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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 19:33

C'est fou cette propension qu'à l'être humain d'organiser un "Sommet" dès qu'il se trouve confronté à un problème qu'il voudrait bien résoudre (sans doute pour rassurer sa conscience) mais sans vraiment s'y investir de peur d'entraîner des changements qui pourraient nuire à ses intérêts personnels. Autrement dit, nous voulons bien que tous les affamés de la planète le soit un peu moins mais sans pour autant que cela vienne rogner sur nos privilèges. Le "Sommet contre la pauvreté" qui se tiendra en septembre prochain en est un bel exemple. Ce sera alors l'occasion de réunir en particulier plus d'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement afin de faire un point sur les progrès réalisés dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement, les fameux OMD qui ont été fixés par la communauté internationale en matière de lutte contre la pauvreté lors du Sommet du Millénaire, il y a dix ans. Une nouvelle fois, "les grands de ce monde" - mais tellement insignifiants au regard de leur capacité à changer quoi que ce soit - vont se réunir pour "palabrer" dans le luxe et la suffisance. Il en sortira l'inévitable diarrhée de conclusions "creuses". 

 

En préparation de cet "événement planétaire", le Rapport sur les OMD 2010 vient d'être publié. Y sont présentés les progrès accomplis par rapports aux objectifs fixés par la communauté internationale. Mais peut-on parler de progrès ? Dans l'Avant-Propos de ce rapport, Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies écrit : "Il est évident que les améliorations apportées aux conditions de vie des pauvres ont été scandaleusement lentes, et les crises climatique, alimentaire et économique érodent certaines avancées durement acquises". Scandaleuse lenteur ? Mais à qui la faute ? Alors que lorsqu'il a été question de "sauver" les banques, la réponse a été "scandaleusement rapide". Rendez-vous compte, toute ce monde "douteux" allait se retrouver en panne de cigares à 100 euros pièce! Sans compter toutes les "Zahia" de location croisées dans des palaces hors de prix. Que voulez-vous, ces gens là savent vivre ... avec du fric qui ne leur appartient pas. Il était donc urgent de les sauver. 


Donc pendant que certains s'amusent et mènent grand train, beaucoup en bavent méchamment sur la planète et ce n'est pas fini pour eux, hélas. Car si le rapport note des progrès en matière de lutte contre la pauvreté, d'accès à l'éducation ou d'accès à des sources d'eau potable, il souligne d'importants retards dans le domaine de la lutte contre la faim, de l'égalité des sexes et de l'autonomie des femmes. Plus globalement, ce rapport, comme tous les outils de ce genre, reste un concentré de données diverses et variées au-delà desquelles ont cherche vainement les hommes, les femmes et les enfants qui en sont la matière première. Car quand on parle d'extrême pauvreté, ce sont des êtres humains, la vivant au quotidien, qui se profilent derrière les batteries de données collectées. Idem pour la mortalité infantile, l'éducation, la santé maternelle .... A force de vouloir tout réduire à des chiffres, on en oublie la réalité. 


Mais on fait un sommet, qui va coûter bien cher! M'sieur Christian Blanc, vous pouvez venir, y'aura des cigares gratis! Vous pourrez même en planquer dans vos poches. Ah oui, c'est pas très beau, mais c'est cela le capitalisme, non ? Bien vivre en bouffant sur les autres, en les trompant, en leur racontant des balivernes, en les méprisant. En biologie, on parlerait de parasitisme, non ? Après tout, ce ne sont que de pauvres gens qui ne savent même pas apprécier un bon cigare! A la fin de ce sommet, il y aura les inévitables conclusions et toutes les analyses en long, en large et en travers de tous les journalistes de service, qui auront également largement profité des miettes conséquentes de ce sommet. Un rapport verra le jour, avec plein de chiffres. Sur le terrain rien n'aura changé pour tous les affamés de la planète. Ils ne sauront même pas qu'une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont déplacés pour parler d'eux et faire une photo souvenir! Pourtant, cela leur aurait sûrement fait plaisir!


Le Tribun en colère

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 22:13

C'est ce qui semble ressortir du G20 qui s'est déroulé le week end dernier à Toronto où les "grands de ce monde" - je vous en prie, ne riez pas, c'est la phrase formatée pour ce genre de "Barnum politique" - se sont retrouvés histoire de parler à défaut de prendre la moindre mesure sensée afin que ce monde qui marche sur la tête se porte un peu mieux. Coût de l'opération : un peu plus d'un petit milliard de dollars. Ah oui, ça chiffre vite ce genre de pince-fesse. Y'a les chambres dans les palaces, les déjeuners et les diners hors de prix, la sécurité .... et puis tous les petits à côtés. C'est fou comme l'argent file entre les mains dans ces moments là! Et puis comme ce n'est pas le leur, ils seraient bien bêtes de ne pas en profiter ... n'est-ce pas monsieur Christian Blanc vous en savez quelque chose ? Les cigares sont tellement meilleurs quand on ne paie pas la facture! 

