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24 mai 2023 3 24 /05 /mai /2023 17:50

Que le génial écrivain Edgar Allan Poe me pardonne d'emprunter, au singulier, le titre de l'un de ses recueils de nouvelles pour vous parler d'un sujet somme toute banal, mon ascenseur de la marque Koné. J'habite un petit square situé à la lisière du XVIIème arrondissement de Paris. Demeurant au 7ème étage, je profite évidemment de l'ascenseur avec d'autant plus de plaisir quand je suis chargé. Il y a encore deux ou trois ans, celui-ci fonctionnait correctement. On enregistrait alors en moyenne une panne par an. Mais au cours de ces deux dernières années, la situation s'est considérablement détériorée avec désormais plus ou moins deux pannes par mois ce qui, de l'avis de la profession, n'est pas acceptable. Il y a bien des techniciens qui interviennent mais trop souvent leur savoir-faire n'est pas d'une grande efficacité puisque très récemment une panne s'est produite après l'intervention, une heure plus tôt, d'un technicien, venu pour réviser notre fameux ascenseur. Est-ce de l'incompétence ? Un manque d'effectifs ? Un problème de management des équipes ? Il y a deux semaines, l'ascenseur a été arrêté durant ... 11 jours, record absolu! L'explication ? Koné attendait de pouvoir envoyer un technicien supérieur. Autrement dit, au sein de ce groupe finlandais qui, avec plus de 60 000 employés dans le monde, est l'un des leaders mondiaux sur le marché des ascenseurs, des escaliers mécaniques et des portes automatiques, on trouverait donc des techniciens à la compétence variable (de médiocre à tout juste bonne) et des techniciens supérieurs qui, eux, connaissent le métier et sont aptes à pouvoir affronter n'importe quelle panne. Tout se complique évidemment quand on découvre que les "supérieurs" sont peu nombreux et très demandés par rapport à ceux pour qui la technologie des ascenseurs restent assez floue puisque certains évoquent des pannes ... qui n'ont pas d'explication. Là, on touche au sublime de l'incompétence, une incompétence qui semble d'ailleurs constituer un fléau considérable touchant tous les secteurs du monde du travail et s'insinue au sein de chaque niveau hiérarchique. Car si l'on observe une incompétence faute de connaissances, n'oublions pas l'incompétence en matière de management, bien plus répandue qu'on ne le croit et que de jolis CV, tels des paravents, permettent d'éclipser. Curieusement, sur ce supposé réseau professionnel qu'est Linkedin, cette incompétence devenue parfois chronique au sein de certaines entreprises, n'est jamais évoquée. Serait-ce dérangeant ? A une époque où il semble n'y en avoir que pour l'intelligence artificielle qui offre au troupeau de veaux la possibilité de se pâmer sans rien y comprendre, ne serait-il pas urgent de s'attaquer à ce grave déficit de compétences qui nuit nécessairement à la bonne marche du travail en France ? Est-ce à ce point trivial qu'aucun énarque n'ait encore pris le temps de s'y intéresser ? 

 

