présent. Et pourtant, le succès est plus important en termes de participation. Les Mexicains seraient-ils plus pleinement croyants que les Brésiliens ?
Y a-t-il une explication ? Serait-ce que le pape François n'a pas le succès que les médias lui prêtent, idée que les journalistes tentent vainement de nous "vendre ? Eh oui, toujours cette différence entre l'être et le paraître emblématique de cette société du mensonge. Plus généralement, serait-ce que le catholicisme a du plomb dans l'aile face à la poussée de l'Islam mais surtout au boom des églises protestantes, en particulier au Brésil ? La concurrence fait rage dans le petit monde des multinationales de la religion. Autant de questions qui méritent d'être posées même si les médias, idolâtres à souhait pour la plupart, s'ébaubissent béatement - certains n'ont pas hésité à parler de "Woodstock catholique" - devant les 2 millions de personnes veillant et priant sur la plage dans une ambiance de retraite religieuse pour adolescents forcément joyeux. Dieu n'est-il pas "amour" ? Comme il est facile de se réfugier derrière une telle phrase faussement profonde!
Le Tribun en colère
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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 17:49
Un train déraille dans une gare fréquentée de l'Ile-de-France, Brétigny-sur-Orge, provoquant la mort de 6 personnes. Des dizaines de blessés, dont certains gravement, sont aussitôt évacués par les secours qui, comme toujours, effectuent un travail FORMIDABLE! Ce sont eux les héros du moment! Mais ne sont-ils pas des héros au quotidien ? Ils ne font pourtant pas la "une" des médias. Seul furoncle dans toute cette histoire tragique qui mériterait que l'on reste silencieux, par respect pour ceux qui ont perdu un parent ou un proche, les médias qui, une fois encore, s'en sont donnés à coeur joie. Hier soir, c'était à qui distillerait les mots les plus percutants pour retenir le téléspectateur devant son écran. Et comme à chaque fois, dans ce genre d'exercice, BFMTV, la chaîne de télévision qui pisse de l'info, s'est surpassée.
Imaginez, à 17 H 00, veille de week end de 14 juillet et de départ en vacances. Les journaleux de BFMTV n'avaient pas grand chose à se mettre sous la dent. Certes, avec un peu de chance, il se produirait sans doute un ou deux accidents de la route spectaculaires, meurtriers à souhait, samedi ou dimanche, à partir desquels ils pourraient faire "monter la mayonnaise" durant des heures. N'est-ce pas une spécialité maison de n'avoir rien à dire mais d'en faire des tonnes ? Mais à 17 h 14, dans cet après-midi ensoleillé et calme, tout a basculé, à commencer par plusieurs wagons du Paris Limoges. La suite, on la connaît. Le drame absolu comme toujours en pareil cas, avec des morts, des blessés et les inévitables miraculés. C'est un peu toujours le même scénario, hélas, qui nous rappelle, si nous l'avions oublié, que nous sommes tous mortels malgré l'existence de l'iPhone et de quelques gadgets technologiques.
Et là, la machine BFMTV s'est mise en marche, avec un seul mot d'ordre, occuper le terrain. Ce qu'il faut bien comprendre avec ces "pisseurs" d'infos, c'est que ce n'est pas informer qui les intéresse mais "garder" l'antenne coûte que coûte en faisant monter progressivement la mayonnaise. Et la règle est de "dramatiser" à outrance, alors que le drame se suffit à lui-même dans l'horreur. Résultat, une pauvre fille, sur place, avec un micro estampillé "BFMTV", que le journaliste en plateau appelle quasiment toutes les cinq minutes, alors qu'elle ne sait rien. Toujours 6 morts ? Eh oui, toujours 6 ... mais on laisse entendre aux téléspectateurs, sans doute terrorisés par les images qu'ils découvrent, que le bilan pourrait être bien plus lourd. C'est excitant n'est-ce pas, la mort en direct ? Merde, y'a pas d'images "volées" par des passagers à l'intérieur des wagons abîmés ?
Et la pauvre journaliste de BFMTV - mais peut-on raisonnablement la considérer comme une représentante de ce beau métier (quand il est pratiqué avec tact et une certaine éthique), la carte de presse n'étant bien souvent que le paravent de la médiocrité - de répéter inlassablement dans une quasi-hystérie que ce qui vient de se passer est un véritable massacre. Elle va jusqu'à parler de scènes de guerre. Alors même si des passagers du train ou des passants qui ont assisté au déraillement, choqués qu'ils sont, peuvent avoir prononcé ces mots, est-il souhaitable qu'elle les répète inlassablement ? Mais il est vrai que tout cela est bon pour l'audimat. Les citoyens aiment jouer à se faire peur avec la souffrance et le sang des autres, le cul confortablement posé dans leur canapé moelleux. Les minutes et les heures s'égrainent, et pendant que les ministres et le président de la République défilent l'un derrière l'autre - mais au fait, pour quoi faire à part dire quelques banalités de circonstances - la journaleuse-pisseuse d'infos tente vainement d'embarquer le téléspectateur dans son hystérie médiatique.