 

Les "grands de ce monde" ont donc discuté, palabré, pour aboutir à quoi ? Rien. Eh oui, 1 milliard de dollars pour rien, la conclusion de ce sommet grandiose étant grosso modo que "chaque pays se démerde". De nouvelles règles internationales pour mieux contrôler la finance ? Il n'en est plus question ou si peu. Le problème des paradis fiscaux, apparemment déjà réglé depuis plusieurs mois selon notre cher président ? Le sujet est passé à la trappe et les trafiquants et les grancs escrocs qui y placent leur pognon, tout comme de nombreux grands groupes industriels et des officines de renseignement du monde entier, n'ont rien à craindre. Les îles Caïman et autres "blanchisseries à fric" continueront à tourner à plein régime comme avant. Comment voulez-vous qu'il en soit autrement ? Dormez en paix citoyens du monde entier, "ils" veillent pour vous! 


Décidément, ces "G" - G7, puis G8 et G20 - ne servent à rien ou pas grand chose, c'est la seule certitude aujourd'hui. Cela dit, ces sommets attirent toujours autant de journalistes du monde entier qui marchent à fond dans la "combine médiatique". C'est un peu comme ces nombreux catholiques qui continuent à baptiser leurs gosses par tradition. Les "G", personnent n'y croient plus, tant parmi ceux qui y participent, que ceux qui les couvrent pour les média, mais "on y va" quand même. Bons hôtels, bonnes bouffes, du bla-bla en veux-tu en voilà par des gens qui n'ont rien à dire mais le disent si bien. C'est désolant, navrant, pitoyable .... mais tout le monde l'accepte. Ah les traditions! Les "G" des grands de ce monde c'est un peu comme le point "G" des sexologues. On en parle beaucoup, il laisse augurer l'orgasme tant attendu, mais finalement, on débande très vite. Mais qu'importe après tout, puisque tout le monde s'en moque. Ne sommes-nous pas à l'image de nos gouvernants, totalement paumés ?


Le Tribun en colère 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 12:55

Les Bleus ont été éliminés de la Coupe du monde de football, et de quelle façon! Pour une fois, la médiocrité n'a pas été récompensée. Alors pourquoi continuer à en parler au quotidien comme le font la plupart des média ? Ras-le-bol de nous ressortir les Bleus à chaque match. Corée du Sud Uruguay, et vlan, on nous parle des Bleus, Etats-Unis Ghana, même chose. Arrêtez de nous les "gonfler" avec les Bleus. Nous sommes là pour assister à la Coupe du monde de football, pas pour suivre les différents épisodes pitoyables d'une mauvaise série télévisée. Vos "bleus à l'âme", allez les soigner ailleurs que sur les plateaux de télévision messieurs les journalistes ringards de TF1 et de France Télévision. Contentez-vous de parler football et exclusivement football!

 

Plus généralement, cet "accident industriel" que représente l'élimination des Bleus soulève évidemment de multiples questions qui vont bien au-delà de la défaite de cette mauvaise équipe qui n'avait rien à faire en Afrique du Sud. En écoutant les déclarations de chacun et en observant leurs réactions, on en vient en effet à se demander si le sport, en général, ou du moins les autorités qui en ont la responsabilité, aussi bien au niveau national qu'international, sont totalement transparentes. Ainsi le gouvernement décrète des Etats-Généraux du football sans vraiment savoir s'il en a le droit au regard des règlements de la FIFA, qui gère le football au niveau mondial. Certains politiques demandent ouvertement la démission du président de la Fédération Française de Football (FFF) alors que, selon la FIFA, là encore, politiques et gouvernants n'ont aucun droit à mettre le nez dans les affaires de la FFF. Si cela peut se comprendre, on ne peut s'empêcher néanmoins d'être surpris. 

 

Ainsi on nous répète que le sport véhicule certaines valeurs et patati et patata. Mais dès que l'on se penche sur les autorités qui ont la responsabilité de la gestion des différents sports au plus haut niveau, c'est-à-dire mondial, on se rend vite compte qu'il s'agit de milieux très fermés à l'intérieur desquels circulent parfois des gens au passé politique assez "trouble". Le Comité International Olympique en est un des plus beaux exemples. Son histoire est là pour nous rappeler que tout n'est pas rose dans le petit monde de Pierre de Coubertin. A quand la biographie exacte sur cette "sorte de club" très opaque qui brasse de gigantesques sommes d'argent et où se croisent des personnalités qui pour certaines n'ont pas grand chose à voir avec le sport. Le même constat pourrait être dressé pour la FIFA où encore la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) qui gère notamment la Formule 1.