Le Tribun en colère

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 10:00

Rassurez-vous, ce ne sont pas les "trésors millénaires sauvés de l'oubli" présentés dans "l'Exposition évènement" intitulée "Ramses & l'or des pharaons", que l'on peut découvrir actuellement à la Grande Halle de la Villette, qui sont la cause de mon courroux matinal. Les pièces exposées sont en effet magnifiques, personne ne le contestera. Le problème est que pour pouvoir s'en rendre compte, il faut réussir à les approcher, non seulement pour en apprécier la beauté mais aussi pour parvenir à découvrir le cartel, c'est-à-dire l'étiquette placée au bas de l'objet qui permet de l'identifier. Or dans cette exposition, tout comme dans tous ces évènements censés cultiver les masses, tout n'est que file d'attente. A l'entrée pour commencer, mais c'est encore supportable parce que relativement bien organisé, puis à l'intérieur, juste avant d'entrer dans une sorte d'antichambre explicative de l'exposition, où là ça devient carrément le grand bordel, groupes de touristes ou plutôt devrions-nous parler de troupeaux traversant Paris et passant évidemment par l'incontournable événement du moment se télescopant avec le reste des visiteurs. L'antichambre ? Un enfer pour les claustrophobes où vous vous retrouvez tassés dans un espace circulaire, dans le noir, avant que s'allume un grand écran qui vous rappelle, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, qui était Ramses. Enfin, les portes s'ouvrent alors que vous piaffez d'impatience d'entrer enfin dans l'exposition en vous réjouissant par avance de pouvoir mieux respirer. Eh bien NON, car à l'intérieur on se croirait aux grands magasins une veille de Noël ou à la gare Saint-Lazare, en fin de journée, un jour de grève. Du monde, encore du monde, toujours du monde, partout, à tel point que se forment des files d'attente devant chaque statue, chaque masque, chaque objet ... cernés par des dizaines et des dizaines de mains qui tendent une nuée de smartphones. Ça en devient quasiment pathologique! Et pourquoi prendre tant de photos inutiles qui vont aller encombrer inutilement le Cloud ?  L'égyptologie intéresse-t-elle à ce point le public ? J'en doute. Et vous me rétorquerez-vous, que faites-vous dans cette galère ? Je suis en compagnie de Jade, ma petite fille âgée de huit ans à qui j'ai fait découvrir en février dernier les merveilles du département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Cette exposition apparaissait donc comme une évidence pour ces vacances scolaires de Pâques ... une exposition que nous finissons néanmoins par "fuir" avec plaisir, histoire de respirer un peu ... hélas dans un vaste espace à faire du fric. Qui n'a pas son petit Ramses couleur turquoise (c'est affreux) pour 55 euros ? Eh oui, parce que tout ce Barnum, que les médias encensent, évidemment, c'est juste une grosse machine à faire du fric. 

 

Le Tribun en colère

 

 

 

 

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3 mai 2023 3 03 /05 /mai /2023 10:20

Des écrits érotiques, la littérature en est gorgée. Aussi que Bruno Le Maire, au hasard d'une scène érotique de son dernier roman intitulé "Fugue américaine", y ait égaré quelques phrases "coquines" n'a rien d'étonnant. En revanche, ce qui peut surprendre, c'est qu'un des ministres supposément parmi les plus occupés du gouvernement puisse boucler l'écriture d'un cinquième livre en un peu plus de quatre ans! A ce rythme infernal, comment peut-il encore disposer d'assez de temps pour se pencher sur l'anatomie intime des femmes et notamment du "renflement brun" de leur anus qu'il évoque dans son roman ? Par ailleurs, ce livre finalement assez banal aurait-il eu les honneurs de la célèbre Collection blanche de Gallimard si son auteur n'avait pas été le patron de Bercy ? C'est une question que nous sommes en droit de nous poser. D'autant plus qu'après avoir lu ce fameux passage qui fait le buzz depuis déjà plusieurs jours, on en vient à se demander si Bruno Le Maire, à défaut d'être un ministre de l'Economie efficace a un quelconque talent d'écrivain. En effet, quand son personnage féminin, après avoir montré "le renflement brun de son anus", déclare : "Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais", on tente vainement de ne pas éclater de rire. Décidément, le petit Bruno n'a rien d'un James Joyce écrivant des lettres dans un langage particulièrement cru à sa future femme Nora. Perçoit-on aussitôt la moindre parcelle de sensualité dans le mot "dilaté", y compris quand on évoque la partie anale d'un être humain ? On s'attendrait plutôt à le trouver dans le diagnostic d'un proctologue, non ? Rien de bien sensuel finalement dans ces écrits qui n'en doutons pas seront vite oubliés. Pour en parler avec davantage de subtilité, voire de légèreté, il disposait pourtant au sein du gouvernement de plusieurs "spécialistes" reconnus de la dilatation anale qui auraient pu lui apporter leur concours, non ? 