Passons sur le chapelet de toutes ces questions stupides posées, tant sur le plateau de la chaîne, que sur place - priorité à l'info - a des officiels et des experts qui sont quasiment sommés de nous expliquer pourquoi ce train à dérailler. "Pourtant, il ne devait pas s'arrêter à la gare de Brétigny-sur-Orge", nous rappelle un peu stupidement la journaliste qui, déjà pas très brillante jusque là, devient pour le coup carrément crétine. Là, c'est vrai, le train s'est arrêté, définitivement, et de manière pour le moins démonstrative. Alors dites nous, qu'est-ce qui s'est passé ? Tout est possible, y compris l'acte de malveillance. Heureusement, pour une fois, les crétins médiatiques ne vont pas jusqu'à évoquer "la piste d'Al Qaïda", cette fameuse piste, un peu rance, que l'on sert aux téléspectateurs, histoire de les effrayer un peu plus. Merde, on fait de la télévision de merde ou pas ? Franchement, quand on regarde BFMTV, comment ne pas avoir envie de tirer la chasse d'eau ?
Le Tribun en colère
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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 00:30
Faites un don à l'UMP pour sauver la démocratie! Le message est hallucinant! C'est pourtant celui, concocté par des conseillers en communication de ce parti, suite à la "gifle" méritée donnée par le Conseil Constitutionnel au candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy. Un message répété sans relâche depuis l'annonce du non remboursement de la coquette somme de 11 millions d'euros qu'attendait impatiemment l'UMP. Alors évidemment, c'est la crise, du moins l'affirme-t-on, dans cette pétaudière à laquelle ressemble de plus en plus ce parti. Rendez-vous compte, qui va payer tous ces cadres, et leur privilèges, qui ne servent pas à grand chose ? Et les voitures avec chauffeur ? Et les notes de grands restaurants ? Et les séminaires dans des lieux sympathiques ? Et tout cela pour quoi ? Rien, le néant, l'absence totale d'idées et, surtout, d'originalité, tout comme ceux d'en face, qui gouvernent, ou ceux de la fille de l'Autre, tout aussi stériles! Quelle tristesse!!! Pour l'UMP, l'heure est donc à la production d'une mauvaise comédie, pour ne pas dire un immonde navet, avec dans les rôles-titres, les quelques "pleureuses" présentées succinctement ci-dessous, en s'inspirant modestement d'une des plus belles chansons du Grand Jacques (Brel), "Ces gens-là".
D'abord, d'abord, y'a l'ex-conseiller
Qu'certains surnomment le fêlé
A l'ENA par trois fois recalé
Puis qui n'a jamais supporté
Qu'la présidence d'EDF lui passe sous le nez
Plumitif vraiment pas très doué
Qui n'arrête pas de gueuler, qui n'arrête pas de tousser
Enervé qu'il est, à la radio, à la télé
Et qui pleure sa République soi disant violentée
Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on ne pense qu'à soi Monsieur, on ne pense qu'à soi!
Et puis y'a le grand rouquin
Qui de l'ex-président est le copain
Comme une sorte d'homme de main
Qui n'a pas la gueule d'un saint
Mais plutôt celle d'un fieffé coquin
Qui du matin au soir et du soir au matin
Sur les médias distille savamment son venin
Avec l'espoir que demain
Revienne à l'Elysée son copain
Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on se croit tout permis Monsieur, on se croit tout permis!
Et puis y'a la toute folle
Qu'en finit pas de twitter
Celle qu'on n'ose pas montrer
Vu qu'elle n'est pas très éduquée
D'ici qu'elle mette ses doigts dans son nez
Pour son Nicolas elle se ferait tuer
Ministre de quelque chose, elle l'a été
A n'en pas douter d'un ministère frelaté
En l'absence de crédibilité
Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là on est prêt à tout pour réussir Monsieur, on est prêt à tout pour réussir!
Vient encore le deschiens
Celui de Nice qui ne compte pour presque rien,
En bon bourgeois, il croit faire partie des gens biens
L'a pourtant pas l'intelligence d'un académicien
Pas même un soupçon, non, rien.
Un seul absent, le grand Guéant
Parce que dans une affaire de tableaux le concernant
Ses déclarations et son comportement ont été affligeants
Au point qu'il en est devenu presque gênant
Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, l'amitié n'existe pas Monsieur, l'amitié n'existe pas!