 

Reste à savoir s'il est admissible que beaucoup de ces fédérations internationales ressemblent à des multinationales très fermées constituées de multiples filiales dans le monde qui prennent la forme de fédérations nationales. On comprend dès lors qu'aucune d'entre elles, du moins parmi les plus puissantes, financièrement parlant, ne souhaitent voir des gouvernements y mettre leur nez. Aussi, s'il y a du linge sale à laver au sein du football français, cela se fera en famille, à l'échelle nationale, sous l'oeil attentif de la FIFA. Mais que Nicolas Sarkozy et sa "petite télégraphiste" Roselyne Bachelot ne croient pas qu'ils vont pouvoir y jouer un rôle quelconque. Car aux yeux de la FIFA, ils n'ont rien à y faire. En d'autres termes : qu'ils s'occupent d'autre chose. Le football tout comme les autres grands sports de dimension intenationale sont en effet des chasses gardées. Disons que ce sport aura été durant plusieurs jours, voire quelques semaine, un "jouet médiatique" donné en pâture au peuple afin de masquer des problèmes bien plus graves que ceux du ballon rond. Et n'espérez surtout pas que les journalistes sportifs s'avisent à rompre l'omerta. Car alors, comment boufferaient-ils ?

 

Le Tribun en colère 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 18:26

Roselyne Bachelot semble avoir des bleus à l'âme à cause de ses "bleus à elle", ceux qu'elle sait si bien faire pleurer. Nous aussi elle nous fait pleurer... mais de rire, tellement c'est affligeant! Le football, qui rappelons-le n'est qu'un jeu, même s'il draine des montagnes de fric qui ne sent pas toujours très bon, paraît avoir mis la France sens dessus dessous. Jusqu'au Président de la République qui demande des Etats-Généraux du football à l'automne. C'est fou comme en France on fait des Etats-Généraux pour tout et n'importe quoi. Il est vrai que nous savons aussi faire des "Grenelle"! Pour ceux qui seraient intéressés...

 

Décidément, nous sommes vraiment "une exception", mais pas seulement "culturelle", hélas. Rendez-vous compte si tous les pays éliminés au premier tour se mettaient à faire la même chose! Et pourquoi pas non plus décréter un deuil national durant une semaine, un jeun obligatoire pour tous se repentir d'avoir fait confiance à des guignols, une prière générale à Rome, en présence du Pape ? Oui, pourquoi pas ? L'affaire n'a-t-elle pas pris une dimension "colossale" ? Et tout cela pour un simple jeu de ba-balle. Ah la gent canine, qui s'y connaît en matière de ba-balle, doit rire sous cape, croyez-moi. 

 

Mais à croire que nos gouvernants sont constitués différemment de nous, le peuple, avec d'autres atomes et molécules qui ne craignent rien et surtout pas le ridicule! C'est sûrement la vérité puisque certains vont même jusqu'à s'acheter pour 12 000 euros de cigares avec notre fric... vous savez, le Trésor Public. Vous en connaissez vous, des gens du peuple qui pourraient se le permettre ? Non, évidemment, il faut être "homme politique" pour relever un pareil défi! Rendez-vous compte, fumer environ un an de salaire d'un type payé au smic! Faut être sacrément gonflé. Mais le Christian Blanc l'est, sans problème. N'a-t-il pas dirigé entre autres la banque d'affaires Merrill Lynch France. Le mépris des autres pratiqué à ce niveau ça en devient presque sublime! Mais pour qui se prend se "monsieur" ? Un secrétaire d'Etat .... eh oui, ça pose!!! Enfin, eux y croient. 

 

Donc le président l'a décidé tout seul dans son coin - ne sommes-nous pas en démocratie - la France doit vivre désormais au rythme du ballon rond. Ne chercherait-il pas à nous faire tourner la tête ? Et pourtant, son agenda est là pour le prouver, il n'a pas une minute à lui avec la préparation du G20 à Toronto, le week end prochain. Il a même fait savoir à des ONG qu'il ne pourrait pas les recevoir aujourd'hui faute de temps. Mais curieusement, pour le Thierry Henry, "l'homme à la main", il en a trouvé. Ah vous voyez, le football, toujours et encore.

 

Mais pourquoi les responsables des ONG n'y ont-ils pas pensé avant. Il aurait suffit qu'ils portent le maillot des Bleus, le vrai, l'unique, et leur rendez-vous au Palais était maintenu. Evidemment, il aurait fallu parler football, alors qu'eux venaient parler peut être de la misère dans le monde, un sujet tellement secondaire. Et pourquoi pas faire un mixte et parler de la misère du football dans le monde, atteindre la communion parfaite du ballon rond et de la souffrance humaine. Et, cerise sur le gâteau, Sainte Roselyne aurait fait pleurer tout le monde!!! M.... nous sommes passés à côté d'un événement "planétaire". Nous sommes vraiment une "exception"!