 

Conseil de lecture : si vous souhaitez lire un vrai bon petit livre à propos du grand pianiste Vladimir Horowitz (dont parle le roman de Bruno Le Maire), lisez ou relisez "Horowitz et mon père" de Alexis Salatko (livre de poche). 

 

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20 avril 2023 4 20 /04 /avril /2023 16:34

Quel grand moment, quasi historique, aujourd'hui aux Etats-Unis, à l'extrême sud du Texas, sur le pas de tir de Starship qui avec ses 120 mètres de haut est à ce jour la plus grande fusée du monde. Rappelons que Saturne V qui permit de faire sur le sol lunaire "un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité" ne culminait pour sa part qu'à près de 111 mètres. Le 17 avril dernier, un premier essai de lancement de ce mastodonte noir et argenté dans sa configuration complète, autrement dit doté de Super Heavy, son premier étage surpuissant, avait avorté. Pour ce premier vol test d'aujourd'hui, toute l'équipe d'Elon Musk, le patron de Space X, s'attendait donc à voir Starship décoller depuis Starbase, la base spatiale de cette entreprise, puis, après un vol d'environ trois minutes, Super Heavy se détacher et retomber dans les eaux du golfe du Mexique. Et si tout s'était passé comme prévu, Starship aurait alors allumé ses six moteurs afin de poursuivre sa course jusqu'à plus de 150 kilomètres d'altitude, effectuant ensuite un peu moins d'un tour de la Terre avant de retomber dans l'océan Pacifique. Oui mais voilà, Super Heavy semble-t-il ne s'est jamais détaché de Starship et le lanceur a dû être détruit. On pense évidemment au vol inaugural d'Ariane 5, le 4 juin 1996, qui fut elle aussi détruite suite à des problèmes techniques. On parla alors d'échec et le programme prit de longs mois de retard. Avec Elon Musk, c'est différent. Ce à quoi nous avons assisté aujourd'hui est un succès, a-t-il affirmé haut et fort. En effet, son lanceur a décollé. Quant à la destruction, il répond que ce vol va nous en apprendre beaucoup. Formidable n'est-ce pas ... en termes de communication ? 

Au même moment, à Ganges, petite localité de l'Hérault, Emmanuel Macron achevait une nouvelle sortie houleuse en région dans un col!ège au nom tout à fait symbolique en cette période très agitée, Louise Michel. Quand on connaît le parcours de cette Grande Dame, nul doute qu'elle aurait été aux côtés des manifestants afin de protester contre le locataire de l'Elysée qui ressemble de plus en plus dans sa manière de gouverner à un ersatz d'Adolphe Thiers, le fossoyeur de la Commune de Paris en 1871. En bon lâche qu'il est, il s'est discrètement éclipsé de cette petite localité, envahie par les forces de l'ordre, avant de faire une halte "surprise", du moins les journalistes le supposent-ils, dans la petite commune de Pérols où il a déambulé dans les rues, serrant des mains, s'asseyant à la terrasse d'un café et, comme par hasard, se retrouvant entouré d'une myriade d'enfants sortant de l'école. Comme c'est beau, j'en aurais presque la larme à l'oeil. Que de belles images à diffuser largement sur les chaînes amies! Petite précision, dans cette déambulation, et ce voyage en région, il était évidemment accompagné notamment de Patricia Mirallès, députée Renaissance et actuelle Secrétaire d'Etat chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire. Chacun aura donc compris que la supposée "halte surprise" n'en était pas une mais que tout avait été bien préparé. Le locataire de l'Elysée a un besoin impérieux de se refaire une santé en matière d'image. Alors entouré d'enfants joyeux, le sourire aux lèvres, c'est mieux que face à des citoyens en colère l'accueillant par un concert de casseroles. Mais qu'il se rassure, avec la progression vertigineuse du Deepfake il pourra bientôt se montrer au milieu de foule l'acclamant et scandant son nom, sans pour autant devoir sortir de son Palais doré. 