Le Tribun en colère
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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 16:56
On chuchote, mais faut-il croire à tous les chuchotements médiatiques qui font bourdonner la planète, qu'un second analyste de la NSA serait en fuite! Jusqu'à présent, peu d'informations ont filtré sur ce nouveau cas. On sait juste qu'il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années qui était chargé depuis plusieurs mois d'écouter les déclaration de l'homme politique français bien connu pour être un spécialiste mondial de l'oeuvre de Zadig & Voltaire. Les responsables de cette agence américaine sont d'autant plus étonnés de cette réaction que cet analyste avait subi les tests les plus rudes avant de se voir confier cette mission. Autrement dit, il était prêt, du moins le pensait-on, à résister aux stress les plus violents. Oui mais voilà, écouter les déclarations de cet homme politique au quotidien, et cela durant des mois, la NSA n'a-t-elle pas placée la barre un peu haut ? Toujours est-il que l'homme a craqué.
Au dire de ses collègues, son état de santé s'était dégradé depuis qu'il s'était engagé dans ce programme expérimental. La question qu'il est permis de se poser est de savoir pourquoi une agence de renseignement aussi sérieuse que la NSA - mais là encore faut-il croire tout ce qui est écrit dans les journaux - écoute un homme aussi peu important, voire quasiment transparent que cet homme politique qui, rappelons-le, a réintégré récemment l'Assemblée Nationale ? Certains "consultants" spécialistes du renseignement ont affirmé qu'il s'agirait d'un de ces fameux "Black Program" visant, non pas à mesurer l'intelligence humaine dans ce qu'elle a de plus subtile mais de comprendre pourquoi celle-ci est parfois absente, ou quasiment, chez certains êtres humains pourtant dotés d'un cerveau. Or il semble que cet analyste de la NSA n'a pas supporté de flirter quotidiennement, et pendant si longtemps, avec les frontières du néant.
Une source anonyme, proche de la NSA, a déclaré que l'analyste en fuite aurait quitté Fort Meade après s'être entretenu longuement avec ses responsables. La discussion aurait été particulièrement houleuse aux dires d'un autre analyste, chargé pour sa part, d'écouter certains des patrons de la NSA. Décidément, ce ne sont plus des "grandes oreilles" mais celles d'un éléphant d'Afrique! Ses responsables l'auraient menacé de le transférer sur un autre programme expérimental visant à lire tous les tweets de Nadine Morano. Là, le type a craquer et est sorti du bureau en courant, criant à qui voulait l'entendre : "non, pas Morano, pas ça"!!! Depuis, l'homme n'a pas été localisé. De son côté, la CIA semble être intéressée par ce que cet analyste aurait découvert à force d'écouter les déclarations insipides et creuses de cet homme politique français. Aurait-il découvert une sorte de "pierre philosophale" du néant ? A Langley, au siège de la Compagnie, on fantasme déjà sur les développements en matière de lavage de cerveau, voire d'abrutissement des masses, que cette découverte pourrait permettre.
P.S. Précisons que cette information, sans doute des plus sérieuses, comme toutes celles qui sont publiées quotidiennement par les médias les plus "réputés", n'a pu être vérifiée, évidemment, tout comme beaucoup de celles qui sont diffusées chaque jour à la radio ou à la télévision. Ne sommes-nous pas au royaume du mensonge ?
Le Tribun en colère
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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 20:24