 

Le Tribun en colère

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 23:11

Rappelez-vous, au début des années 80. Un long métrage sud-africain intitulé "Les dieux sont tombés sur la tête" était sur tous les écrans de cinéma. Comment ne pas se souvenir de cet étonnant film où une bouteille de coca-cola jetée d'un avion atterrit en plein milieu d'un village bushmen. Un don des dieux qui sème la discorde au sein de cette communauté cherchant alors à s'en débarasser. On rit beaucoup de cette histoire très morale. Trente ans plus tard, toujours en Afrique du Sud, cette bouteille de coca-cola semble à nouveau sévir. A la vue de la lamentable prestation sportive des Bleus et de leur non moins pitoyable comportement hors du stade, on en vient  en effet à penser que la fameuse bouteille, cette fois-ci, est tombée sur leur tête, ce qui expliquerait l'inexplicable. En tout cas, on rit toujours autant. 


A observer le comportement, pour le moins "curieux" de notre ministre des sports, qui s'occupe également de la santé, du moins sa carte de visite le précise-t-elle, on se demande si la tête de Roselyne Bachelot n'a pas été frappée, elle aussi, par la célèbre bouteille. Car à l'écouter aujourd'hui, intervenant dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale, on ne peut s'empêcher de penser qu'elle a perdu la mémoire et ne fait plus vraiment la distinction entre certains footballeurs et certains hommes politiques. Ainsi elle parle d'une équipe de France "où des caïds immatures commandent à des gamins apeurés" ... c'est fou comme cela rappelle l'ambiance de la politique et de ses partis. Elle poursuit son intervention en déclarant qu'elle ne pardonne pas "qu'on ait brisé les rêves de millions d'enfants". Mais se souvient-elle seulement du nombre de fois où des hommes et des femmes politiques ont brisé les rêves de dizaines de millions de Français, et notamment sous le gouvernement auquel elle appartient aujourd'hui ?


Après l'hypothétique pandémie de grippe dont elle a voulu nous persuader, voila que cette ministre insatiable ose se poser en "ministre de la réconciliation" suite à l'épopée avortée des Bleus en Afrique du sud. Mais quelle mouche semble avoir piqué nos gouvernants à propos du football. Eliminée l'équipe de France, et de quelle manière! Et alors ? On s'est foutu de notre geule dans le monde entier ? Mais n'est-ce pas ce que nous méritons amplement, du moins en football où la France se croit dépositaire à vie de la Coupe du monde depuis 1998. Or pour la deuxième fois en huit ans, la France se fait sortir lamentablement avec des joueurs très moyens, sans doute fatigués d'être sur-payés, l'euros restant lourd à porter malgré sa récente dépréciation, et des dirigeants toujours aussi incompétents mais profitant pleinement des avantages de la fonction. Souvenez vous de la bouteille de vin à 4 000 euros, commandée dans un restaurant par l'ancien président de la Fédération Francaise de Football. Les époques se suivent, ne sont pas les mêmes, mais les êtres humains, hélas, conservent tout leur fardeau de sales habitudes. 


Rien n'a donc changé si ce n'est que cette fois-ci, non seulement le jeu ne fut pas à la hauteur, mais il y eut le "petit plus", avec la phrase grossière, le traître, la grève des joueurs .... waouh, quel programme! Mais n'est-ce pas cela la "French Touch" ou l'émergence d'une nouvelle "exception à la française" ? Un programme qui ne semble pas avoir été du goût du président Sarkozy mais alors pas du tout, qui souhaite donc que soit organiser à l'automne des "états généraux du football français". Entre temps, il va s'entretenir dès demain après-midi avec Thierry Henry! Deux si remarquables esprits au chevet du ballon rond. Y'a pas à dire, le football c'est vital pour la France. A croire que s'il va mieux, les chomeurs vont retrouver du boulot, les sdf vont quitter les trottoirs qu'ils squattent. Sans doute la croissance va-t-elle également repartir et vous allez voir que la crise elle-même va battre en retraite, c'est certain! Décidément, nos gouvernants sont tombés sur la tête s'ils croient que cette mascarade autour du football va détourner la population des vrais problèmes de la France. "Plus le mensonge est gros, plus il passe", dit-on. Mais là, c'est vraiment trop gros et vous ne nous faites plus rire du tout.