 

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14 avril 2023 5 14 /04 /avril /2023 11:35

Ça y est, c'est le grand jour! Les médias piaffent d'impatience et les journalistes inlassablement se posent les mêmes questions et y apportent les mêmes réponses comme ils le font depuis déjà plusieurs jours. Les "sages", au nombre de neuf, qui composent le Conseil constitutionnel, débattent en ce moment même de la validité ou non de la loi sur les retraites au regard de la Constitution. Ils vont en faire de même concernant la tenue d'un éventuel Référendum d'Initiative Partagée. A écouter la plupart de ceux et celles qui en parlent, ceux et celles qui sont censés savoir et nous dispenser de la substantifique moelle de leur réflexion profonde, au nombre desquels figurent en priorité ce qu'on appelle des constitutionnalistes, autrement dit des juristes spécialistes de droit constitutionnel, le Conseil constitutionnel, créé par la Constitution de la Cinquième République du 4 octobre 1958, serait une institution quasi-sacrée qu'il est impossible de soupçonner du plus petit écart vis-à-vis de la loi. Mais comment croire à cette jolie rengaine que les médias s'acharnent à nous vendre alors qu'il suffit de fouiller dans le passé de cette institution "humaine", et par conséquent très imparfaite, pour découvrir que les supposés "sages" ne l'ont pas toujours été en matière de droit constitutionnel. Le problème est que la volatilité de la mémoire humaine permet et facilite l'oubli, y compris des faits les plus importants. Essayez de vous rappeler l'élection présidentielle de 1995 remportée par Jacques Chirac. Au regard de la Constitution, elle aurait dû être invalidée, même si le nouveau Président était déjà installé à l'Elysée depuis plusieurs mois. Mais nous citoyens n'en avons pas été avertis! Que s'était-il donc passé ? Les comptes de campagne de Jacques Chirac, mais également d'Edouard Balladur, présentaient de nombreuses irrégularités, le plafond des dépenses de leur campagne notamment ayant été très largement dépassé. Mais le Président du Conseil constitutionnel de l'époque, le plus que douteux Roland Dumas, préféra fermer les yeux afin d'éviter un "cataclysme politique". Aussi les supposés "sages" de l'époque dissimulèrent, effacèrent minorèrent de leurs conclusions officielles toutes les irrégularités constatées. Et c'est ainsi qu'une élection présidentielle fut volée dans la plus grande indifférence! Durant les années suivantes, des bruits circulèrent à propos de cette affaire, une de plus. Mais à l'automne 2020, vingt-cinq ans après, comme la loi l'exige, l'ouverture des archives du Conseil constitutionnel confirma les soupçons et les doutes. Preuve que la clique des neuf "sages" n'est pas au-dessus de tout soupçon, loin s'en faut! 

 

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13 avril 2023 4 13 /04 /avril /2023 12:04