Selon le magazine allemand Der Spiegel, la National Security Agency, la très  (trop ?) fameuse NSA, aurait espionné les institutions de l'Union Européenne. Ah oui, et alors ? Personne ne s'en doutait ? Même Laurent Fabius, à la tête de la diplomatie française ? Ce monsieur qui a fait toute sa carrière dans la politique et a eu lui-même à utiliser les services secrets français de façon "plus que douteuse" (affaire du Rainbow Warrior) alors qu'il était Premier Ministre de Francois Mitterrand, serait-il naïf à ce point ? Que croit-il en demandant aujourd'hui des explications aux autorités américaines ? Que les sbires de l'ombre de Barak Obama vont lui en donner ? S'il est sincère, c'est à désespérer de l'intelligence de certains hommes politiques, mais aussi de certaines femmes politiques, Rachida Dati - voulant sans doute faire parler d'elle - ayant qualifié d'"extrêmement choquantes" les informations publiées par le magazine allemand. Aurait-elle peur que les écoutes de la NSA aient pu saisir le vide sidéral de la pensée de cette soi-disant eurodéputée en écoutant ses conversations téléphoniques ? Pour le coup, les citoyens américains pourraient protester de voir les fonds publics dilapidés pour rien. 

 

Cela dit, les autorités américaines se foutent de ce que le sieur Fabius ou la Mame Michu de la politique peuvent penser et de leur "cacas nerveux" qui ne visent qu'à prendre une posture de circonstance, histoire de paraître, comme toujours. Démocrates ou républicaines, ces autorités américaines se sont d'ailleurs toujours moquées de ce que pensent leurs alliés. Des alliés qui ont vraiment la mémoire très courte. Car si aujourd'hui les médias parlent beaucoup de l'analyste de la NSA Edward Snowden, l'homme par qui le "faux scandale" arrive, rappelons-nous l'affaire Philipp Agee. C'était il y a près d'une quarantaine d'années. Un officier de renseignement de la CIA, après avoir travaillé durant douze ans dans différents pays d'Amérique, révélait dans un ouvrage intitulé "Journal d'un agent secret" le fonctionnement intime de la tristement célèbre Compagnie, ses réseaux d'influences et de complicités. On  y découvrait alors un homme entré au service de la CIA, convaincu qu'il était de la noblesse de sa mission, et qui a fini totalement désenchanté quand il s'est rendu compte que son véritable rôle était de "défendre les intérêts américains par tous les moyens". 

 

Oui, vous avez bien lu, "par tous les moyens". Avant l'arrivée de l'ère numérique et le développement d'Internet, il fallait bien souvent aller "voler" l'information de manière traditionnelle. Aujourd'hui, les mêmes informations peuvent être volées à distance, même si l'exercice n'est pas des plus faciles et requiert de l'expérience. Mais au final, l'espionnage du voisin se poursuit, sans le moindre scrupule, que celui-ci soit un allié ou pas. Finalement, n'est-ce pas tristement humain ? Des pratiques qui ont toujours existé, depuis toujours, ou presque. Seuls les moyens d'espionner ont évolué, des moyens utilisés plus ou moins ouvertement aujourd'hui au sein de nombreuses entreprises, qu'il s'agisse d'espionner les concurrents ou leur personnel, mais aussi par des particuliers. Qu'y a-t-il d'étonnant dans cette société du mensonge généralisé ? N'y a-t-il pas de plus en plus d'officines dont le rôle est d'influencer, voire de faire ou de défaire la réputation des concurrents de leurs clients ? Un exercice ou le bluff et le mensonge sont rois. Dans ce contexte où la règle est de mentir à tous les étages, que la NSA "écoute le monde", y compris les alliés des Etats-Unis apparaît comme une banalité de plus dont les médias sont friands. L'espionnage n'a-t-il pas toujours fait rêvé chacun de nous ? Reste à savoir jusqu'où il est admissible. 