Le Tribun en colère 

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 19:14

N'importe quel citoyen s'intéressant quelque peu au procès de Jérôme Kerviel, ce trader qui a "joué" (difficile d'employer un autre verbe) soi disant 50 milliards d'euros sur les marchés pour le compte de la Société Générale, ne peut qu'être impressionné par l'ampleur des sommes "virtuelles" mises en jeu et l'apparente facilité avec laquelle toutes ces opérations frauduleuses ont été réalisées. Alors certes la justice "va passer" comme on dit et rendre un verdict. Mais au-delà, il est permis de se poser de nombreuses questions quant à l'efficacité des systèmes de contrôle et de sécurité mis en place, du moins l'espère-t-on, par cette banque. En effet, comment un type, aussi bon trader soit-il, a pu en effet "miser" à une telle échelle sans que personne ne s'en rende compte au niveau de sa hiérarchie ? Soit on "ballade" le citoyen, ce qui ne surprendrait personne de la part de ces milieux bancaires et financiers, soit la Société Générale est dotée de systèmes de contrôle dont l'efficacité est plus que douteuse. En tant que citoyen, comment ne pas se demander alors s'il est bien raisonnable d'y confier ses maigres économies. 


Plus généralement, cette "sombre histoire" est là pour nous rappeler que la bourse, tant vantée par le libéralisme qui s'est répandu sur la planète comme une pandémie que personne ne semble vouloir vraiment éradiquer, est génératrice, certes, de gigantesques montagnes de fric au profit d'un tout petit nombre d'êtres humains sur la planète, mais également de misère, de chômage et de sous développement pour l'immense majorité de la population mondiale. Or peu nombreux sont ceux qui s'en inquiètent alors qu'il serait grand temps de réfléchir à la possibilité de mieux contrôler les marchés et d'instituer des réglementations et des normes, tout comme il en existe dans l'industrie par exemple.  

 

Prenons l'exemple de ceux qui spéculent honteusement sur une monnaie, un "sport" très pratiqué au cours de ces derniers mois qui peut être comparé à une "arme de destruction massive", bien réelle celle-ci! Rappelez-vous, Georges Soros, le trop fameux financier milliardaire américain qui, le 16 septembre 1992, réalisa une énorme opération de vente à découvert, pariant sur la baisse de la livre sterling. Résultat pour Soros, une énorme plus-value. Et pour les britanniques, des effets collatéraux que l'on appelle faillite, chômage, etc... Que voulez-vous ces "populations laborieuses" ne veulent rien comprendre à la bourse. Que diable, il faut être pragmatique, "prendre l'oseille et se tirer".


Soros fit la "une" de tous les journaux du monde entier. C'est tellement beau un type qui fait tant de fric en si peu de temps! Quel génie! Et la Terre entière de fantasmer, de se pâmer, au point d'en tomber en syncope tout simplement parce qu'il pèse des milliards de dollars ce monsieur qui, malgré sa fortune, approche doucement de la mort. A l'occasion de la crise actuelle, ce type a même publié un livre et on l'a vu réapparaître sur les plateaux de télévision, critiquant plus ou moins le capitalisme actuel. Mais de qui se fout-il ? Et des types de ce genre, "toxiques" pour l'immense majorité des êtres humains, il y en a un certain nombre sur la planète, hélas.


Alors que l'on parle de "moraliser" la bourse et, plus généralement le capitalisme actuel, ne pourrait-on pas s'occuper précisément de ces personnes, d'autant plus qu'elles sont souvent bien identifiées dans le gotha mondial du fric ? Par exemple, ne serait-il pas temps de considérer la spéculation sur les monnaies comme un type d'arme de destruction massive et de considérer leurs utilisateurs comme des terroristes ? Pourquoi ne pas imaginer un tribunal international qui traiterait spécifiquement ces "crimes" ? Car la spéculation monétaire peut être assimilée à un "crime" quand on observe les effets dévastateurs qu'elle peut  entraîner sur les populations dont les monnaies sont visées. Qu'en pensent nos gouvernants qui ne parlent que de réformer ! Chiche qu'ils n'oseront jamais aller jusque là. Alors c'est peut être à nous de l'exiger. 


Le Tribun en colère

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 19:52

Certes nous ne sommes pas en guerre. Cela dit, la planète traverse l'une des plus sévères, sinon la plus sévère crise économique de son histoire. Aussitôt l'annonce de celle-ci a-t-elle été faites que des mesures ont été prises, ou du moins des fonds ont été "trouvés" pour sortir les banques de la déroute et éviter la faillite d'un système à l'origine de la crise, fonds dont les montants atteignent des sommets encore jamais atteints. Le discours officiel d'alors a été de faire comprendre aux populations qu'il était impératif de sauver les banques. Dans la foulée, les dirigeants des grandes puissances de la planète ont déclaré qu'il fallait changer les règles du système. "Plus jamais cela", tel était alors le mot d'ordre, comme toujours en cas de catastrophe. On allait voir ce qu'on allait voir. Les paradis fiscaux n'avaient qu'à bien se tenir, les spéculateurs aussi. 