Rien d'exceptionnel me rétorquerez-vous puisque l'écrasante majorité des médias en fait autant depuis le début du conflit en Ukraine. C'est vrai. Mais beaucoup le font plus ou moins discrètement, sachant quand il le faut lancer une petite pique à Saint Volodymyr qui n'est pas non plus un enfant de coeur. Mais au sein de LCI, c'est ouvertement que l'on soutient l'acteur devenu Président. Cela frise même parfois l'indécence, plusieurs journalistes/présentateurs phares de cette chaîne s'étant peu à peu, au fil des mois, transformés en de véritables propagandistes. Pour s'en convaincre, il suffit d'aller jeter un oeil sur cette chaîne (eh oui, je sais, ce n'est pas très marrant mais moi je le fais parfois pour voir jusqu'où ils sont capables d'aller) entre 9 et 12 heures, puis entre 15 et 18 heures, enfin entre 18 et 20 heures. Créneaux occupés respectivement par Elizabeth Martichoux, Bénédicte Le Chatelier et David Pujadas. Tout ce beau rabâche évidemment à tous ceux qui les écoutent encore qu'eux et leurs invités sont là pour vous "décrypter" l'information, dans la plus grande transparence cela va s'en dire. Eh oui, aujourd'hui cette clique de journalistes n'informe plus, non, elle vous décrypte l'information, autrement dit, à l'image de ce que les géants de l'agroalimentaire font également, ces hommes et ces femmes des médias vous concoctent des plats préparés qu'il vous suffit d'absorber sans broncher. Et chez ces trois propagandistes de LCI, auquel il faut ajouter le présentateur vedette du soir, le Suisse Darius Rochebin, c'est presque exclusivement de l'Ukraine matin, midi et soir qu'ils vous administrent. Mais de l'Ukraine façon binaire où Zelensky est le vénéré sauveur et Poutine le salaud ultime. Et pour légitimer leur propagande, ils s'entourent, depuis plus d'un an, des mêmes experts, puisés dans les retraités du ministère de la Défense ou de l'OTAN, auxquels ils adjoignent de grands reporters, toujours les mêmes, mais aussi des consultants et consultantes travaillant pour d'obscurs think tank, fondations et instituts, tout ce mélange étant saupoudré de journalistes de différentes rédactions. Et ça discute, et ça débat, et ça suppute depuis désormais plus d'un an, affirmant tout et son contraire! Le plus étonnant, mais est-ce si étonnant que cela quand on connait un peu le monde des médias et du journalisme, c'est que personne ou presque de cette corporation ne trouve à redire de ces journalistes propagandistes qui flétrissent l'image de ce beau métier. 

 

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11 avril 2023 2 11 /04 /avril /2023 09:41

Week end pascal oblige, Arte diffusait hier en début d'après-midi "Quo Vadis", péplum hollywoodien devenu culte qui conte les débuts de la chrétienté, film vu pour la première fois alors que je n'étais pas encore adolescent, puis que j'ai revu ensuite à différentes occasions au fil des années, sans me lasser de ce Néron magistralement interprété jusqu'à l'excès par l'inoubliable Peter Ustinov et en particulier de cette grandiose séquence où cet empereur romain apprend la mort de son fidèle Pétrone, écrivain et poète considéré alors à la cour comme l'arbitre du bon goût, et prend connaissance de son ultime lettre, écrite avant de se suicider, dans laquelle il se moque ouvertement du supposé talent pour la poésie et le chant de cet empereur si vaniteux. Alors bien sûr,  adapté du roman de l'écrivain polonais Henryk Sienkiewicz, prix Nobel de Littérature en 1905, c'est du "Hollywood pur jus" que l'on nous sert durant deux heures cinquante et une minutes où les scénaristes ne se sont pas encombrés de la vérité historique. Aussi faut-il se contenter de voir ou revoir ce film comme un spectacle. Mais pourquoi vous en parler aujourd'hui ? Parce que pour la première fois en regardant ce film de Mervyn LeRoy je n'ai pu m'empêcher de penser à ... Macron! Tout dans Néron, ou du moins dans la façon dont Peter Ustinov nous le présente, évoque le locataire de l'Elysée. Cet ego boursoufflé d'un individu arrogant et méprisant qui le conduit à penser qu'il est le seul à savoir, à comprendre et, par conséquent, à pouvoir décider. Certes Macron n'en est pas encore, semble-t-il, à vouloir écrire des poèmes et les chanter en s'accompagnant d'une lyre devant un parterre de ministres ébaubis d'un tel talent, quoiqu'aux dires de certains de ses proches, il serait génial en tout, mais nul doute que dans l'échelle de Richter de la suffisance, il a depuis longtemps dépassé l'acceptable. Il serait donc grand temps qu'un nouveau Pétrone émerge au sein de la clique présidentielle afin de dire ses quatre vérités à ce banal énarque que l'on nous a vendu comme le sauveur d'une France abîmée alors qu'il en est devenu si vite l'un des fossoyeurs. 