 

Le Tribun en colère

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:43

Découvert en 1939 par trois chercheurs allemands des laboratoires de l'IG Farben, le gaz sarin est un composé organophosphoré extrêmement toxique pour l'homme et l'animal, d'autant plus dangereux qu'il est inodore, incolore et volatile. En 1991, une résolution de l'ONU a fait de cette arme chimique une arme de destruction massive. D'où l'interdiction d'en produire ou d'en posséder. Deux ans plus tard, 162 membres ont signé la Chemical Weapons Convention. Prenant effet officiellement en avril 1997, après que la secte japonaise Aum Shinrikyo ait perpétré deux attentats au gaz sarin, dont le second dans le métro de Tokyo, celle-ci a conduit alors tous les pays signataires à détruire l'ensemble de leurs stocks d'armes chimiques interdites, dont le gaz sarin, avant avril 2007. L'ont-ils réellement fait ? Il est permis d'en douter, du moins pour certains pays comme la Russie et certaines ex-républiques de l'Union soviétique, et évidemment les Etats-Unis, qui n'en sont pas à une saloperie près. Que ne ferait-on pas pour sauvegarder la démocratie face à la méchanceté de tous ces vilains terroristes. 

 

Aussi, depuis quelques mois, l'ombre du gaz sarin resurgit en Syrie. Selon diverses sources, l'armée syrienne de Bachar-Al-Assad aurait utilisé des armes chimiques, et en particulier du gaz sarin, contre les opposants du régime. Des analyses réalisées récemment par différents laboratoires dans le monde semblent le confirmer. Pour autant, doit-on forcément croire ces informations ? Rappelons-nous les armes de destruction massive que détenait l'Irak. C'était une information sûre et vérifiée selon le gouvernement Bush. Or il s'est avéré par la suite qu'il s'agissait d'un gros mensonge visant à manipuler l'opinion publique du monde entier. Dans ces conditions, comment croire aujoud'hui le gouvernement Obama, les Etats-Unis, tout comme la Russie, étant le pays phare en matière de développement d'armes chimiques et biologiques, et cela depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rappelons au passage que si la variole a été totalement éradiquée depuis octobre 1977, les énormes stocks de virus détenus par les Etats-Unis et l'ex-Union Soviétique auraient dû être détruits dès l'année 1993, suite à une décision de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Or à ce jour, ces stocks ne l'ont toujours pas été. Pourquoi ? Les raisons invoquées par les autorités américaines et russes n'ont jamais été très claires. 

 

Preuve qu'en matière de guerre chimique et bactériologique, l'hypocrisie est la seule règle qui vaille. Il y a en effet le discours officilel des gouvernements, destiné à rassurer et à convaincre les citoyens, et les actes plus "discrets" qui ne font jamais la "Une" des médias parce qu'estampillés le plus souvent "secret défense". On peut même supposer que le Président Obama est loin de tout savoir des travaux qui sont menés dans ces domaines à Fort Detrick tout comme dans d'autres centres de recherche moins connus. Certes, tous les pays se sont mis d'accord pour ne plus jamais travailler sur ces thématiques "sales". Mais dans la réalité, plusieurs d'entre eux n'ont quasiment jamais cessé de financer en secret des travaux sur le développement d'armes chimiques et biologiques. Dans ce contexte, il est donc stupéfiant de voir les Etats-Unis tancer, il est vrai du bout des lèvres, la Syrie. N'ont-ils pas eux-mêmes commencé à utiliser des armes bactériologiques dès la guerre de Corée au début des années 1950 ? Qui plus est des armes issues des développements scientifiques et technologiques menées par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale et dont les résultats ont été récupérés par les Etats-Unis à la suite d'un accord leur permettant de disposer d'un savoir acquis par les chercheurs japonais tout en garantissant à ceux-ci et aux responsables de ces travaux, comparables à ceux menés dans les camps par des médecins nazis, qu'ils ne seraient jamais jugés. 