Depuis, la crise a frappé durement la population laborieuse de nombreux pays dans le monde, la courbe du chomage ne cessant d'escaler des sommets dans des pays comme la France, y compris si l'on excepte le maquillage répété des données officielles. Nous sommes passés par différentes étapes. Ainsi après le traditionnel "la fin de la crise est pour bientôt" et "la croissance repart", autant de mensonges éhontés distillés par une ministre largement dépassée par les événements, nous sommes entrés dans une période plus réaliste où la fin de la crise n'est plus à l'ordre du jour, du moins à un horizon d'au moins cinq ans. C'est à ce moment précis qu'a émergé le "scénario grec". Mal notée par les sociétés de notation, qui semblent faire la pluie et le beau temps à partir de tendance qu'elles "sortent de leur chapeau" comme le font beaucoup de consultants financiers, à l'image des marabouts africains, la Grèce a été pointée du doigt comme un pays pestiféré. Seule solution : la rigueur! 


Dans la foulée, la rumeur a parlé de l'Espagne, du Portugal, de l'Italie, de la Grande-Bretagne. Tous allaient être mal notés à plus ou moins long terme. Dans les coulisses, les spéculateurs ont pu s'en donner à coeur joie, et de quelle manière. Que diable, il fallait nous convaincre, nous les "petits" et les "sans grade", que tous ces pays, et bien d'autres comme la France, allaient mal, très mal, avec une dette que l'on semblait découvrir soudainement. Incroyable tous ces économistes de salon qui savaient mais n'avaient rien dit. Oh certains en parlaient, parfois, dans les journaux ou sur les plateaux de télévision, mais ils se contentaient de le chuchoter... et nous, les "c..." de citoyens qui n'entendions pas et, surtout, qui n'y comprenons rien. Ah comme c'est stupide un citoyen... tout juste bon à voter tous les cinq ans!


Aujourd'hui, la rigueur est partout décrétée! Sans nous consulter le moins du monde - il est vrai que nous sommes si c... alors à quoi bon - on nous impose le régime sec et il risque de l'être pour longtemps. Par contre, dans les "hautes sphères", la vie continue, dans la dépense, le luxe ... et le mépris de nous tous! Les spéculateurs se portent bien, très bien, tant il y a d'affaires à réaliser. Quant aux paradis fiscaux, ils sont bien vivants. Comment croire qu'ils puissent disparaître alors qu'ils constituent des plaques tournantes utilisées notamment par tous les grands services de renseignements à l'occasion de leurs opérations illégales mais aussi les narcotraficants et les mafias diverses et variées de toute la planète. Pas conséquent, pas question qu'ils disparaissent, bien au contraire.


A période exceptionnelle, prise de décisions qui doivent l'être tout autant. Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle lançait son fameux appel, histoire de résister à l'ennemi et de ne pas accepter l'inacceptable. Un appel alors peu entendu, la grande majorité des Français prêtant l'oreille à Pétain. Mais il était l'étincelle qui allait bientôt embraser la conscience de certains Français qui refusaient l'avenir qu'on leur proposait. Aujourd'hui, alors que la France, tout comme beaucoup d'autres pays, est en péril économique et financier, essentiellement par la faute des financiers et des banquiers, il est temps de réagir et d'imaginer un nouvel Appel du 18 juin! Utopie ? Le Général de Gaulle était-il un utopiste ? A vous de savoir si vous voulez vivre en être humain ou survivre en "esclave". 


Le Tribun en colère 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 23:47

Que n'avait-on pas dit sur les Mexicains avant le France-Mexique de ce jeudi 17 juin joué dans le cadre du premier tour de la phase finale de la Coupe du monde de Football en Afrique su Sud. Mais cela ne date pas d'hier, hélas. Ah ces Mexicains, "basanés, allongés sur le sol, le sombrero sur le nez en guise de parasol", rappelez-vous pour les plus âgées, cette chanson conne des années 60 chantée par Marcel Amont qui se foutait littéralement des Mexicains. Cette fois-ci, les Français allaient surement les étriller ! Eh bien désormais, ce sont eux qui vont pouvoir se foutre de la gueule des Français, après avoir battu avec brio une lamentable équipe de France entraîné par Domenech plus têtu et pitoyable que jamais! Selon lui, la France a perdu sur un "coup du sort" ? Mais sait-il seulement ce "grand garçon", qui n'a pas l'air de disposer de toutes les options dans sa tête, ce que signifie cette expression ? Apparemment pas s'il a regardé le match ... mais l'a-t-il seulement regardé ? C'est moins sûr. Ah ces Français minables, cette fois-ci ce sont eux qui sont "allongés sur le sol", bien à leur place, au niveau du caniveau. 