 

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7 avril 2023 5 07 /04 /avril /2023 09:49

"Macron est un grand escroc, un mensonge permanent", a déclaré récemment le comédien Jacques Weber. Ce constat cinglant mais si vrai, aujourd'hui des citoyens, chaque jour plus nombreux, au point d'être désormais majoritaires, en viennent eux aussi à le faire, certains affirmant sans y mettre les formes l'incompétence et l'absence totale de vision pour la France du locataire de l'Elysée, son seul point fort étant la solennité qu'il affiche dans les cérémonies officielles (serait-ce un Président chrysanthème qui n'ose se l'avouer ?), d'autres le pensant tout autant mais restant discrets, sans doute par peur des représailles. N'oublions jamais que la démocratie n'est bien souvent qu'un mot ânonné à longueur de discours insipides et sans le moindre souffle, à croire que nos dirigeants souffrent depuis bien trop longtemps d'insuffisance respiratoire, et qu'elle cache bien des secrets inavouables. Mais c'est pourtant en son nom qu'au printemps 2017 un homme jeune, dont on ne savait pas grand chose, a ravi l'Elysée grâce au soutien d'un front républicain de circonstance, avant de renouveler cette supercherie démocratique cinq ans plus tard. Pas étonnant alors qu'après presque six années au pouvoir la colère éclate à nouveau au grand jour après celle des Gilets Jaunes, éteinte par une supercherie de plus, une logorrhée verbale itinérante déversée dans différentes régions françaises par le joueur de Bento de l'Elysée.  Alors escroc, OUI, se jouant en effet des Français par le mensonge, autrement dit se foutant de notre gueule (désolé pour cette trivialité passagère), saupoudré d'arrogance, de mépris et de suffisance. Mais comment pourrait-il en être autrement de la part de ce sale petit gamin capricieux qu'il a toujours été et qu'il reste, son entourage s'étant toujours chargé de lui faire croire qu'il est le meilleur et, pourquoi pas, un génie ? La solution ? Une bonne fessée mais ce châtiment est désormais interdit. Lui botter le cul ? Des millions de Français en rêvent mais en bon lâche qu'il est il évite de les croiser, se terre dans un palais transformé en bunker ou file à l'étranger, loin de son pays très mal en point. Partir ? Encore faudrait-il pour cela qu'il soit capable de revenir à la réalité, la vraie et non pas celle des ors de la République. Et quand bien même y parviendrait-il, il s'abriterait alors derrière sa supposée légitimité démocratique. 

 

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 19:32

Le 13 mars dernier, j'avais posté un texte au titre provocateur : "Macron nous prend-il pour des cons '? Dois-je avouer qu'à mes yeux, cette question n'en était déjà plus une depuis très longtemps mais se résumait à une affirmation que chacun d'entre nous peut vérifier. Il suffit tout simplement d'ouvrir les yeux. Le problème est que les cons que nous sommes ont également la mémoire très courte, voire pour certains d'une extrême volatilité. Souvenez-vous, janvier 2017, alors que faisait rage la campagne pour l'élection présidentielle, le sieur Darmanin, aujourd'hui place Beauvau à la tête de toutes les polices de France, qui déclarait alors : "L'élection de Macron précipiterait la France dans l'instabilité institutionnelle et conduira à l'éclatement de notre vie politique." On connaît la suite, non ? Le mois suivant, c'était au tour de Bruno Lemaire, qui allait devenir le patron de Bercy, à l'économie et aux finances, de définir Macron de la manière suivante : "C'est l'homme sans projet, parce que c'est l'homme sans convictions. Il dit tout et son contraire, selon ses auditeurs." Surprenant penserez-vous. Mais finalement pas si étonnant que cela dans le monde politique. Prenez le temps de jeter un oeil sur votre histoire et vous verrez, si vous ne le saviez pas déjà, que la politique attire tous les plus grands bonimenteurs du pays qui ont en commun de ne pas vraiment se soucier de la France et des Français. Et là, avec Macron, le spécimen est tout à fait exceptionnel. Face à ce type d'individu, ne trouvez pas qu'il serait temps de réfléchir à cette affirmation du grand naturaliste biologiste Jean Rostand : "Nous serons aussi étonnés, plus tard, d'avoir eu des politiciens pour maîtres que nous le sommes aujourd'hui d'avoir eu des barbiers pour chirurgiens." Disposer d'une carte d'électeur est un privilège comme s'en persuadent beaucoup d'entre vous tout au long de leur vie. Mais sans l'accompagner d'un soupçon d'intelligence, elle ne reste qu'un inutile bout de papier qui peut même, parfois, s'avérer dangereux. 