 

Par ailleurs, souvenons-nous du massacre d'Halabja, en Irak, le 16 mars 1988, où entre 3 000 et 5 000 Kurdes perdirent la vie après avoir été gazés à l'aide d'armes chimiques larguées depuis des avions de l'armée de Saddam Hussein. Le monde entier s'est ému, ne serait-ce que quelques jours. Dans les chancelleries occidentales, on s'est ému également, mais de manière plus "diplomatique", sans pour autant hausser le ton vis-à-vis de Saddam Hussein, commerce oblige. Après tout, le fameux "dictateur" n'avait pas encore réalisé l'impensable, envahir le Koweit. Entre 3 000 et 5 000 morts, plus de 7 000 blessés, l'affaire est particulièrement grave, certes, mais comment le faire comprendre à ce dictateur dont le pays est alors l'un des plus importants producteurs de pétrole et, surtout, un gros client de différentes puissances occidentales. On va alors lui faire savoir que "ce n'est pas bien" de gazer des milliers de personnes, mais là encore, du bout des lèvres, histoire de ne pas le mettre en colère. Et puis il y a autre chose, quelque chose de très gênant, de pas très avouable, le fait que ce serait des sociétés allemandes et françaises qui auraient livré tout le matériel nécessaire pour produire ces armes chimiques, ces salauds d'entrepreneurs occidentaux se défendant de ne pas avoir su, persuadés qu'ils étaient de livrer du matériel pour produire des pesticides. Ah la belle excuse!!! Or aujourd'hui, le bal des hypocrites se poursuit, en d'autres lieux, sur d'autres populations. Que voulez-vous, il faut sauvegarder l'emploi, non ? Mais au fait, qui livre Bachar-Al-Assad aujourd'hui ? 

 

Le Tribun en colère

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    22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 12:25

    Etonnés d'observer l'émergence soudaine d'émeutes violentes dans différentes grandes villes du Brésil ? Des émeutes dont des participants cassent des vitrines et pillent des magasins. Curieux qu'aucun journaliste ne parle alors de "casseurs", comme si cela était "normal" dans un pays en développement - on dit "émergent" aujourd'hui comme pour faire mieux - au contraire d'un pays industrialisé comme la France. Est-ce à dire qu'il existerait différents types de casseurs ? Certes, on trouvera toujours des individus qui cassent le bien d'autrui uniquement pour le plaisir de casser, au Brésil comme en France. Pour autant, émeutiers et casseurs ne sont-ils pas animés par une même colère ? Or quand elle atteint des sommets, celle-ci ne conduit-elle pas à des excès, voire des drames ? N'est-ce pas alors un peu facile de parler de casseurs, histoire de ne pas vouloir évoquer des maux plus profonds de nos sociétés modernes ? 

     

    Donc globalement, nous sommes en présence de personnes en colère, tant au Brésil qu'en France, ou dans bien d'autres pays. Mais si en France, l'augmentation rapide du chomage et la baisse du pouvoir d'achat, peuvent expliquer cette colère, somme toute encore limitée et qui s'exprime à l'occasion d'événements particuliers, au Brésil, elle semble inattendue, comme "sortie de nul part", du moins si l'on se réfère à toutes les conneries que l'on peut lire dans la plupart des médias depuis plusieurs années et aux analyses non moins connes de beaucoup d'économistes qui baillent littéralement devant le Brésil. Il faut dire que le "pantin" Lula, le docker issu d'une famille modeste devenu en 2003 le Président du Brésil - un scénario qui plaît aux masses toujours prêtes à déifier l'un des leurs, comme si c'était inscrit dans les gênes de l'espèce humaine - y a beaucoup contribué.