Une chose est certaine : la France a été battue par une équipe talentueuse qui aurait pu largement mettre deux ou trois buts de plus au fond des filets des Bleus. Il faut dire que la France était là sans l'avoir mérité... rappelez-vous la main contre l'Irlande en qualification. Ca ne sentait déjà pas très bon alors. Ce soir, les Mexicains ont donc remis les pendules à l'heure. La France n'est pas une grande nation de football, comme beaucoup on voulu le faire croire depuis 1998 et s'obstine à le faire. Arrêtons de fantasmer. A l'exception de quelques rares moments de son histoire, elle ne l'a jamais été, n'en déplaise à tous ces supporters. Il suffit d'ouvrir un livre et de voir quel palmarès elle affiche depuis la création de la Coupe du monde de football. Pas très brillant tout cela! Mais le bourrage de crâne, façon TF1, ça marche, hélas! Dépités qu'ils étaient ces commentateurs gorgés d'un chauvinisme désormais en berne! 


Alors la prochaine fois, avant de se foutre de la gueule de cette "armée mexicaine", pas du tout en déroute, expression oh combien péjorative, la France devrait avoir le courage de se regarder dans un miroir sans avoir peur d'y voir une pitoyable bande de ringards méprisant dont la déroute était annoncée. Maintenant, la cerise sur le gâteau serait que les Africains du sud battent la France ou obtiennent un score nul, ce qui n'est pas forcément une vue de l'esprit. Pour le coup, les Mexicains riraient de plus belle en pensant à cette France qui se prend pour un pays de sportifs... encore un fantasme qui a la vie dure. Messieurs les chauvins rangez vos "saucisson pinard" et essayez de retrouver un peu de dignité, ce dont je doute!


Le Tribun en colère 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 21:32

Opération communication oblige, l'équipe de France de football qui dispute actuellement la Coupe du monde en Afrique du Sud est allée visiter un township. On ne peut que féliciter cette initiative, d'autant plus que la Fédération Française de Football s'est engagée à financer la rénovation du terrain de football de ce quartier déshérité situé près de l'hôtel qu'occupe l'équipe de France. Pour les quelque 500 habitants de ce township, et notamment les jeunes, il est certain que cette "rencontre" est un évènement majeur dont ils se souviendront longtemps. 

 

Essayez en effet de vous mettre à leur place, ne serait-ce qu'un instant, voire de vous glisser dans la peau d'un de ces jeunes habitués "à vivre dans la merde". Pourquoi ne pas dire la vérité ? Ces gens vivent en effet dans la merde, qui plus est dans une misère noire. Un de ces environnements dans lesquels chacun de nous ne tiendrait pas 24 heures. Aussi l'arrivée d'une équipe de football étrangère, championne du monde en 1998, dans leur quartier constitue forcément un "moment magique". Or que voit-on descendre du bus de l'équipe de France ? Des types qui, pour la plupart, font la gueule. Eh oui, incroyable, on les acclame et ils font la gueule!

 

Difficile alors de ne pas se poser la question : mais pourquoi font-ils la gueule ? Sont-ils si inquiets que cela pour la suite de la Coupe du Monde ? Ou encore fatigués des critiques, pourtant justifiées, quant à leurs dernières prestations indignes d'une équipe qualifiée pour un tel événement ? Est-ce leur rapport pour le moins tendu avec Rama Yade, la Secrétaire d'Etat aux Sports, qui les perturbent ? Qu'importe. Quand bien même auraient-ils des raisons valables de tirer une gueule de six pieds de long, ils devraient au moins faire bonne figure devant ces gens qui les accueillent avec leur coeur. 

 

La plupart des joueurs de cette équipe de France ne semblent pas être issus de milieux favorisés. Ils devraient donc être à même de comprendre, ou pour le moins d'imaginer, ce que ressentent ces gosses qui s'émerveillent de les voir, de les toucher, de leur adresser quelques mots. Mais beaucoup de ces joueurs paraissent absents. Et même s'ils font quelques pas dans ce quartier, sans trop savoir pourquoi, ils n'accordent à cette population que le strict nécessaire du service minimum d'une équipe en représentation, mais sans le moindre enthousiasme.  

 

Finalement, peut être est-ce cela qu'ils ont perdu, l'enthousiasme. Ce qui expliquerait aussi leurs prestations si médiocres de ces derniers mois. L'enthousiasme qui permet tous les rêves les plus fous, l'enthousiasme grâce auquel des hommes et des femmes réussissent parfois à soulever des montagnes, l'enthousiasme qui fait que les habitants de ce township parviennent encore à sourire alors que ces "gros plein de fric de Bleus" continuent de faire la gueule. Mais peut être fallait-il les payer pour les voir sourire et s'amuser avec ces gosses d'un township d'Afrique du Sud ?