 

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24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 15:44

Datant du XVIIIème siècle, la porte d'entrée de la mairie de Bordeaux a été incendiée. Entendons-nous bien, c'est un geste stupide, parfaitement inutile, ne reflétant en rien l'état d'esprit de l'écrasante majorité des citoyens qui ne demande que le retrait de la loi sur les retraites, et dont le ou les responsables s'ils sont interpellés devraient être sévèrement condamnés. En revanche, je ne peux accepter les nombreux commentaires à propos de cet évènement que j'ai pu lire ici et là en particulier sur le réseau professionnel Linkedin. Que pensez en effet de certains, apparemment "biens sous tous rapports" au regard de leur CV, qui préconisent la réouverture du bagne afin d'y enfermer ceux qui se sont livrés à d'inacceptables détériorations "de notre patrimoine" (à lire avec des sanglots dans la gorge façon Badinter) ? Il y a quelques jours, j'avais également lu des commentaires à propos des éboueurs de Paris et de leur inadmissible grève. Quelques-uns s'interrogeaient alors sur la possibilité d'envoyer l'armée (pour ramasser les poubelles ou tirer dans le tas ?). C'était d'ailleurs samedi 18 mars que j'ai pu lire de tels commentaires, alors que ceux qui n'ont pas la mémoire courte comme moi célébraient les 152 ans des débuts de la Commune de Paris et se souvenaient une fois de de plus de tous ces hommes et de toutes ces femmes braves et courageux qui, deux mois plus tard, en un joli moi de mai, allaient être massacrés par milliers dans les rues de Paris pour avoir osé prôner des idées novatrices qui déplaisaient fortement à la bourgeoisie régnante. Hier, c'est l'homme à l'écharpe rouge, cette fripouille médiatique qu'est Christophe Barbier, alors qu'il débattait sur l'actuelle montée de la violence en France, s'est permis de prétendre qu'Adolphe Thiers, l'ignoble massacreur des Communards, avait sauvé la République du chaos et de l'anarchie!!! A croire que cet individu malfaisant, étiqueté "journaliste" (grand éclat de rire) mais qui fait plutôt penser à un communicant multicartes, se réjouirait si Macron en venait à jouer les Thiers! Décidément, ça pue dans cette France bourgeoise qui n'aime pas que sa tranquillité soit perturbée. Alors on s'indigne pour un portail de bois, mais que fait-on par exemple pour les enfants, toujours plus nombreux, qui dorment dans les rues de Paris et d'autres villes ? Dès 2017, le locataire de l'Elysée avait promis de s'en occuper. On allait voir ce qu'on allait voir ... un peu comme en son temps le Karcher de Sarkozy que l'on attend toujours sur la dalle d'Argenteuil. Grande Gueule, certes, mais pleutre jusqu'au bout des ongles! Décidément, le palais de l'Elysée a toujours été très mal fréquenté! 

 

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