     

    Que n'a-t-on entendu et lu sur le Brésil durant ces dix dernières années! Et tous les économistes les plus en vue et les plus écoutés, surtout les plus invités dans les télévisions et les radios du monde entier, de s'extasier depuis des années sur la croissance du Brésil, tout comme ils s'extasient de celle de la Chine. Donnez leur un bon taux de croissance à tous ces analystes de salons éloignés des réalités et vous les verrez jouir instantanément, sans pour autant se soucier de ce qui se passe RÉELLEMENT au-delà de ce seul indicateur économique. Parlez leur de l'humain, du quotidien de dizaines de millions de gens au Brésil, et dans bien d'autres pays soi-disant "en bonne santé", et vous les verrez se "palucher" frénétiquement sur le mot croissance. Peut-on leur en vouloir pour autant puisqu'ils n'ont appris que cela d'une discipline qui se targue honteusement d'être une science, alors qu'elle n'en a aucunement les caractéristiques, si ce n'est quelques horipeaux ? 

     

    D'où l'incompréhension de beaucoup d'être humains aujourd'hui face à ce "réveil" brésilien. "Merde, ils ont la croissance, mais que veulent-ils de plus", se disent les citoyens de nombreux pays comme la France où la croissance est attendue comme le Messie. Ne leur répète-t-on pas chaque jour qu'avec la croissance, l'emploi va revenir et mettre à mal le chomage ? Schéma tristement classique, le seul que connaissent les hommes et femmes politiques. Navrant n'est-ce pas ? Mais alors, est-ce à dire que la croissance ne serait pas la panacée dans cette société "mondialisée et en réseau" (ça fait toujours sérieux de dire ou d'écrire "mondialisée" et "en réseau". Chez nos politiques, c'est bien souvent la crème Chantilly d'un discours relativement inodore et sans saveur) ? Là encore, nous aurait-on menti ? Et les émeutes du Brésil, mais aussi de la Turquie, et d'autres pays dont on ne parle pas encore, ne seraient-elles que l'expression d'une colère profonde face à ce mensonge généralisé ? 

     

    Ces émeutes brésiliennes surprennent d'autant plus, en particulier tous ceux dont les quelques neurones s'abreuvent aux immenses déversoirs "contrôlés" que sont les médias, que le Brésil fait partie de ces fameux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Cinq grandes puissances émergentes qui se réunissent chaque année - une sorte de G5 - et qui, selon le FMI, mais faut-il le croire cet organisme laquais d'un capitalisme sans foi ni lois, devraient assurer 61% de la croissance mondiale à l'horizon 2015. Et revoilà notre "amie" la croissance! Cette sorte de fée à laquelle on nous demande tous de croire, les uns en bénéficiant, soi-disant, comme les pays qui constituent les BRICS, les autres l'attendant désespérement, comme on attend Godot dans la pièce de Samuel Beckett, ou tentant vainement de la retenir quand elle n'est pas encore totalement partie. C'est affligeant de connerie!!! Alors certes les BRICS connaissent la croissance, tout comme certains pays du continent africain à propos desquels il est de bon ton de s'extasier aussi.

     

    Mais au-delà de cette croissance, si l'on gratte un peu ce vernis "économique", que trouve-t-on ? Misère, grande pauvreté, populations dénutries, injustice sociale .... Ah oui, désolé, ça gâche le tableau idyllique que l'on nous impose quotidiennement. Mais c'est pourtant la réalité, non caricaturée. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que le Brésil commence à s'enflammer. Et sans doute n'est-ce qu'un début. Certes ce pays, comme d'autres, enregistre un taux de croissance à faire saliver beaucoup de ses homologues européens. Et après ? Où va-t-elle cette croissance, à qui profite-t-elle ? Là est la vraie question, celle qu'évitent systématiquement tous les politiques et les économistes qui ne tarissent pas d'éloges pour le Brésil et les autres BRICS. A croire qu'ils n'ont jamais vu les méga-bidonvilles qui enserrent les grandes villes brésiliennes, là où la misère est endémique depuis si longtemps que l'on ne se souvient même plus quand tout cela a commencé. Lula a servi de paravent pour escamoter subtilement ce vrai visage du Brésil pendant des années. Il est donc logique aujourd'hui que le peuple demande des comptes, à l'occasion de la préparation d'une Coupe du monde de Football qui n'est qu'un paravent de plus. Alors ouvrez les yeux, vous ne vous en sentirez que mieux. 

     

    Le Tribun en colère

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