 

Le Tribun en colère 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 12:54

Au début des années 80, Coluche s'en prenait avec justesse aux fabricants de lessives, dont les spots publicitaires particulièrement c..., se répandaient sur toutes les chaînes de télévision et de radio. "A croire que l'on en bouffe", ajoutait-il très justement. Vingt ans plus tard, les lessives n'existent plus ou du moins est-il permis de le penser si l'on est un adepte de la pub. Quasiment plus aucun spot sur ces produits qui "lavaient plus blanc" ou "lavaient l'eau avant de laver le linge". Et pourtant, les lessives encombrent toujours les rayons de la grande distribution. Mais visiblement, elles n'ont plus besoin de ces messages crétins pour se vendre. N'allez pas croire pour autant que les publicitaires, les "fameux créatifs", sont moins c... Oh la la que non, bien au contraire. Regardez la pub à la télévision, vous ne serez pas décus.

 

Vous découvrirez que les lessives ont été remplacées par .... les assurances! Nous n'en bouffons pas encore, certes, mais on nous en gave, le mot n'est pas trop fort. La pandémie s'est-elle déjà installée ? MMA, Matmut, Maaf, Groupama ... là on atteint une sorte d'Everest de la connerie. On sent que les créatifs se sont surpassés, allant même parfois jusqu'à faire appel à des humoristes, certes talentueux, mais qui ne font plus rire du tout dans des spots profondément médiocres, à la limite du supportable pour un esprit simple. Mais que voulez-vous, on gagne sa vie "grassement" comme on peut. Le quotidien du Français moyen est donc désormais rythmé notamment par les sourires niais de Cerise, l'égérie de Groupama, et les tristes pitreries d'un couple d'humoristes "matmutés" pour lesquels on souhaiterait que l'âge de la retraite soit fixé à 50 ans! 

 

Et que nous montrent tous ces spots diffusés à longueur de journée : une belle et jolie vie qui ne peut exister sans les "gentilles compagnies d'assurances". Un discours bien suave, bien mieleux, bien "cul-cul la praline". A croire que tous les "créatifs" de la pub travaillant pour les compagnies d'assurances font du "Xavier Bertrand". Ce n'est pas pour rien que l'ex-ministre, aujourd'hui patron de l'UMP, a commencé sa carrière dans ... les assurances ; oh, pardon, dans le "gentil monde des assurances". Eh oui, car sans les assurances, point de salut dans la vie. Tel est en effet le message global de toutes ces compagnies très "consanguines". Mais la réalité est tout autre. Car là encore, la règle n'est-elle pas de nous convaincre de signer au bas d'un feuillet pour nous vendre un produit dont nous n'avons pas forcément besoin. 

 

Un exemple parmi tant d'autres : un agent d'assurance "travaille au corps", subtilement, une vieille dame, pour lui fourguer un produit qui ne rapportera rien à cette dernière ? En effet, elle bénéficie déjà pour sa santé d'une prise en charge à 100%. Mais ne comprenant pas vraiment les ficelles de ce "gentil monde" de l'assurance, elle va finir par opter pour un produit santé qui lui assure ... une prise en charge à 100%! Autrement dit, elle avait déjà une ceinture, et la voilà équipée de bretelles. Que penser alors de cet agent d'assurance ? Qu'il ne ressemble ni plus ni moins qu'à un vulgaire rabatteur de bonto. Le plus beau dans toutes cette histoire est que la dame âgée venant à décéder, après avoir versé scrupuleusement de l'argent pendant presque dix ans pour une assurance dont elle n'avait aucunement besoin, la compagnie d'assurance en question conserve les sommes versées. Eh oui, la vieille dame n'avait pas lu l'alinéa 3 qui indiquait que si elle venait à décéder avant dix années de versement, les sommes versées ne seraient pas restituées. 

 

J'entends déjà le coeur des pleureuses du secteur des assurances qui se dit : ce Tribun ne comprend rien aux affaires, il faut être pragmatique ... et patati et patata ... Ok, je veux bien admettre que nous ne partageons pas les mêmes valeurs vous et moi. Mais reconnaissez que votre si "gentil monde de l'assurance" génère parfois une si forte odeur de merde que l'on souhaite s'en éloigner au plus vite de peur de devenir un jour comme ces agents d'assurances qui, dès le matin, avant de partir en "campagne", lancent à leurs collègues un tonitruant : "Aujourd'hui, ça va saigner!" Je pense alors à toutes ces personnes âgées qui risquent de vous croiser pour leur plus grand malheur.

 

Le Tribun en colère 

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